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Journal de Lydia

Depuis le début de l’année, c’est la première fois que je sens de la stabilité dans ce changement de vie, en profondeur. L’aboutissement d’un chemin qui a révélé qui je suis, par le jeu des contrastes.

Mais le voyage n’est pas terminé, il ne fait que commencer, j’emprunte maintenant la voie du juste milieu, de l’aisance, de la joie et cette paix qui ne me quitte plus témoigne de ce tournant radical.

Il me reste encore beaucoup de choses à découvrir, à conscientiser, à cultiver, à développer mais déjà, le fond, le sens et l’ambiance ne sont plus du tout les mêmes.

C’est un chemin de liberté, où tout se découvre au fur et à mesure créant un effet surprise et nourrissant une joie douce, simple et constante. Les synchronicités ajoutent l’émerveillement, la gratitude, le désir d’aller de l’avant, malgré le fait que le monde soit toujours aussi violent, injuste, insensé.

Mais ça ne m’affecte plus autant voire même plus du tout parce que j’ai conscience que la liberté est essentielle, que tout est orchestré d’en haut et que je n’ai pas à vouloir changer les autres, le monde et encore moins moi-même.

Ce que je vis à l’intérieur, je n’ai pas d’autre choix que de l’appliquer envers les autres puisque ça influence directement mon regard et c’est la vibration intérieure qui m’offre la vision d’un monde parfait tout comme je constate que ma vie l’a été, que l’intelligence de la source est au-delà de tout ce que le mental humain peut concevoir.

 

Quand on s’abandonne en confiance à l’amour lumière en soi, on se réjouit de se laisser porter par la vie, guider par l’être de lumière qu’on sait être sans aucun doute.

Cet aspect qui est notre être véritable ne s’impose pas en personne mais se révèle à travers tout ce qui est, tout ce que nous sommes.

C’est un jeu de cache cache, de miroir, qui rend la vie si légère, que rien ne pèse ni ne retient l’attention au point de rester figé.

Je comprends ce que veut dire « juste être » puisque c’est exactement ce que je suis.

Les pensées, les émotions, sont des systèmes qui ne me définissent pas mais elles sont des guides qui me ramènent au cœur pour maintenir l’équilibre intérieur et la paix.

La connaissance ne vient pas du mental et comme c’est une certitude pour moi, je ne m’attache plus aux raisonnements logiques et sait attendre la réponse juste, le sens véritable des choses, même si ça reste partiel et subjectif pour une situation donnée, personnelle ou collective.

La confiance envers la vie, la source, envers tout ses corps, suffit à maintenir l’unité intérieure qui préserve de toute intrusion énergétique.

L’idée de protection n’a plus de sens puisque la vie est éternelle et le but n’est pas de durer mais de prendre plaisir à se découvrir.

On ne perd pas le sens de la mesure en abandonnant la notion de bien et de mal, de comparaison, puisque l’équilibre se créé naturellement par l’intention d’unité, la reliance au divin en soi qui gère tout dans l’équilibre, l’harmonie, la justice et la fluidité.

J’ai pu constater que le passé n’avait plus d’emprise sur moi, par une conversation téléphonique avec mon père, qui n’a laissé aucune trace de rancœur, de volonté de sauver, de plaire, de convaincre, même si j’ai exprimé ce que je suis avec assurance.

L’enfant en moi n’a pas été bousculé mais j’ai tout de même porté mon attention à l’intérieur et l’ai assuré de ma présence attentive à son égard.

Il fait maintenant partie intégrante de tout ce que je suis et ce sont ces énergies qui participent activement à cette renaissance constante.

Je n’ai plus de début ni de fin, chaque jour est un nouveau jour qui se révèle à chaque instant et je n’ai plus qu’à suivre l’élan, à être ce que la vie m’inspire.

Pourtant, je fais des rêves bizarres, à la limite du cauchemar mais comme je laisse à la source le soin de gérer les questions, les émotions que ça génère, et comme je sais que je saurais un jour ce que je dois savoir ou pas mais ça n’a pas d’importance, ça n’attire pas mon attention plus que ça.

Je sais reconnaitre la guidance de la source qui est justement dans l’élan qui émerge dans le présent. Comme je lui fais confiance, comme j’ai enfin admis que je ne contrôle rien, que le libre arbitre se situe dans la façon dont je vois les choses et qu’en venant au centre, mon point de vue est neutre, élargit, global, puisque je regarde avec les yeux du cœur, je n’ai plus de souci à me faire.

La volonté de la personnalité qui s’accorde à celle du cœur, libère de toute forme de pression, de peurs paralysantes, de l’immobilisme, de l’anticipation, du besoin de projeter, de visualiser.

Les visions ne se provoquent pas, il s’agit de s’ouvrir, de se centrer pour avoir un aperçu des choses concernant l’avenir mais ça se traduit plus en sensations qu’en images.

 

Vis-à-vis de l’extérieur je suis libre d’être qui je suis en vérité parce que ça me plait parce que je m’accepte comme je suis et parce que je choisi de m’identifier à la vibration de l’amour lumière tout en reconnaissant que les autres corps sont ses extensions.

Je ne suis pas parfaite mais je ne me critique plus et ne m’impose plus une ligne de conduite pas plus qu’aux autres que j’apprends à accepter tels qu’ils sont.

Enfin disons plutôt que plus je m’accepte telle que je suis et moins j’ai besoin du regard des autres pour me valider, moins j’ai d’attentes envers eux.

Ce qui change tout parce que leur comportement ne m’affecte plus.

La paix intérieure est troublée si on résiste, si on se rejette, tout commence et existe en soi-même.

Hier, deux chiens ont été attirés par les chaleurs de la chienne et sont restés devant le bâtiment toute la journée. Je sais qui est leur « maitre » et je me suis dit que j’attendrai qu’une personne qui le connait arrive du boulot pour le contacter.

Puis je me suis adaptée à la situation en oubliant l’histoire et même la chienne n’a pas demandé à sortir.

Dans la soirée, j’ai entendu que le maitre était dans le coin et je suis sortie pour lui parler. Un de ses chiens a explosé une partie du grillage et je lui ai demandé de le réparer mais en étant très calme, sans lui faire de reproches parce que je sais que l’énergie de vie qui circule chez les animaux est impossible à contenir à moins de les castrer.

Ils ne se posent pas de questions et assouvissent leurs instincts de reproduction.

L’humain essaie tellement de se contrôler à ce niveau là que ça créé des frustrations, des explosions, des abus, des déséquilibres, des manipulations.

L’énergie sexuelle, c’est l’énergie bouillonnante qui pousse les êtres à se mélanger, à vouloir fusionner mais quand on accepte tout ce que l’on est, quand on apprend à venir au cœur dès que ça bouscule à l’intérieur, la source restaure l’ordre divin et les énergies sont harmonisées.

Le désir, cette puissante pulsion de vie est canalisée dans la créativité, jamais contenue, elle donne l’impulsion d’agir avec passion.

Comme elle ne s’accumule pas, comme elle n’est pas confinée à la seule fonction sexuelle, elle ne créé pas de déséquilibre, de frustration ni de perversion.

Quand elle est canalisée par le divin intérieur, amenée à parcourir chaque chakra, elle nourrit tous les corps qui vont nourrir la créativité et le résultat sera harmonieux.

La création consciente ou délibérée n’est autre que s’accorder aux vibrations de la source en soi et suivre son intuition, son instinct, sans douter, sans juger, sans définir le chemin qu’il faudra parcourir pour atteindre l’objectif.

Quand on se cale sur cette fréquence, en mode réceptif, il n’y a plus qu’à suivre l’élan passionné, celui qui est porté par la joie mais ça n’est pas intellectualisé, c’est un mélange d’intuition, de sensation, et d’utilisation de connaissances théoriques ou pratiques acquises par l’expérience, d’un savoir accumulé au fil de la vie.

Pour le moment je me contente de continuer d’affiner mes outils de perceptions, de venir au centre, de suivre l’intuition, de m’habituer à ce mode de fonctionnement qui me montre que j’ai juste à faire confiance, à être reliée à la source en moi pour que tout se mette en place naturellement.

J’utilise la créativité dans la gestion du quotidien, ce mode de fonctionnement appliqué dans les gestes simples de la vie pour en saisir le sens, connaitre les outils de création et voir comment le fait de venir au cœur harmonise tout à l’intérieur et se manifeste jusque dans le geste.

Ce n’est pas rien parce que j’ai toujours vécu dans le contrôle, l’anticipation, l’action pour un résultat immédiat et précis. Vivre à partir du cœur, dans l’unité, l’harmonie intérieur demande de lâcher prise, sur les peurs, les doutes mais une fois que la réaction basée sur la survie est cassée, ça facilite drôlement les choses.

La phase actuelle d’intégration de ce mode de vie totalement nouveau est vraiment gratifiante parce que la connexion à la source, aux mondes subtils intérieurs est portée par l’amour sans conditions et rien que ça, c’est déjà une grâce, une joie à chaque instant.

On n’est plus dans les plaisirs éphémères, illusoires, que procurent les actions guidées par le mental et dont la joie disparait dès qu’on a obtenu l’objet de son désir.

Les jeux de pouvoirs de l’ego n’apportent pas vraiment de satisfaction et il faut sans arrêt nourrir la peur pour sentir une montée d’adrénaline. Jouer à se faire peur, miser sur l’excitation.

La joie qui vient du cœur est complète parce qu’elle vibre en chaque corps à l’unisson.

Elle n’a rien de violent mais elle est sans cesse renouvelée, constante et exponentielle.

Je dois aller en courses aujourd’hui et je constate que sans aller jusqu’à me faire sauter de joie, il n’y a déjà plus de crainte et peu à peu c’est l’envie d’aller vers l’autre qui me motive.

À propos du quotidien, plus je me laisse porter, guider, et plus je suis active. Je m’épate de constater que tout se fait naturellement, dans la joie, la facilité et de voir combien les idées fusent, se succèdent et sont nombreuses !

Plus de routine, plus de pression, tout coule de source et se vit dans un rythme qui convient à tout ce que je suis.

Je continue de parler à tous mes corps, les aspects de l’être et ça fortifie l’unité intérieure, le sentiment de sécurité, d’intégrité.

J’ai reçu le dernier livre de Joéliah sur les rayons sacrés mais comme j’apprends sur le tas à gérer les énergies, je n’ai toujours pas terminé le tome IV.

Avec un peu de recul sur ces lectures, je constate que leur effet se situe au niveau subtil de l’être, au niveau de l’inconscient, du subconscient, que les fréquences derrière les mots sont plus actives que la lettre par elle-même qui si elle donne du sens, de la cohérence mentale, ça n’est qu’une façon de le rassurer.

Les décrets sont des appels, une façon d’activer les énergies en soi qui vont générer des expériences permettant de comprendre les fréquences, leurs valeurs ou qualités.

Et c’est en les appliquant, en vivant selon ce qui est enseigné qu’on intègre et développe ses vertus, ses rayons en soi.

Un effet incontestable de ces lectures, c’est le fait qu’à chaque fois que je lis ne serait-ce qu’une page, je m’endors facilement.

Cette nuit, j’ai vécu dans la peau de quelqu’un d’autre et je me souviens aussi d’avoir été enseignée à propos des énergies christiques. Et ce qui est formidable, c’est le fait que je me lève avec un enthousiasme croissant. D’emblée, je suis dans la gratitude et cette fréquence me maintient dans la grâce, la certitude que tout est bien.

Je continue de me connecter à la Terre Mère chaque matin pour la remercier de me prêter ce corps de chair, cette vie, de subvenir aux besoins matériels, de me transmettre l’énergie de vie, du désir, puis à la présence divine, l’âme pour être reliée, guidée, en conscience, portée par l’amour lumière, dans l’harmonie, l’équilibre, à mes corps pour qu’ils restent unis et solidaires, afin que chacun d’eux soit nourri et qu’ils contribuent à la paix, au bien-être de l’ensemble.

C’est une véritable force de se sentir relié, uni et complet, de ne plus rien rejeter de soi. D’être consciente que lorsque je suis troublée, c’est simplement parce que je suis dans le jugement. Le juge qui ment, qui fausse la vision et qu’il me suffit de retrouver l’axe central du cœur pour que tout revienne dans l’ordre, l’harmonie et la joie.

Ce qui est aussi formidable, c’est que lorsqu’on est dans la paix et l’harmonie intérieures, la chaleur corporelle augmente, on est dans un certain confort physique puisqu’il n’y a plus de crispation, de blocage.

Enfin je ne pense pas que ce soit la température qui augmente mais c’est plutôt, la fluidité et le potentiel énergétique qui crééent cette sensation de douceur. Le temps dehors est aussi clément mais même quand la température avoisine les 2 ou 3°, je n’ai pas besoin de chauffer l’appart.

Ça peut sembler insignifiant mais c’est pour moi un repère important parce que toute ma vie, je me suis sentie glacée de l’intérieur. J’avais toujours froid et arrivée à la ménopause, les bouffées de chaleur qui sont certainement liée à des montées de l’énergie de vie, me faisaient passer d’un extrême à l’autre, avec violence.

Puis ça s’est calmé à mesure que j’ai intégré la paix intérieure. Je n’ai plus du tout de ces bouffée maintenant quant aux symptômes physiques, comme j’apprends à écouter mon corps physique et comme je ne me focalise plus sur une douleur ou un malaise, ça ne prend pas de proportions démesurées.

Le fait de ne plus lutter contre ce qui est, de ne plus repousser la mort, a favorisé la confiance et le lâcher prise qui libère des attentes.

Quand on est attentif à son monde intérieur, on peut vite détecter un trouble comme en ce moment même, une sensation de tristesse venue de nulle part qui se manifeste.

Je l’offre à la source, toujours par le même principe qui consiste juste à reconnaitre ce qui est, sans juger, sans commenter et sans vouloir quoi que ce soit. Finalement, ça passe tout seul.

Je ne vous raconte pas tout ça pour vous rendre envieux mais pour vous donner l’envie de sonder votre monde intérieur. Aucun mot ne peut décrire les sensations puisque c’est quelque chose qui se vit mais si vous utilisez ce que cela éveille en vous et l’amenez en votre cœur il y a de fortes chances pour que sentiez la paix.

Quand cette paix s’installe, on est déjà dans une fréquence qui permet de ressentir les mondes intérieurs subtils, de percevoir le monde et soi-même avec de nouveaux yeux.

Tant qu’on n’est pas dans la paix, on reste en mode survie et imperméable à l’être divin intérieur. On réagit aux stimuli extérieurs et plus on va vouloir contrôler sa vie, plus elle va nous échapper. Jusqu’au jour où on n’en peut plus de nager à contre courant et où on s’abandonne à la grâce.

On peut limiter les souffrances en décidant de vivre dans la paix mais d’un autre côté, tout ce qu’on vit nous enseigne et si on est dans la résistance, c’est qu’il y a une raison.

En acceptant ce fait, on se place directement en mode lâcher prise et tout change peu à peu, simplement parce qu’on a plus ce regard critique, négatif sur soi-même.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci

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