Cliché énergétique du 11 janvier 2016.
par Bertrand Duhaime
Dès minuit, le 31 décembre, ce qui faisait entrer dans le mois de janvier 2016, une nouvelle énergie s’est insinuée dans la dynamique de la planète Terre, initiant une phase super intense : non seulement, vous pénétriez dans une nouvelle année, mais encore, vous vous éleviez sur un autre plan, celui d’une Réalité nouvelle. La plupart ont ressenti que le monde autour d’eux avait changé comme jamais auparavant. Et ils avaient bien raison puisque le Monde nouveau venait de naître. Sauf que plus d’énergie nouvelle implique souvent un plus grand chaos…
Depuis ce Grand Passage, les énergies restent si puissantes que certains, dans un espoir renouvelé, débordent de vitalité, d’entrain, d’enthousiasme, de créativité, plus audacieux que jamais. Mais ce n’est pas le lot de tous, car certains, peut-être plusieurs, se sentent plutôt profondément oppressés ou écrasés, tellement épuisés. Ces derniers ressentent un grand besoin de vivre dans le calme et de rester immobile, parfois pendant les heures. Ils n’aspirent à rien d’autre qu’à rester sans bouger, sans penser, sans rien faire à part s’abandonner au flottement dans une grande tranquillité. Plus ou moins consciemment, laissant tout aller, ils fusionnent toutes les parties de leur être dans le silence d’une immensité agrandie. Chez eux, ce besoin se fait particulièrement sentir l’après-midi.
Lorsque vous vous aventurez dans le Monde nouveau, vous vous retrouvez dans un ressac d’énergies variables qui vous apparaît plutôt étrange parce que, en tant que pilote de votre propre barque, vous devez y développer de nouvelles compétences de navigation. En effet, alors que vous poursuivez votre cours dans une succession d’événements synchronisés, voilà que vous rencontrez un apparent défaut dans la trame de la matrice subtile et que vous vivez des ratés. Ces inconvénient représentent rarement de grands problèmes difficiles à régler, ils se présentent plutôt sous la forme de contrariétés qui, dans leur résolution, vous grugent du temps. Cela pourrait ressembler assez à un parcours d’auto tamponneuse dans un parc récréatif. La situation peut amuser un moment, mais à force de se crasher, sous l’impact des collisions, elle devient vite agaçante.
Évidemment, le contraste entre les phases où tout semble couler de source et ceux où tout se remplit soudainement de petits pépins a de quoi taper sur les nerfs. Vous n’éprouvez jamais le même sentiment à rencontrer à l’improviste, alors que vous faites vos courses, des amis qui habitent loin de chez vous et que vous n’avez pas vu depuis longtemps, au moment d’une course, mais qui sont de passage dans votre ville, sans vous avoir prévenu, et que vous n’auriez pu que manquer si vous vous étiez attardé quelque part de quelques instants, que si, en plein travail sur l’ordinateur, il se produisait une panne d’électricité, à cause de grands vents, ce qui vient de se produire pour votre messager, alors qu’il commençait à rédiger ce bulletin énergétique.
Alors, il a décidé d’aller faire sa promenade quotidienne, qu’il avait négligée. Mais en sortant, il a aperçu des geais bleus suspendus à la nouvelle mangeoire qu’il avait récemment installée pour les mésanges et les petits passereaux, même que son couvercle ne tenait plus que par un crochet. Ce problème résolu, il partit faire son tour sur une croute de neige qui vient de se former, en raison du redoux et de la pluie d’hier, suivi d’un courant d’air passablement plus froid au cours de la nuit, ce qui rendait sa progression difficile. S’il ne savait pas ce que signifiait «rester en alerte», car il risquait de glisser et de tomber à tout moment, il vient de l’apprendre. Mais ce n’était pas assez, car, parvenu dans l’érablière, il ne pouvait plus progresser qu’en nettoyant sa voie, jonchée de branches et brindilles arrachées aux arbres par le souffle particulièrement impétueux d’Éole, ce qui a rallongé sa sortie.
Revenu à la maison, plus d’une heure plus tard, après avoir remis ses horloges électriques à l’heure, puisque le courant était revenu, il s’occupa de faire une attisée dans sa chaudière à bois à soufflerie électrique, à l’entresol, parce que la maison avait déjà fraîchi. Puis, rouvrant son PC, pour compléter le présent message, voilà que s’Imposa à lui une très longue mise à jour, ponctuée de nombreux redémarrages. Par bonheur, en même temps que le vent faiblissait de hors, tout rentra enfin dans l’ordre, et la synchronicité se rétablit.
C’est comme cela que les choses se passent, un peu partout dans le monde, qui, selon vos actualités à sensations, connaît de brèves phases de paix ou d’élans constructifs et de longs moments de chaos. Les êtres incarnés que vous êtes passez par des moments de problèmes ou d’incidents inattendus, mais suivis de merveilleux autres où tout se passe parfaitement dans l’ordre, soit au bon endroit et au bon moment. Cela ne peut qu’aider à vous déprogrammer et à vous libérer du pilotage automatique, vous rappelant en outre que, dans les heures présentes, vous gagnez à rester en super alerte en tout temps.
Vous avez entamé l’année 2016 dans un plus grand sérieux, qui ne cesse de se confirmer, par rapport à l’assomption de vos responsabilités personnelles. C’est à tout instant que vous recevez des rappels de porter attention à tout, parce que, la récréation étant bel et bien terminée, vous vous nuiriez à vous plaindre, à vous emporter, à vous apitoyer sur votre sort, à vous maintenir dans les divertissements et les distractions. Le sens de l’humour et de la dérision personnelle, sans attenter pour autant à votre dignité, ne peuvent que mieux vous servir.
Vous vivez des moments étranges qui vous paraissent, en même temps, extrêmement réels, irréels, parfois surréels. Mais il vous revient de discerner entre le vraie et le faux, le réel et l’illusoire, comme entre l’essentiel et l’accessoire. Au fur et à mesure que vous vous ancrez et enracinez davantage dans ce qui est vrai et réel, vous voyez les couleurs de l’irréalité que vous aviez cristallisée pâlir, entrer dans la grisaille, s’évanouir si loin dans le lointain.
Il ne vous est pas facile de vous habituer aux énergies nouvelles, de bien les intégrer dans l’immédiat, parce qu’elles arrivent en plusieurs couches et de diverses provenances. Vous devez vous rendre très présent à ce qui se passe, qui est à la fois complexe et compliqué, alors que vous devez personnellement vous démontrer toujours plus simple, intègre, honnête avec vous-mêmes. Vous ne pouvez plus penser plaire aux autres, ce qui mine vainement vos énergies, au détriment de la nécessité d’être d’abord vous-même, de renoncer à toute culpabilité et de rehausser votre estime de vous-même.
Autrement, comment pourriez-vous suivre votre propre voie, dépasser votre condition humaine, certes, dans une vision de fraternité et de solidarité, et réaliser votre multiplicité, mais en devenant de plus en plus Un dans la multiplicité, tout en restant multiplicité dans l’Unité? Surtout que, en tant que Phare de Lumière, vous vous savez très bien les Gardiens de votre monde! Alors, vous reliant toujours davantage à votre Centre divin, vous dégageant de l’image que vous vous faites de vous, soit de ce que vous pensez être et devoir faire, vous devez illustrer la véritable manière de sauver votre monde et de l’entraîner dans la Résurrection. Pour ce qui est de votre régénération physique, les cellules de votre corps, dont certains aspects de l’ADN ont été activés, savent quoi faire et elles s’en occupent.
Mais, à titre de Gardien du monde, au lieu de prendre le monde entier à votre charge, de le critiquer, de lutter contre lui, vous devez apprendre à agir localement, c’est-à-dire à vivre amoureusement, abandonné à la Lumière divine, en ne prenant jamais partie pour ou contre qui ou quoi que ce soit, pour vous concentrer sur ce que vous voulez voir advenir dans votre propre univers. En cela, l’Amour inconditionnel reste la clé.
Oubliant le passé, vous devez réapprendre à respecter les besoins de votre corps, vivre en harmonie avec la Nature, émettre des pensées lumineuses et constructives, abandonner tout jugement de valeur, laisser s’évanouir vos anciennes croyances, célébrer la beauté qui vous habite et vous entoure, écarter toute peur, avancer dans la confiance, même dans l’audace, donner sans chercher à recevoir, exprimer une sincère gratitude pour ce qui vous échoit. Surtout, vous devez renoncer à la hâte, prendre le temps de bien intégrer les énergies présentes, sans quoi vous ne pourrez que multiplier les incidents et les problèmes, comme si certaines ondes de distorsion n’en apportaient pas assez.
Accueillez toujours plus de Lumière divine, acceptez les changements sans tenter de retenir ce qui ne doit plus ou ne peut plus être, évacuez les souvenirs lourds, douloureux et sombres, abandonnez votre éducation rigide et dogmatique, apprivoisez le silence et la solitude qui ne peuvent que vous inspirer sur ce à quoi la Réalité nouvelle ressemble et doit ressembler.
Puisque les vagues d’énergie qui déferlent successivement sur votre globe, et de toutes parts, servant d’abord à éliminer les obstacles de votre voie et à faire remonter à la surface ce que vous devez bien voir, accueillir dans la compassion et la douceur et dont vous devez impérieusement vous occuper, parce que vous l’avez trop longtemps réprimé, jugé, caché, étouffé, nié, vous en aurez déjà assez plein les bras pour éviter de vous disperser, de jouer au sauveur ou au missionnaire et de vous perdre dans les méandres de l’incompréhension. Par bonheur, vos perceptions s’affinent et votre intuition se renforce, surtout lorsque vous faites taire votre intellect raisonneur et que vous vous ouvrez davantage au plan du cœur.
Vous devez vous savoir la Lumière du Monde nouveau et agir en conséquence. Mais vous ne représentez cette Lumière que lorsque vous vous ressentez grand, dénué d’ego, soit que vous reconnaissez dans votre divinité.
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