par Lydia
Ceux qui me suivent régulièrement peuvent se demander pourquoi je ne publie rien en ce moment. C’est tout simplement parce que je suis dans l’écoute, l’accueil, l’ouverture et la libre expression des émotions refoulées.
Cela n’a aucun intérêt que je répète inlassablement les mêmes choses au sujet du pouvoir de l’amour, de l’accueil, de l’acceptation parce que c’est quelque chose qui se vit.
Il est question de se dépouiller des croyances et des conditionnements tellement nombreux que les énumérer serait impossible.
Et le but est plutôt de se détacher de tous ces systèmes de croyances basés sur la peur.
La peur elle-même envisagée comme un danger, une ennemie alors que c’est juste une énergie qui par nature a besoin de se mouvoir. Les peurs sont aussi nombreuses et elles génèrent des réactions de lutte, de fuite, de résistance, le besoin de comprendre, de trouver des solutions…
En ce sens elles sont utiles mais elles nous emprisonnent dans le mental, le passé, la souffrance lorsque nous les nourrissons, lorsque nous les rejetons ou lorsque nous les fuyons.
Apprendre à accueillir, à reconnaitre et à laisser cette peur s’exprimer nous en libère, du moins l’énergie peut circuler, peu à peu notre vision de la peur, de nous même, change.
Il en va de même pour toute émotion qualifiée de négative comme la colère, la tristesse qui sont des formes d’incompréhension.
Tant que nous contraignons ces énergies, nous ne pouvons pas être nous-même, nous nous identifions aux masques, nous nous accrochons à toutes sortes de croyances qui apaisent momentanément le mental.
Mais une croyance en amène une autre et bien souvent elle nous conduit à une impasse, soulevant d’autres questions, d’autres incompréhensions. Le mental est ainsi en situation de stress permanent. Et comme le stress est un poison violent puisqu’il génère des sécrétions d’hormones comme le cortisol, notre état de santé s’en trouve affecté.
C’est un cycle infernal qui empêche le corps physique d’être plein de vitalité, d’énergie.
Lorsque nous reconnaissons que les craintes, les interrogations et les réactions émotionnelles sont des expressions naturelles de la condition humaine et quand nous cessons de lutter contre elles, nous ressentons une détente mentale qui impacte notre état d’être, nos corps subtils et finalement le corps physique.
par Lydia
Reconnaitre et accepter ces pensées, ces émotions, comme des processus naturels qui ne nous définissent pas en tant qu’être, nous ramène dans la paix et l’unité.
Sans les nier, sans les rejeter, juste en les considérant comme des expressions légitimes de la peur et de l’incompréhension, la paix va peu à peu s’installer entre tous nos corps.
Ce positionnement nous libère à la fois de l’attachement aux croyances et aux conditionnements mais il révèle aussi notre nature véritable.
Il permet à l’amour de circuler entre tous nos corps, à la paix, la tendresse, la compassion de restaurer l’harmonie, l’unité intérieure. La vibration que nous émettons est plus légère, nous sommes plus ouverts, en paix, plus authentiques et spontanés.
La joie peut se manifester naturellement lorsqu’on ne lutte plus contre l’humain que nous sommes et lorsqu’on lâche les croyances au sujet de notre nature « divine ».
Nous sommes à une période de l’humanité ou la transparence, l’intégrité, la paix et l’unité peuvent rayonner de l’intérieur.
Mais ça n’est pas une paix factice provoquée par un semblant de confort matériel, par le refoulement émotionnel, par la fuite dans des croyances spirituelles.
C’est la paix véritable qui nait de l’acceptation de tout ce que nous sommes et de tout ce qui nous traverse.
Lorsque nous pouvons nous autoriser à être tout simplement un humain conditionné et manipulé par des croyances ancestrales, lorsque nous prenons l’habitude d’observer les schémas de pensées, nous nous détachons peu à peu de ces réflexes conditionnés.
Nous venons en aide au mental, à l’émotionnel et au corps physique lorsque nous les acceptons tels qui sont et les reconnaissons comme des aspects de notre multidimensionnalité qui forment un tout cohérent.
Je ne parle plus trop de l’enfant intérieur parce qu’en fait, le mental, l’émotionnel le représentent. Disons que ce sont les outils d’expression, de guidance et d’apprentissage de l’âme. Avoir de la tendresse et de la compassion pour la détresse du mental face à la réalité, ou à sa façon de percevoir les choses au travers de la peur et des croyances basées sur la séparation et le manque, c’est cultiver l’amour en soi.
Avoir ce même regard, ce même accueil vis-à-vis du corps physique et émotionnel, c’est retrouver l’unité, la sensation de complétude. C’est devenir ses propres parents.
Ce sont des mots qui ne remplacent pas l’expérience.
Accepter de libérer les émotions refoulées, c’est lâcher le passé, c’est être incarné au présent et c’est donner toutes les chances au corps physique de retrouver la santé.
Laisser ces émotions refoulées s’exprimer en toute transparence et les offrir à la source en soi, c’est se libérer des croyances au sujet du divin, des religions, c’est devenir sa propre autorité.
Je m’autorise à exprimer la colère envers l’âme pour ses choix, pour cette enfance si difficile et pour ce qu’elle a entrainé, pour les choix destructeurs qui ont suivi, pour la colère dirigée sur mon corps physique. En le faisant, je libère le sentiment d’impuissance, la pression causée par ce refoulement qui prend tant d’énergie que le corps s’affaiblit.
La seule réalité que je garde précieusement en tête, c’est le fait que les cellules soient programmées pour se régénérer continuellement. Cela évite au mental de trop stresser quand des symptômes physiques apparaissent.
Apprendre à accueillir la douleur, à lâcher prise au sujet des façons d’interpréter une réaction physique, c’est aider le système immunitaire et la régénération cellulaire à s’effectuer. Tout comme le fait d’écouter et de suivre les envies du moment sans juger, sans commenter les comportements liés à la peur. Être conscient de ces comportements c’est déjà s’en détacher.
Le corps émotionnel s’équilibre de lui-même lorsqu’il peut exprimer les émotions sans retenue et sans être jugé par le mental. Le mental s’apaise lorsqu’il n’est plus obligé de contenir les émotions et les pensées de jugement, de peur, les pensées qui sont liées aux refoulement des émotions.
Si je laisse les émotions s’exprimer librement sans y ajouter des pensées, ou sans croire à ces pensées, le mental émotionnel trouve la paix et l’équilibre naturellement.
Ne pas demander au mental d’être surhumain et ne pas bloquer les émotions, ne pas demander au corps émotionnel d’être équilibré, ramène la confiance en soi, en eux.
Savoir que le corps physique réagit à la paix et l’amour émanés, par des symptômes lors du rééquilibrage, de la régénération cellulaire, l’aide en ce sens.
Donc ne pas interpréter les symptômes ou sensations physiques comme négatives, ne pas lutter contre elles, favorise l’ajustement, la guérison.
Les réponses intuitives, les besoins et demandes du corps physiques se manifestent dans l’instant au-delà du jugement, de la notion de bien et de mal par la salivation pour la faim, le bâillement pour le sommeil, des signes qu’on a tendance à ignorer ou dont on n’est pas conscient que c’est la voix de notre corps physique, son langage.
Le désir ou l’enthousiasme pour agir, même si ce désir émane d’une stratégie du mental, est le meilleur moyen de suivre l’inspiration de l’âme associée au corps physique.
Mais il a surtout besoin que le mental soit en paix, rassuré, écouté, lâché dans le sens d’arrêter de vouloir qu’il change. Il a besoin que les émotions soient fluides.
Apprendre à le rassurer en commençant par cesser de croire que c’est lui ou la compréhension intellectuelle qui peut trouver les solutions.
Nous sommes bien plus complexes et complets que cela.
Ce sont tous nos corps qui ont besoin d’être alignés sur la fréquence de l’amour, d’agir dans l’unité, chacun selon ses fonctions propres.
9 03 Je viens du jardin et je remarque une fois de plus que c’est une occupation qui favorise l’alignement des corps, qui permet d’être en symbiose avec la terre, avec notre vraie nature, de suivre naturellement le courant de la vie, sans même en avoir conscience.
Ce qui en témoigne c’est le bien-être que ça procure à tous les corps.
C’est idéal pour éviter de ressasser et comme cela fait appel à la créativité, une joie enfantine s’en dégage. Enfantine dans le sens de non calculée ou sans objet, sans autre raison que le fait d’être.
Apprendre à laisser l’émotion et les pensées dites négatives s’exprimer sans s’y attacher n’est pas facile parce que généralement quand ça arrive on a tendance à culpabiliser et c’est cela qui bloque l’énergie. Ou qui crée une forme de résistance. Surtout quand on sait combien les émotions affectent notre état d’être, notre vibration et quand on veut être en paix mais si on observe les choses on va se rendre compte que peu à peu on est moins déstabilisé par ces mouvements intérieurs.
Ce qu’on appelait avant un genre de crise émotionnel apparait comme une libération, une façon d’être plus souple, plus fluide, plus à l’écoute et surtout moins stressé.
Nous avons été tellement conditionné par la peur et les croyances restrictives qu’il est bien naturel que le mental continue de s’inquiéter. Pouvoir reconnaitre et apaiser le mental, le considérer comme un membre à part entière de l’équipe que forment nos corps, c’est autoriser l’amour que nous sommes à se déployer à l’intérieur.
Quand on cesse de lutter contre ce qui est, de vouloir changer en force, la confiance revient alors même qu’on ne sait pas où on va. Passer des croyances à la confiance en l’âme et en la vie se réalise par la désidentification, la déconstruction des schémas de pensée habituels qu’on ne nourrit plus par des raisonnements.
Dans l’observation objective, on se rend compte que finalement nos choix sont autant conditionnés par les croyances, la peur, qu’ils sont inspirés par l’âme ou le soi. Et par dessus tout, nous faisons toujours de notre mieux. On ne contrôle rien du moins notre mental n’a pas ce pouvoir mais nous pouvons être plus ouvert, plus souple simplement en acceptant ce qui est et ce que nous sommes maintenant.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr
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