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par Frank Hatem

L’homme est un aimant. On a ici largement évoqué le fait que tout est magnétisme, uniquement magnétisme, et si vous n’en êtes pas encore convaincu, rien ne vous empêche de recommencer au début. Car cela est démontré de façon incontournable, et toutes les hypothèses physiciennes supposant qu’il existerait plusieurs forces ou champs d’énergie dans la nature sont des théories provisoires qui un jour ou l’autre seront réunifiées pour reconnaître LE Principe unique, magnétique, perpétuel. Pour les réunifier, il faudra bien entendu en éliminer beaucoup qui n’ont aucun fondement réel.

Voilà une chronique qui semble commencer avec beaucoup « d’arrogance », mais on a l’habitude ici d’appeler un chat un chat. En toute simplicité.

On ne peut pas toujours tout redémontrer, il faut avancer. Et avancer c’est tirer des conséquences utiles au quotidien de la compréhension profonde de l’origine de l’univers, de l’Etre, de l’humain. Si on veut étudier vraiment la question, on ira voir le livre « Et l’Univers Fut » (Editions Ganymède. Ce livre n’est pas distribué en librairie).

On sait désormais que le magnétisme est l’éternel produit du paradoxe du néant. La nécessité de l’impossible infini. Et qu’il en découle la finitude universelle. La discontinuité : des particules et des mondes séparés les uns des autres, des individus isolés les uns des autres, des vies et des morts qui se succèdent, des jours et des nuits, du mal relatif au bien, l’univers relatif à moi, l’espace-temps etc.

Et chacune de ces finitudes est constituée de la dualité dont elle est issue. C’est-à-dire qu’il n’y a rien qui soit autre chose qu’un aimant complet pourvu de ses deux polarités magnétiques. On peut les appeler un « Nord » et un « Sud », l’essentiel étant que ces deux contraires de principes (la Genèse commence « dans les Principes ») sont inséparables (et de comprendre pourquoi). En tant que contraires ils se manifestent par la répulsion, en tant qu’inséparables, ils sont en attraction. Attraction et répulsion, c’est ce qu’on appelle le « magnétisme ». D’autres parlent d’ « électromagnétisme », mais cela n’a rien d’électro.

L’important est d’avoir compris qu’il n’y a pas de différence entre les deux pôles. Ce ne sont pas des réalités différentes. Ce sont deux fonctions incompatibles mais indispensables de la même réalité. Il ne s’agit nullement de Physique. Le magnétisme n’est pas une énergie physique. C’est purement métaphysique. La meilleure preuve que cela n’a rien de physique est qu’on peut diviser un aimant à l’infini, on aura toujours des aimants complets munis de leurs deux polarités. Si c’était des forces physiques, lorsqu’on coupe un aimant (qui a deux polarités positionnées dans l’espace – pour comprendre pourquoi, il faut se reporter au livre cité), on se retrouverait avec une polarité dans un morceau, et l’autre polarité dans l’autre morceau. Ce n’est pas le cas. Les deux morceaux ont toujours leurs deux polarités. De même lorsqu’on réunit deux aimants ayant chacun deux pôles : on ne se retrouve pas avec quatre pôles, ce qui serait le cas s’il s’agissait de réalités physiques. On a constitué un seul aimant qui a SEULEMENT DEUX PÔLES. Du coup, tout est constitué d’aimants (particules), mais tout n’a que deux pôles. Comme le haut et le bas.

C’est tout à fait incroyable mais c’est ainsi. Le mental déteste ces invraisemblances qui le perturbent au niveau de son pouvoir sur les choses. Trop intrigué, il préfère laisser cela de côté et ne plus y penser ni s’interroger.

C’est cette réalité métaphysique qui produit le prodige que deux corps peuvent s’attirer à distance par interpénétration des champs trouvant ainsi leur unité foncière pour laquelle ils sont faits. C’est vraiment inouï, quand on y pense, que deux objets puissent s’attirer ou se repousser. Sans aucun lien physique entre eux. C’est parce que les objets, eux non plus, ne sont pas physiques. Puisque ce sont des aimants.

On a le droit évidemment d’inventer tous les liens physiques que l’on veut, puisque jamais, ô grand jamais, la Physique n’a pu capturer ce lien, le définir. Il n’y a rien de physique à capturer, le physicien n’a rien à faire avec le magnétisme. Et il n’a évidemment aucune idée de ce dont il s’agit en fait. Si vous êtes d’avis contraire, il faudra le justifier, et trouver UNE au moins explication physique de l’attraction magnétique ou de la répulsion, une définition qui tienne debout. Et un physicien au moins qui puisse l’expliquer sans hypothèses. Il n’y en a aucun, ils ne peuvent que constater l’attraction, la décrire et la mesurer. Ce n’est pas en donnant un nom aux choses qu’on en rend compte.

On a déjà dit ici que la cause de cette difficulté à comprendre provient de l’attachement aux prérogatives du mental. Le mental est fait pour défendre l’ego. Donc il participe du phénomène de REPULSION qui nous sépare de l’univers. Ce n’est donc pas sur lui qu’on peut compter pour établir une connaissance unitaire, donc reconnaissant qu’il n’y a pas de réalité extérieure à la conscience. Reconnaître cela est le seul moyen de comprendre (si l’univers est extérieur à la conscience, il n’y a évidemment aucun moyen de l’appréhender). Bien entendu, toutes les sciences physiciennes et mathématiques reposent sur le mental. Ce qui interdit donc d’aboutir. Le séminaire du 13 octobre en Seine et Marne peut donc être utile aux chercheurs qui ont compris qu’ils doivent sortir du mental et trouver la porte d’accès à d’autre dimensions d’eux-mêmes, celles où la Connaissance va de soi.

Donc on n’y échappera pas, nous sommes des aimants, comme tout le reste. Tout ce qui est est le même être, constitué de la même chair : l’énergie. Il y a le fait d’être, et c’est tout. Imaginer plusieurs énergies est absurde. Si les particules qui constituent notre corps, qui sont en fait les particules dualistes constituant notre esprit dualiste (dualisme implique discontinuité), sont des aimants, évidemment nous aussi, constitués de tous ces aimants, nous sommes des aimants. Et tout le reste à l’avenant. Il n’y a que des aimants dans l’univers, et l’univers est un aimant à la recherche inaccessible de son unité malgré sa dualité. Le Yin et le Yang qui n’arrivent jamais à être le « Tao », le « Tout » infini. C’est pour cela qu’ils tournent à la poursuite l’un de l’autre. Comme la Terre, le Soleil, ou quiconque.

Quand on regarde un aimant de « l’extérieur », on observe ses deux polarités. On est obligé de les constater car on ne peut pas intégrer ses deux aspects : sa forme et sa force : son corps apparent et sa conscience. La conscience on la rejette, c’est le corps qu’on attire et veut intégrer, et donc on donne aux deux pôles une matérialité, illusoire certes, mais irrémédiablement apparente.

L’aimant, lui, ignore ses deux polarités personnelles. Il n’a conscience que de lui-même : conscience. Et ressent comme un objet extérieur son corps « matériel », qu’il gère comme il peut. Le mystère de l’incarnation est magnétique.

On l’a déjà expliqué : à aucun moment la conscience n’a conscience de la répulsion. Car la répulsion est à l’origine de la conscience, et donc il n’y a conscience qu’une fois que la répulsion a agi. Par contre elle ne peut qu’aimer, ressentir l’attraction. Une fois qu’elle est, c’est pour annuler la répulsion par l’attraction. C’est sa seule possibilité. Même si elle s’y prend parfois comme un manche, et semble tout sauf amour lorsqu’elle tente de prendre sans douceur ou sans empathie. L’aimant est donc totalement habité par l’attraction et ne se comporte qu’en fonction d’elle. Il ne vit pas autre chose. Il ne se rend pas compte qu’il repousse, tout comme nous ne nous rendons pas compte que nous créons l’univers « extérieur ». Nous avons seulement l’impression de devoir l’intégrer. Nous, lorsque nous regardons les autres fonctionner de l’extérieur, nous voyons les deux fonctions agir. Nous voyons la répulsion chez les autres, c’est pourquoi on les juge, on les déteste ou on les rejette, mais nous ne la voyons jamais en nous. Nos intentions sont toujours pures. « JE ne suis qu’amour, et pourtant les autres ne me comprennent pas…

Il en est même qui, dans ma vie, ont osé m’abandonner ! Ils sont vraiment méchants. »

Eux tomberaient de haut si on leur disait qu’ils n’ont pas fait cela par amour !

Ces problèmes relationnels se retrouvent partout, entre parents et enfants, entre conjoints, entre amis, entre ennemis etc. Tout cela c’est pareil. C’est le modèle de l’aimant, il n’y en a pas d’autre.

Comprendre c’est guérir.

Alors souvent, en tout cas quand on a déjà bien étudié la Métaphysique ou les Lois de l’univers et de l’esprit, on se demande pourquoi, si tout est aimant, nous n’avons pas deux polarités physiques en tant qu’être humain, pourquoi un arbre n’a pas deux polarités, un chat, ou n’importe qui ou quoi.

Mais bien sûr que si, nous avons ces deux polarités, et elles sont tout à fait physicalisées. Elles ne sont pas sous la forme à laquelle on s’attend car on ne sait généralement rien, en fait, de ce qu’est le magnétisme. Quand un aimant ou une planète est très magnétique, on SAIT que cela a deux pôles mais en fait on ne les voit jamais. On le sait par rapport à d’autres objets : une aiguille aimantée, un autre aimant, une autre planète ou un astéroïde. Mais en réalité aucun pôle ne se voit. Et personne ne peut le capturer, dire : « il est ici, je le tiens ». On pourra creuser la Terre autant qu’on voudra, on ne trouvera jamais son pôle Nord ou son pôle Sud, car il n’est pas physique. Il n’est que la résultante de tous les minuscules aimants qui la composent. Dont d’ailleurs nous faisons partie. Il n’y a pas que les particules atomiques.

 

Et en chacun de nous, bien malin celui qui arriverait à circonscrire un de nos pôles et de l’extraire ! Il est donc normal, a priori, de ne pas penser quand on rencontre quelqu’un qu’on rencontre un aimant muni de deux polarités physicalisées.

Ce qui ne les empêche pas d’être là et bien là, et d’être parfaitement physicalisées. Même insaisissables. Voilà qui vous intrigue peut-être fort. Vous vous demandez sans doute : « mais où donc peuvent bien se situer mon pôle Nord et mon pôle Sud ».

Si vous faites la planche sur une étendue d’eau calme, sans faire intervenir aucune volonté, et en l’absence de perturbations, vous aurez tendance à vous orienter Nord-Sud comme une boussole. Comme un morceau de bois. C’est pour cela qu’on dort mieux tête au Nord. Si on dort en travers par rapport à l’axe, toute la nuit le corps aura envie de se remettre dans la bonne orientation, sans y parvenir évidemment, ce qui empêche le sommeil d’être vraiment total.

Alors on ne va pas vous faire languir plus longtemps : vos deux polarités « physiques » ce sont votre regard et votre hara. Le Hara est le centre énergétique qui se situe quelques centimètres sous le nombril, à l’intérieur, mais en aucun « lieu » particulier, ce qui fait qu’un biologiste niera son existence. De même qu’un spéléologue pourrait nier l’existence du pôle Nord de la Terre, ne le trouvant nulle part.

Votre regard c’est toute votre énergie tournée vers l’extérieur. « Reflet de l’âme ». C’est le pôle de la conscience, de la REPULSION puisque c’est là que se situe le sentiment d’espace : tout m’est extérieur et je suis au centre de cet infini potentiel.

Si vous n’avez pas lu nos précédentes chroniques et ne voyez donc pas le rapport entre la répulsion et la conscience, il n’est que temps. Tout cela est évidemment abondamment détaillé dans « Et l’Univers Fut ».

Selon les conventions habituelles, on peut donc dire que le regard est le pôle Nord de notre être. En effet, on observe que le champ magnétique est expulsé du pôle Nord d’un aimant comme la Terre, pour pénétrer par le pôle Sud, constituant un « tore », une forme dynamique volumique qui englobe tout l’être en passant par l’axe Sud-Nord à l’intérieur pour contourner l’être tout autour en sortant par le haut et rentrer à l’intérieur par le bas. On a beaucoup de représentations de ce « tore » qui est une forme dynamique absolument universelle. Il n’y a que des tores dans l’univers.

Notre champ sort donc par le haut (châkra couronne) et rentre par le châkra racine, et ce mouvement est perpétuel. Il n’y ni commencement ni fin. En fait ce n’est pas nous qui constituons ou engendrons ce champ, c’est ce champ qui nous constitue. En chaque point de l’infini, il a vocation à être, et petit à petit les masses s’agglutinent et constituent des tores plus importants. Comme on l’a déjà dit, c’est la relation qui engendre les polarités, non l’inverse.

Regard et Hara sont donc les conséquences de ce mouvement qui est la manifestation naturelle du paradoxe du néant, autrement dit de l’énergie magnétique. Ce sont les localisations géographiques d’un mouvement énergétique (qui évidemment ne consomme rien, c’est l’énergie libre de l’univers. Certains ont même fait des moteurs avec).

Le regard est donc le pôle qui expulse, qui rejette. C’est le phénomène de conscience qui place l’univers à l’extérieur de soi en apparence ALORS QU’IL EST EVIDEMMENT INTERIEUR. C’est le pôle « YIN ».

Tout ce qui est Yin disperse l’énergie.

Le Hara est le pôle « YANG », c’est l’intériorité. Il correspond donc à l’amour, qui concentre l’énergie, qui ramène l’univers à soi. Attraction.

Evidemment on s’identifie davantage à son regard qu’à son hara. Il est même difficile de se sentir « dans son hara ». C’est pourtant l’exercice de base de tous les arts martiaux japonais. On est donc « perché » dans son mental, avec la difficulté habituelle d’être dans son corps, pour beaucoup de gens.

Vous avez déjà compris, toute l’évolution individuelle consiste à s’identifier davantage au Hara, au regard intérieur, qu’au regard extérieur. A cesser de créer l’illusion et de la juger, et au contraire intégrer toute chose comme une partie de soi.

Le Hara est le pôle de l’incarnation. Tant qu’on n’est pas totalement incarné, on ne peut être spirituel. S’incarner totalement est l’école de la vie. Il ne sert à rien de chercher à se spiritualiser à tout prix. On ne se spiritualise que lorsqu’on s’inscrit dans la matière, s’unit à la matière, car il n’y a de spiritualité que dans la relation à la matière. C’est l’unité avec la matière qui est la réalisation, et non la recherche d’un esprit supérieur qui n’a aucune réalité et est souvent une hypertrophie du mental. S’unir à la matière, c’est cesser de la rejeter, reconnaître que c’est elle l’esprit. La matière est la forme de ma conscience, non un objet de conscience.

Comme dit Loïc : « pour monter très haut, le plus court chemin c’est d’aller le plus bas possible ».

La recherche de l’infini (en haut) est un leurre, on ne l’atteint jamais, on est toujours au milieu du gué.

La seule voie est l’Alchimie, c’est-à-dire la confrontation à la matière jusqu’à vibrer avec cette dernière et pour cette dernière : les autres ; le monde. C’est à cela que l’Illusion sert. Sinon à quoi bon créer l’univers si c’est pour le fuir au profit de chimères ? On ne crée le monde que pour s’unir à lui.

Toute l’humanité, ou presque, souffre de cette incapacité à s’incarner vraiment, à vivre au niveau du Hara, et a tendance à s’identifier au Mental, ce qui est propre à l’humain. C’est de cela qu’on doit sortir si on veut entrer dans le Causal, prochaine Dimension.

Alors comme le Hara revendique, esseulé et abandonné qu’il est, on est obnubilé par les besoins sexuels. En fait l’appétence sexuelle est l’appel du Hara délaissé. C’est un autre aspect des choses par rapport à ce qu’on a dit dans une précédente chronique. Le sexe est encore plus le lieu physique du Pôle Sud comme les yeux sont celui du Pôle Nord. Comme on est mal incarné, ce n’est presque que grâce au sexe qu’on est parfois un peu en contact avec le corps, la « matière absolue ». Faute d’être dans le Hara, on peut en devenir obsédé, puisqu’on n’est quasiment que mental.

Si je suis dans le Hara, alors évidemment je suis amour, je ne peux pas faire autrement, même si cela ne se voit pas parce que je ne cherche pas partout à m’agripper à ce qui me manque. Si je suis dans le Hara, alors je suis branché au reste de l’univers. Mon intuition est beaucoup plus grande. Mes capacités créatrices aussi. Comme je ne suis donc pas en manque et ne souffre pas de solitude, les sollicitations abondent, car les autres sont attirés, les autres que je ne recherche pas car je les aime déjà sans avoir besoin de vérifier : je n’ai pas besoin de m’unir, de partager, car c’est déjà fait vibratoirement (évidemment il suffit d’être dans l’entourage d’une telle personne pour avoir l’impression qu’elle a déjà tout donné alors qu’elle n’a pas levé le petit doigt). Cette indifférence à la solitude est la meilleure des protections occultes, car toute entité invisible en recherche de corps se sentira métamorphosée, et l’absence de besoin de partager le pouvoir et la volonté (dans l’univers qu’on vit) est un non-appel à toute incursion, un véritable bouclier psychique.

Si je ne suis pas dans le Hara, je suis dans la dispersion énergétique, et donc dans le stress. Le stress consiste à laisser son énergie happée par des désirs contradictoires, des volontés allant dans des directions différentes et contraires, et cela ACIDIFIE les humeurs, et c’est la porte ouverte à toutes les maladies dégénératives, ou pire : génétiques. Car à force de contrarier le désir universel d’amour qui est en chacune de nos cellules, à force d’en disperser l’énergie au lieu de la concentrer sur un but d’unité, même les chromosomes finissent par être atteints. Ce désir de dispersion, cette identification à la répulsion en nous (encouragée par une alimentation « yin » – alimentation dénaturée donc détournée de son but – ou par toutes les influences négatives extérieures, informations, pollutions électromagnétiques et chimiques, émotions etc.), cette identification à la répulsion donc, est totalement liée à l’attachement à l’ego. L’ego est la manifestation de la dispersion et de l’éclatement, et est en retour exacerbé par les influences Yin. Au contraire, le Soi est l’unité, c’est pourquoi être dans son Hara, c’est « être zen ». Le contraire du stress.

On en reviendra toujours à la même chose : la solution unique à tous les problèmes est la fin de l’identification à l’ego au profit du Soi, et cela passe tôt ou tard par la compréhension de ce que c’est que soi, seule façon de réformer le mental pour qu’il devienne un serviteur et non plus un maître.

Le Pôle Sud aura gagné, non pas que le Pôle Nord sera mort, mais que la séparation (le « Diable ») sera consciemment au service de l’Unité infinie (« Dieu »).

Tout se passe dans notre esprit, face à nous-mêmes.

Alors de quels moyens disposons-nous pour nous centrer dans le Hara et laisser un peu ce mental à ses activités subalternes ?

1°) COMPRENDRE. Voir. Saisir. Ne plus être dupe de l’ego. Trouver évident que dès l’instant où j’ai conscience d’une chose, c’est que cette chose n’existe pas, qu’elle est intérieure à mon esprit, qu’elle est donc ma création, passée, sans pouvoir ni réalité, qu’elle est ma créature pour mon bien et que je l’aime en tant que telle. Car je n’ai qu’un but créateur, je ne suis pas divisé. Ce n’est pas parce que l’énergie sortira toujours de mon pôle Nord que je dois être emporté par elle. Au contraire, je suis le But d’unité, de concentration de toute l’énergie en un point nul et infini, donc je laisse cette dispersion servir l’autre polarité à laquelle je m’identifie beaucoup plus. Je divise pour pouvoir unir. Si je ne vois et ne vis que par la division, que je ne comprends pas ce qu’est la conscience de répulsion, le « conscient », je ne peux la considérer comme un outil de l’autre partie de moi-même : la partie totalement inconsciente. Celle qui crée.

C’est cela la FOI. Je sais que ce que je suis et cela qui est réel est inconscient. Ce qui est conscient n’en est que le moyen, à son service entier, et n’a aucune espèce de pouvoir ni de volonté sauf à lui en attribuer par peur ou attachement.

Avec la Foi, je m’en remets à ce que je ne vois pas ni ne maîtrise consciemment. Je ne cherche pas le pouvoir de l’ego ni à confirmer ce dernier ou le faire confirmer.

2°) ME VISUALISER DANS MON HARA le plus souvent possible. C’est en bas que je suis, c’est de là que j’observe l’univers, je le sens palpiter et respirer, c’est moi. Je peux le toucher, mettre mes mains dessus pour le sentir le plus possible, où y coller de l’argile, comme le conseille Loïc, par exemple pendant 21 jours, ou un Super-Mini, quelque chose qui me l’active et me le rappelle en permanence.

3°) Lorsque je suis bien dans mon Hara, j’imagine ALORS que je le descends jusqu’au centre de la Terre et qu’il s’unit au noyau de la planète. Je le maintiens ainsi. Tous les stress, toute la fatigue, toutes les angoisses vont pouvoir se mettre à la terre, s’évacuer. Et je peux imaginer que l’énergie du ciel (brillante, blanche ou dorée) entre en moi par le haut, s’installe en rotation dans mon Hara, le nettoie, l’active, et que le tout descend ensuite au cœur de la Terre. Peut-être en ayant changé de couleur au passage. Je suis toujours ce Hara qui descend au centre de la Terre. Je n’en suis pas le spectateur d’en haut.

Ca c’est l’essentiel de l’exercice proposé par Loïc.

Je me sens plus lourd, plus ancré, indéplaçable, ininfluençable.

Une vraie statue géante égyptienne en granit ou en or.

J’observe désormais le tore sortir par ma tête et descendre par les côtés pour remonter du bas vers l’intérieur, mais j’en suis spectateur depuis le bas et c’est moi qui dirige le bal. Je ne subis rien.

Car je suis le créateur-responsable de ce mouvement perpétuel. Afin que le Tout soit, infini.

4°) Il y a des supports énergétiques qui permettent de maintenir cet ancrage. Mais cette chronique commence déjà à être longue. Il vaut mieux se dire au revoir.

Frank Hatem DSD

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