« Quand vous vivez et quand vous voyez que vous êtes le Tout, c’est l’Amour. Quand vous voyez que vous êtes Rien, c’est la Sagesse Et entre les deux coule ma vie ». Cette phrase, vous pouvez bientôt tous vous la répéter, parce que c’est comme cela. Alors de grâce, quand vous voyez des éléments saillants qui se manifestent, comme des douleurs violentes, inflammatoires, vous voyez votre humeur malgré la résurrection que vous avez vécue, qui commence à faire le yoyo ou à vous faire des trucs bizarres, à ce moment-là, c’est très simple. Quoi que vous dise votre humeur, quoi que vous dise votre corps, vous l’avez vécue votre résurrection, en partie même seulement. Elle est là. Faites l’effort surhumain, qui va vous sembler surhumain mais c’est ridicule après, de sortir de ce que vous vivez qui semble vous prendre toute la conscience, et puis « hé ho, je suis là », c’est tout, sans animosité, et vous le vivrez. Et j’en suis sûr. Ce que je vous dis, ce ne sont pas des mots. Je ne peux pas vous dire « mes paroles ne peuvent pas échouer », mais je peux vous dire simplement que cette conscience-là ne peut pas échouer. C’est impossible. Parce que c’est notre nature.

Même s’il y a des rébellions, des bribes de l’individu, vous ne pouvez pas en tenir compte. Et c’est ce qui se passe même pas rapport à vos humeurs et vos douleurs, c’est pas un déni, encore une fois de quoi que ce soit, mais vous allez constater que tout ce qui faisait saillie au niveau du corps, au niveau des limitations, même physiologiques, n’existe plus, réellement et concrètement. C’est à vous de le vérifier. Ne croyez pas ça, mais si je vous le dis maintenant, ce n’est pas un rêve futur ou dans dix ans, c’est maintenant. Ça ne tient qu’à vous. Et alors ne vous mettez pas martel en tête pour que ce que j’appelle les pleureurs et les pleureuses, c’est pas méchant hein. Les pleureurs et les pleureuses, ce sont ceux qui, sans le vouloir, tournent en boucle, malgré qu’ils ont vécu les vibrations, le Feu du Cœur et tout, et qui dans certains épisodes, certains frères et sœurs, se retrouvent à vivre une espèce de désespoir ou de malheur absolument invraisemblable, qui n’est que le deuil de leur propre personne. Même s’ils disent « je veux partir ». Ben oui, tu veux partir, tu vas partir, mais fais ton deuil avant. C’est ce qui se passe, rien de plus, rien de moins. Et même si ça vous semble dramatique, vous en rirez très vite. Très, très vite. Parce que vous ne pouvez pas résister à la pression de l’Évidence, maintenant. Vous ne pouvez pas résister, même si vous vous opposez à la Vérité qui est là.

Et quand je dis voir clairement les choses, c’est déjà passé, non pas de voir votre vie, vos malheurs, votre douleur et autre, c’est voir à l’intérieur l’Évidence qui est là. Et je vous garantis que chaque jour, au travers même des marqueurs qu’on a, les moments de paix, les moments de joie sans objet vont devenir une réalité quotidienne, à tel point que ça devient tellement linéaire cet état-là, que vous ne pouvez plus différencier quoi que ce soit, c’est-à-dire qu’il ne vous semble exister aucun moment, dans vos journées, dans vos nuits, qui est exclu de l’Amour ou qui est rempli de la personne. Vous voyez ?

Extrait de entretiens avec BIDI avril 2018