par Laurent Levy
L’Être du Déjà sait la puissance qu’il est et le pouvoir de retournement qu’il a sur sa réalité toute entière. L’Être du Déjà sait que rien n’est anodin dans sa vie. Il reconnait que chaque pensée qu’il pense forme ou précipite son quotidien. Il sait que chaque instant est une respiration, et que chacune de ses respirations est créatrice. Il a reconnu que le tissu de l’univers est la réponse à toutes ses questions, la conséquence de tous ses positionnements. Il marche ainsi dans sa réponse vivante, et dans la dernière version de lui-même, à chaque instant. L’Être du Déjà a tout, se sait un avec toute la Création, et se sert de son incarnation pour vivre sa vraie vie, pour actualiser les couleurs qu’il veut vraiment actualiser, les qualités qu’il est, naturellement. L’ Être du Déjà est vrai, et continue de se rapprocher de l’Être vrai qu’il est et qu’il crée. Sa Pensée est un mariage des paradoxes, et elle surgit de son corps, avec la lumière d’une révélation à chaque fois. Ainsi, il se sait certain et aimé en tout temps.
 
L’ Être du presque se prend encore pour une petite personne à qui la vie arrive. Il n’a pas encore reconnu la force de son libre-choix, et a donc peur du sans-limites qu’il est en vérité. L’Être du presque est en vérité et en essence le même Être que celui du Déjà, mais se prend pour autre chose. C’est la raison unique de son mal-être, mais il a choisi de ne pas le voir, et cherche au contraire à guérir, changer, modifier les situations et événements de sa vie qui lui semblent être la cause de ses problèmes. Il ne remarque pas que le problème est son point de départ, la pensée qu’il rend réelle, le monde qui en découle ainsi que la personne séparée de son but. L’Être du presque trouve sa joie dans l’obtention des choses du monde, à l’extérieur de lui-même, jusqu’à ce qu’il réalise que cette joie n’est pas sa vraie joie, celle qui est, sans conditions.
 
Nous avons tous le choix d’incarner l’un de ces deux Êtres… à chaque instant. En sachant qu’en réalité, un seul d’entre eux est vrai.
 
Vivre en déroulant le déjà accompli est très différent, en fait, de vivre en essayant d’atteindre quelque chose. Il y a une vibration, un sentiment, une tension ou absence de tension entre ces deux choses bien différentes : entre le presque, le bientôt, le pas encore… et le déroulé du Déjà.
 
C’est toute la différence du monde, et c’est, selon nous, la grande et définitive différence entre les deux humanités qui se chevauchent encore jusqu’à ne devenir qu’une : celle de la joie et du déjà accompli.

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