par Sophie BARTCZAK
Depuis des millénaires, certaines plantes régulent les cycles, soulagent les douleurs ou accompagnent la ménopause.
Le gattilier (Vitex agnus-castus)
L’alchémille (Alchemilla vulgaris)
Considérée comme une plante sacrée depuis l’Antiquité, elle a donné son nom aux alchimistes, qui recueillaient ses gouttes de rosée nocturne. On lui prêtait la vertu de raffermir l’appareil génital féminin et de redonner ainsi leur virginité aux femmes, d’où son surnom de « manteau de Notre Dame ». Son action progestérone-like (qui mime la progestérone) en fait un excellent remède hormonal pour les syndromes prémenstruels, la pré-ménopause, les cycles irréguliers ou hyperménorrhées (règles abondantes). Elle est également antihémorragique et veino-constrictrice (jambes lourdes, hémorroïdes). On l’utilise sous forme de teinture mère, gélules et tout simplement en tisane, du milieu de cycle (14e jour) aux règles.
L’achillée millefeuille (Achillea millefolium)
Si elle tient son nom d’Achille qui aurait soigné son talon grâce à elle, l’achillée n’en est pas moins une plante phare de la femme. Elle est connue pour son pouvoir hémostatique et cicatrisant, mais c’est surtout son action contre les douleurs pelviennes et abdominales et sur le syndrome prémenstruel qui lui vaut sa place dans les soins gynécologiques. On peut la consommer en gélules, en teinture mère et tout simplement en infusion.
L’armoise (Artemisia vulgaris)
Elle tient son nom d’Artemis, déesse de la nature et de la chasse, en hommage à ses bienfaits pour les femmes. Déjà, Hippocrate l’indiquait pour les troubles du cycle féminin. En tisane, on peut la consommer sans danger durant quelques jours (6 jours maximum) en cas d’absence de règles par exemple ou encore de douleurs menstruelles. Elle stimule également la digestion et tonifie les nerfs. En revanche, elle est contre-indiquée en cas d’inflammation utérine ou d’infection récente du petit bassin et interdite aux femmes enceintes.
La matricaire ou camomille allemande (Matricaria recutita)
La mélisse (Melissa officinalis)
Son parfum doux citronné la rend facile et agréable à utiliser en tisane, ou même fraîche en cuisine. Depuis la Grèce antique, on fait appel à elle pour ses propriétés apaisantes du système nerveux et digestif. Pour la femme, c’est une alliée intéressante, car elle calme les dysménorrhées (règles douloureuses) associées à un fond d’anxiété ou d’agitation. Elle est déconseillée en cas d’hypothyroïdie.
L’hamamélis (Hamamelis virginiana)
Dénommée autrefois noisetier des sorcières, l’hamamélis est la plante antalgique du système veineux, elle tonifie les parois vasculaires par vasoconstriction. De fait, c’est un grand remède antihémorragique, reconnu aussi en cas d’insuffisance veineuse et de varices, qui touchent particulièrement les femmes. Elle diminue aussi la congestion pelvienne, améliorant ainsi la qualité des cycles féminins. On peut la consommer en décoction, en infusion, en teinture mère ou en gélules.
La prêle (Equisetum arvense)
Sa forte teneur en silice et autres minéraux en fait un reminéralisant de choix pour les femmes, notamment en période de ménopause. Son action diurétique douce la rend également utile en cas d’oedème ou d’infection des voies urinaires. On la consomme généralement sous forme de gélules.
La sauge
Le houblon (Humulus lupulus)
Les cônes de houblon qui sont utilisés plutôt en teinture mère ou en gélules ont la même action oestrogène-like que la sauge et donc les mêmes indications et contre-indications – il est notamment déconseillé pour les hommes (le houblon est anti-androgénique, anti-hormones mâles). Il est plus particulièrement indiqué chez les femmes ménopausées souffrant d’acné ou en cas d’insomnies associées au stress, car c’est un sédatif puissant.
Les infusions du Dr Bérengère Arnal en cas de syndrome prémenstruel
Source : www.lepoint.fr/
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