par Martine Lacoste
En Tant que femme, en tant qu’homme, puis-je reconnaître la part du collectif que je porte en moi, et qui a besoin, en ce moment-même, d’être reconnue, accueillie, libérée, transmutée, lâchée ?
La haine extérieure observée et jugée pourrait-elle être le reflet d’une haine intérieure réprimée et refoulée en même temps qu’un résiduel de haine véhiculé par le collectif planétaire, porté et parlé par une grande majorité d’hommes et de femmes tombés dans le déni de leur énergie de Vie ?
Les hommes comme les femmes dans l’ignorance d’être Pure Émanation de la Source d’Amour Absolu et par conséquent privés de Sa lumière salvatrice ont contribué à leur asservissement et à leur enfermement. Cet enfermement séculaire a généré par les expériences qui y sont rattachées des réactions en chaîne aux épreuves, blessures et plaies ouvertes que tous ont transporté de vie en vie jusque dans celle-ci.
Ce passif constitue encore chez une large majorité d’hommes et de femmes un lourd amalgame émotionnel constitué d’angoisse et de peur, de tristesse et de chagrin, de colère et de rage, de ressentiment et d’amertume et dans les cas extrêmes de désespoir aboutissent en des pulsions destructrices, un déni de vie anesthésiant et stérilisant toute impulsion créatrice issue des profondeurs naturelles et intemporelles de l’être originel.
Ces expériences perpétuées ont engendré un résiduel mémoriel aujourd’hui incompressible puisqu’ est venu pour le féminin et le masculin le temps de reprendre leur juste place dans l’Ordre Universel qui soutient le Ciel et la Terre.
En ce temps de délivrance, de libération de toutes les formes d’enfermements et d’auto-enfermement de l’Impulsion Créatrice et du Mouvement Fondamental de Vie contrariés au cours des nombreux siècles écoulés, les hommes comme les femmes ont en charge d’accueillir et de transmuter en leur divine matrice, les douleurs et les lourdeurs accumulées et mémorisées par la planète Terre elle-même, de cycle en cycle jusqu’à celui-ci.
La Terre dans son mouvement ascensionnel libère et transmute les mémoires portées par le collectif des générations passées qui sont reçus et maintenant ressenties au cœur des matrices masculines et féminines telles de véritables tsunami qui les ébranlent en même temps qu’elles les lavent de toutes les violences et maltraitances d’un passé empreint d’un obscurantisme obsolète prêt à être expurgé.
Ce temps de grand nettoyage est à la transformation et à la dissolution tant intérieure qu’extérieure de schémas comportementaux ayant conduit l’humanité dans une véritable ornière.
La clé de guérison de la non-communication avec soi, avec l’autre réside dans l’accueil et l’acceptation de cette poussée évolutive emportant sur son passage le résiduel de violence qui remonte à la surface, telle une lave incandescente. Voir en cette violence manifestée l’enfantement d’une non-violence prête à être partagée est le point de départ de nouveaux modes relationnels issus de l’Amour en Soi et pour soi et non d’une obéissance et d’une soumission aveugle à des concepts, des règles, des lois.
Dans ce Havre de Paix intérieur dans lequel chacun est invité à communier avec lui-même pour y embrasser Ombre et Lumière, est immédiatement transmuté le non amour, le non retour.
La clé de transmutation de ce masculin / féminin collectif contrarié, contracté, blessé, ignoré, rejeté, réside en la capacité à laisser passer, sans s’y agripper, ces vagues d’accouchement de Soi à travers soi, aussi intenses et bouleversants soit-elles, ce mouvement ascensionnel de la Terre nous portant à reconnaître et chevaucher la Puissance Créatrice Universelle souterraine avec Bienveillance, Amour et Douceur, sans tenter d’en contrôler le débit, dans un Abandon Total à ce qui se vit et surgit en Soi à chaque instant.
Avec tout mon Amour
Martine Lacoste
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Source: La Presse Galactique