par Ozalee
Il y a des choses que tu sais. Des choses que tu as toujours su. Des choses que tu as voulu cacher. Des choses qui pourtant ne peuvent être tues. Et vient cette montée: d’énergie, d’émotion, de flux. Et tu te demandes: que dois-je faire? Et si je te disais qu’il ne s’agit pas de la bonne question? Si je la remplaçais par: que veux-je faire? Quelle action sera assez juste pour refléter mon intérieur à l’extérieur? Car il ne s’agit que de ça. Être aligné. Entre ciel et terre, mais surtout entre subtil et tangible. Le mensonge – même par omission – n’a plus sa place, et se voit remplacer par une vérité brute et vivante.
Tu comprends mieux? Mieux ce qu’est la vie? Mais acceptes-tu que tu ne contrôles rien et que tu n’as jamais rien contrôlé? Est-ce que le fait de te le dire vient t’apaiser? Après tout, la pression que tu te mets au quotidien n’a pas de raison d’être si tu ne contrôles rien, non? Mais allons plus loin ensemble veux-tu? Ne pas te mettre de pression ne veut pas dire ne pas être responsable. Cela veut seulement dire te sentir plus léger. Est-ce que tu as un devoir à faire ou à être quelque chose? Dans l’absolu non. Il n’y a pas d’obligation. Alors pourquoi, vas-tu me demander, ressens-tu une urgence dans ton ventre? Pourquoi passes-tu par des moments d’enthousiasme, avant de retomber dans des émotions qui viennent – disons le poliment – t’enquiquiner? Parce-que tu vis des ajustements depuis le début de cette année. Et pour s’ajuster, il convient de tout expérimenter, même dans le désordre, qui suit au final une logique universelle bien précise. Mais là n’est pas notre sujet. Le nôtre est que tu prennes conscience de tout ce qui t’alourdit, de tout ce qui t’emprisonne afin de t’en libérer.
Il y a plusieurs clefs pour parvenir à une libération. Certains vont avoir le goût – et les peurs qui vont avec – de s’exprimer. Dire les choses, c’est un acte de partage de sa réalité, mais c’est aussi un acte qui donne l’impression de se limiter. Pourtant, sais-tu le nombre de messages qui ouvrent les portes des consciences? Tu dois en avoir une certaine idée. Mais oui, nous savons également le nombre de messages qui créent une ribambelle de jugements. Nous t’en avions déjà parlé des jugements. Ils ne sont que le reflet de celui qui les prononce. Alors? Et bien ne t’en préoccupes pas outre mesure, nous sommes là pour chacun, et sois assuré que tout le monde expérimente ce que de droit. Parce-qu’il y a des droits dans la vie. Et celui d’expérimenter avec ou sans conscience est acquis de tous.
En cette pleine lune, ce que tu avais réussi à contenir jusqu’à présent déborde. Tu es le seul qui puisse te libérer, en agissant dans le sens de cette nouvelle énergie que tu ressens. Il ne s’agit pas ici de tout faire péter, mais bel et bien de laisser éclater – à savoir laisser l’éclat en toi transpercer – les carapaces qui tenaient encore en place. C’est une autre clef pour te libérer. Ne plus être dans la lutte, mais bel et bien dans l’acceptation de ce que tu ne comprends pas. N’aie pas peur ici des répercussions, mais acclame les. Les choses ne se passent jamais totalement comme tu l’imagines, et pourtant tu gagnerais en légèreté à ne pas toujours prétendre du pire. Permets-toi de te libérer de ces croyances alourdissantes, ou de la peur de l’inconnu. Oui tu ne sais pas de quoi demain sera fait, mais en quoi cela est-il si effrayant? Oui, certains pensent savoir au contraire de quoi demain sera fait. En quoi cela est-il si rassurant? À un moment il convient de ne pas que se regarder en face, mais bel et bien de plonger en soi-même.
Pendant longtemps tu as pu aimer te poser des questions…mais qu’en est-il des réponses? L’enfant s’interroge-t-il sur le sens de la vie? Ou au contraire vit-il? Se demande-t-il pendant des jours si la porte est fermée, ou bien va-t-il immédiatement essayer et voir ce qu’il en est? Il est temps toutefois d’être dans une action posée, et non précipitée. Nous savons que certains ressentent des tensions intérieures, mais nous savons aussi que vous faites des expériences qui vous transcendent. Bien sûr qu’il est tentant de se rattacher à ce qui est connu, et il n’y a pas de contre-indication à cela, à moins que vous souhaitiez vivre quelque chose de différent? Alors faites quelque chose de différent. Il y aura des réactions différentes, cela éveillera des parties de vous différentes, donc méconnues, et vous continuerez à vous ouvrir, à grandir, à vous élever (s’alléger). À moins bien sûr que vous ayez peur de souffrir, peur de ce que vous allez découvrir en vous, et que l’apparence est ce qui vous apparaît encore comme ce qu’il y a de plus sûr…
Et vous savez quoi? C’est votre choix. Il n’y en a pas un pire qu’un autre. L’important c’est comment vous vous sentez avec ce choix ou ce non choix. Soyez honnête et intègre avec vous-même. Prenez le temps de construire sur des bases solides. Prenez le temps de vivre, d’expérimenter, de contempler. Pour ça, cessez de courir. Tout est déjà en vous.
Parfois, l’horizon semble tellement plat, qu’il paraît inexistant. N’est-ce pas pourtant ce qu’on appelle l’union?
Auteur: Farah Sahbi – Ozalee
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