par Bérengère
S’écouter. Se prendre en considération. Se faire confiance. Etre doux avec soi. S’autoriser.
Peu importe la façon dont on le dit, c’est dans tous les cas privilégier l’Être au Par-être. Et la réponse qui est souvent donnée est « la peur d’être égoïste ». En spiritualité on associe l’égoïsme à un défaut, quelque chose de mal, une attitude à bannir parce que dans le mot on entend comme une sonorité de la suprématie de l’égo… dans le milieu des éveillés il parait que l’égo c’est un peu El Diablo !
Et si on replaçait un peu les choses avec de l’histoire et de l’étymologie…
Égoïsme vient de l’égo qui est « Je », « Moi ». mais ce mot n’est apparut qu’après 1762… La première définition date de 1789 ! Alors que disait-on avant la création de ce mot ?
On disait « Amour-propre » !
Amour-propre , c’est-à-dire propre à soi. Dans la logique de la construction de base, propre à soi nous montre que ce qui se rapporte au bien être de soi est propre, sain, nous rend propre, nous rend sain. Ce n’est que beaucoup plus tard que l’on a scindé la connotation d’amour propre en positif et d’égoïsme en négatif. Parce qu’on a par la philosophie et la spiritualité, souhaité détacher l’égo de l’esprit, pensant alors que l’esprit était ce qui nous élevait et l’égo ce qui nous rattachait aux instincts. Il était d’évidence pour cette époque où l’hygiénisme prônait l’intellect, le savoir et l’esprit comme les fondements de la conscience que les instincts étaient à bannir. Or il est vrai que l’égo est le JE instinctif qui nous rappelle à l’humain. Pourquoi ce qui est humain serait-il mauvais? En quoi le fait que l’égo nous rappelle que cette situation (où je m’oublie et me nie) est dangereuse pour ma santé physique ou mentale serait-il quelque chose de mal ?
Car c’est exactement ce qui se passe. Émotionnellement, l’égo nous rappelle qu’il est en situation de détresse. J’ai 2 choix, je peux soit m’écouter dans ma vibration afin de replacer la justesse en moi, soit ignorer et imprimer en moi une dissonance entre mon instinct et mon mental.
L’instinct est étymologiquement (encore) : Ce qui pique ou anime le for intérieur
Or, nous avons au fil des ans associé, je dirais même que nous avons jugé les mots, nous leur avons attribué un rôle positif ou négatif, et nous avons associé l’instinct à l’animalité, la bestialité, et nous l’avons opposé à l’intelligence. Toutefois, si on reprend l’étymologie qui décrit un fait sans jugement, à savoir « ce qui anime le for intérieur », alors l’instinct, associé à l’égo, qui vient à l’origine de « l’amour-propre » est exactement ce qu’on n’ose plus (faire?) ÊTRE par peur du jugement, à savoir :
S’écouter. Se prendre en considération. Se faire confiance. Être doux avec soi. S’autoriser.
Lorsqu’on comprend cela, on a tout intérêt à être égoïste ; à avoir de l’amour-propre. Si toutefois après ceci la peur est toujours trop présente, alors demandez-vous ce que cette peur cache comme plaisir en vous? Qu’est-ce qu’elle sert?
Croire qu’on ne peut pas Etre Soi vient servir tout un tas de croyances :
Je culpabilise à l’idée que je puisse me faire passer en premier, la société dit que ce sont les mauvaises personnes qui font ça et moi j’ai veux être une bonne personne, je veux être parfait, car j’ai peur de me regarder exactement comme je suis, ca voudrait dire que je suis responsable de moi à 100% et je ne pourrais plus rejeter la faute sur les autres, je ne pourrais plus me plaindre, c’est horrible, ça m’obligerait à changer, j’ai peur du changement, je préfère être mal, au moins ça je connais… etc… etc…
Et si on se disait simplement que s’écouter c’est placer la justesse en soi.
Je ressens quelque chose, je me fais confiance sur ce que je ressens, je me demande ce qui serait juste à ce moment là pour être pleinement en lien avec moi-même et je me dis oui, je me prouve cet amour propre en mettant en action une vibration juste pour moi. Car je sais que ce qui est juste pour moi, l’est pour tous.
Si après avoir posé ce raisonnement, vous choisissez encore d’aller contre cette vibration de justesse et que vous vous sabotez, alors vous aimez souffrir. Ce qui ne me pose pas de problème, mais cette conscience vous retire le droit de vous plaindre (ha merde… c’était justement ce qui motivait mon sabotage…)
Finalement qu’est-ce que vous préférez? l’inconfort de la joie, du bonheur et de la plénitude ou le confort de la culpabilité et des énergies négatives ruminées?
Car à y regarder de plus près, la négativité est un confort au sens où elle est connue, désagréable, mais rassurante, tandis que le changement est inconfortable mais plein d’allégresse et de lumière.
Alors parce que c’est plus déroutant, plus excitant, plus vivant : suivez vos instincts et soyez égoïstes !
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