par Adrien Lamacchia

Les recommandations officielles nous conseillent de consommer un produit animal par jour (viande, poisson, oeuf). Or de plus en plus d’études montrent preuves à l’appui que les produits animaux sont loin d’être une nécessité et au contraire on devrait s’en éloigner. Nous pensons à tort avoir une physiologie et une anatomie de carnivore alors que nous n’avons rien en commun avec toutes les espèces carnivores du monde.

Les carnivores ont des intestins très courts pour que la viande ne séjourne pas trop longtemps dans leurs entrailles parce qu’elle putréfie très rapidement avec la chaleur et l’humidité interne alors que les hommes ont des intestins très longs qui font 10 fois la taille du corps. Les carnivores ont des reins volumineux et très puissants permettant de filtrer l’acide urique, produit directement des viandes dans le corps alors que l’homme a des tout petits reins très faibles qui ne peuvent pas filtrer cet acide urique en grande quantité.

Les carnivores ont les canines beaucoup plus longues que le reste de leur dentition alors que les hommes ont les canines à la même hauteur. C’est ce qui explique pourquoi lorsque l’on donne à un enfant un morceau de viande rouge, il a plus de mal à le mâcher qu’un simple fruit. Les carnivores ont des griffes pour tuer et déchirer leur proie alors que l’homme a toujours eu des ongles avec lesquels il est incapable de chasser dans un contexte naturel.

Contrairement à ce que l’on essaye de nous faire croire, il n’y a pas eu adaptation avec le temps parce que l’homme n’a pas eu les intestins qui se sont raccourcis avec le temps, ni les reins et le foie qui se sont développés, nous n’avons pas des griffes qui ont poussé, ni une fourrure permettant d’éliminer les toxines des produits animaux et la longueur de nos canines est restée la même.

Pourquoi réduire sa consommation de produits d’origine animale :

I. Le mythe des protéines.

En faisant rapidement un tour du monde on se rend compte que tous les peuples du monde ne sont pas des grands consommateurs de produits animaux, il n’y a qu’en Occident que les viandes ont pris une importance que l’on connaît à l’heure actuelle. Les produits animaux sont le deuxième facteur causal d’obésité dans le monde après les sucreries industrielles. Les produits animaux sont recommandés pour leur apport en protides (protéines) ou besoins azotés.

Mais il est important de comprendre que nous n’avons pas besoin d’autant de protéines que cela. Pourquoi ? Parce que l’essentiel de nos protéines ne sont pas apportées par nos aliments mais sont produites par notre corps lui même par transmutation biologique. La science actuelle a établi qu’un élément pouvait transiter d’un état à un autre : liquide à solide, solide à gaz, etc…

Mais depuis les recherches de Louis Kervran, les transmutations biologiques dans un organisme vivant consistent à modifier un élément en un autre qui n’existait pas auparavant comme le magnésium en calcium, le manganèse en fer ou encore la silice en calcium. Ce qui justifie les études qui montrent que la laitue extrêmement riche en silice permet d’avoir des os solides (calcium).

En effet, comment expliquer qu’une poule pond des oeufs dont la coquille est essentiellement constituée de calcium alors qu’il n’y a aucun calcium dans sa nourriture faite principalement de graines et de céréales. Comment expliquer qu’une vache est capable de produire des tonnes de corps gras dans son lait alors qu’elle ne broute que de l’herbe. L’herbe ne contient aucune graisse qui explique sa teneur aussi élevée en graisse dans son lait. Comment le gorille qui est le primate le plus apparenté à l’homme pèse 200 kilos de muscles alors qu’il ne mange que des fruits, des légumes et de la verdure dans lesquels il y a moins de 2% de protides.

C’est un phénomène qui est parfois dur à accepter en tant qu’humain de par notre raisonnement cartésien mais qui est indispensable pour comprendre encore plus la complexité physiologique du vivant et de l’homme.

Les transmutations biologiques se passent à l’intérieur de notre corps particulièrement au niveau de la flore intestinale. La flore intestinale est l’une des densités bactériennes les plus importantes que nous connaissons. On dénombre 450 espèces de bactéries dont a montré scientifiquement qu’elles assurent le transit intestinal, la vitesse de renouvellement des cellules de la muqueuse intestinale, le métabolisme des sels biliaires, la SYNTHÈSE DES PROTÉINES, la synthèse de certaines vitamines comme la vitamine B12 que l’on ne trouve nulle part dans les aliments.

Notre corps est le siège d’un laboratoire chimique interne le plus sophistiqué au monde qui s’occupe de toutes les transmutations biologiques qui doivent être faites à condition seulement de lui apporter les éléments dont il a besoin.

II. L’équilibre acido-basique.

L’équilibre de notre corps peut se mesurer par notre indice d’acidité. Toute partie de notre corps a un indice d’acidité qui lui est propre et l’indice global de notre corps justifie que nous sommes en bonne santé ou non. Le prix nobel de médecine, en 1931, le Dr Otto Heinrich Warburg a dit : “Aucune maladie y compris le cancer ne peut exister dans un environnement alcalin”.

On comprend de suite qu’une maladie résulte d’un excès d’acidité qui résulte d’une alimentation trop acidifiante, un sommeil perturbé, une mauvaise gestion des émotions, un manque ou un sur-entraînement physique, etc… Peut-être que vous vous demandez quel est le lien avec les produits animaux et l’équilibre acido-basique.

Tout aliment que nous mangeons a un indice d’acidité qui lui est associé également et les produits animaux sont parmi les plus acidifiants que l’on connaisse en particulier les produits animaux issus des élevages intensifs. La cuisson à haute température augmente l’acidité par la formation de certaines molécules toxiques comme les molécules de maillard que l’on reconnaît lorsqu’il y a des taches noires carbonisées en périphéries des aliments cuits.

Evidemment, vous l’avez compris ce n’est pas un morceau de bidoche occasionnel qui cause une grosse maladie mais éventuellement une accumulation excessive qui s’étend sur plusieurs années, voire décennies. Éventuellement parce que l’alimentation est un levier parmi tant d’autres, c’est pourquoi il n’est pas aussi simple de guérir une grosse maladie dans la pratique comme j’essaye de l’expliquer sur le papier avec des principes généraux qui permettent de comprendre comment le corps fonctionne.

III. Comment remplacer les produits d’origine animale

Le nutritionniste Colin Campbell a dit : “la nourriture carnée est loin d’être une nécessité et au contraire il faut s’en éloigner”. Beaucoup de personnes en particulier les végétariens font l’erreur de remplacer les produits animaux riches en protéines par des protéines végétales comme les légumineuses ou encore les différentes graines et noix.

Mais les graines et les noix sont secs et dépourvus d’eau vitale dont le corps a impérativement besoin parce qu’il en est constitué à hauteur de 80%, elles contiennent plus de protéines que les viandes et contiennent des corps gras qui les rendent indigestes. Beaucoup de personnes n’arrivent pas à les digérer et les retrouve en partie dans leurs selles sans que les graines et les noix aient pu être assimilées par l’organisme.

Je vous conseille de remplacer les produits animaux par des légumes cuits si possible à la vapeur ou à l’eau pour éviter les déperditions de micronutriments. Faites des changements progressivement pour habituer votre corps. Selon l’état de chacun, cela prend plus ou moins de temps de faire ces transitions sans désagrément.

Adrien Lamacchia

Pour plus d’information, je vous redirige vers mon blog : www.santebienetreglobal.com

Trouvé sur https://www.sain-et-naturel.com/