par Aline Tardif

Nos relations fourmillent d’occasions de découvrir nos forces et nos zones de vulnérabilité. Vous savez, ces zones sensibles qui causent des frictions dans nos interactions avec les autres et qui peuvent faire mal et faire du mal. Sans trop savoir pourquoi, tout à coup on se sent blessé, on se met sur la défensive ou on cède au désir d’attaquer croyant que ça va nous soulager.

Est-ce bien le cas?

 

Voici 4 secrets pour revenir dans sa propre puissance et éviter un lot de souffrance inutile.   Je les utilise avec bonheur et mes clients les apprécient beaucoup aussi.  Alors il me fait plaisir de vous les partager!

Clé #1 : Prenez l’entière responsabilité de ce que vous ressentez.  Souvenons-nous que les autres ne sont pas la cause de ce que nous ressentons.   Aussi longtemps que nous pensons que ce sont les autres, nous leur accordons énormément de pouvoir. Les autres peuvent déclencher de fortes émotions en nous mais c’est l’interprétation que nous faisons de ce qui se passe qui génère nos émotions.  Cette réalisation nous permet d’observer nos interprétations et  les choisir en fonction de notre mieux-être et de notre évolution.  Ça, c’est récupérer son pouvoir!

Clé #2: Adoptez une perspective positive face à tout problème relationnel

Nos relations sont comme la température : elles présentent parfois de grands écarts non désirés ! Lorsqu’un problème survient, au lieu d’en faire un drame, de vous faire des reproches ou d’en faire aux autres, je vous propose d’essayer ce processus :

  • Focalisez sur ce que vous faites de BIEN, par exemple votre qualité d’écoute, le temps et la présence que vous offrez aux autres, les soins que vous prodiguez aux personnes que vous aimez. Vous ne faites pas cela pour nourrir du ressentiment à leur égard mais pour vous souvenir que vous avez déjà réussi à offrir  votre soutien et votre présence aimante à quelqu’un. Cela vous empêchera de vous faire des reproches que vous auriez envie inconsciemment de projeter sur l’autre ou les autres.
  • Mettez le doigt sur ce que vous aimeriez changer. Demandez-vous : « Qu’est-ce j’aimerais faire différemment ? » Cela vous permet de prendre conscience de ce qui est en train de se passer, de prendre un peu de recul pour vous distancier des émotions fortes et d’accepter la responsabilité de ce que vous ressentez. C’est quelque chose qu’il est souvent difficile de faire sur le champ mais qu’on peut toujours faire après coup pour mieux se préparer à une situation semblable… qui ne manquera pas de survenir !
  • Identifiez ce que vous pouvez mettre de côté, par exemple une peur, la tendance à vous comparer, l’intolérance, la jalousie, la colère, la timidité, tous ces traits caractériels qui essaient de vous faire croire que vous êtes en danger et qui ne font pas ressortir le meilleur de vous.

Clé #3 : Amusez-vous de ce qui vous dérangeait auparavant

Nos relations sont vivantes. Elles ne peuvent pas toujours être calmes et paisibles. La joie et la tristesse, l’harmonie et la discorde, les satisfactions et les frustrations y sont inévitablement présentes. C’est normal et sain !

Pourtant nous avons tendance à nous accrocher à ce qui est agréable et à opposer une résistance à ce qui l’est moins. Les malentendus, les conflits, les incompréhensions, les injustices, bref les difficultés de toutes sortes font partie de la vie. Opposer de la résistance ne fait qu’envenimer la situation et nous faire souffrir plus longtemps.

Souvenez-vous que chaque personne essaie de survivre du mieux qu’elle peut. Lorsqu’elle gémit, se fâche et crie, imaginez-vous en train de la regarder comme vous regarderiez un bébé qui n’arrive pas à verbaliser ses besoins. Essayer de découvrir les besoins de l’autre, sa souffrance, plutôt que de juger, va vous aider à manifester de la compassion.

Faites-en un jeu. Appréciez toutes les occasions de régler des différents, de tester vos suppositions, d’écouter pour mieux comprendre et, au bout du compte, de vivre en paix avec vous-même et même souvent de resserrer les liens.

Clé #4 : Aimez vos contrastes

C’est la partie que je trouve la plus difficile ! Ce serait tellement merveilleux d’être parfait et de vivre dans un monde parfait !

Pourtant, les contraires existent en chacun de nous. C’est aussi naturel que la pluie et le beau temps. Accepter ce fait, c’est faire un grand pas pour se libérer du jugement.

Ce que nous aimons chez les autres et ce qui nous rebute illustre ce qui se passe en nous. Ce n’est pas toujours agréable à constater, mais c’est précieux et révélateur ! Seul, nous ne pourrions pas prendre conscience de tout notre potentiel. Et ce potentiel est fait d’ombre et de lumière.

Comme le dit Deepak Chopra : « …nous ne sommes pas imparfaits parce que nous avons des traits de caractère négatifs. Personne n’a uniquement des côtés positifs. Reconnaître que nous avons des aspects négatifs signifie simplement que nous sommes complets ».

Il est bien agréable d’observer chez les autres nos côtés lumineux. Nous avons tous cependant nos côtés moins reluisants. Les autres aussi. Cela ne fait pas de nous des êtres imparfaits. Bien au contraire. Plutôt que de refuser d’admettre nos caractéristiques plus sombres, ce qui nous amènerait à les projeter sur les autres, nous gagnons énormément à saisir les occasions de découvrir nos petits démons intérieurs à travers nos relations pour mieux les apprivoiser.

Ce qui est encourageant, c’est que plus nous parvenons à être bienveillant avec nous-même, plus nous devenons capable d’être bienveillant avec les autres et plus nous attirons leur bienveillance !

Alors vive les relations! Gratitude envers les personnes qui nous mettent au défi!

Aline

Source: http://alinetardif.com/