Je ne cesse jamais de vous aimer…
par Caroline Faget
Un soir, je suis à nouveau enfermée dans ma colère et mes émotions négatives avec le sentiment que mon volcan intérieur est prêt à faire irruption de façon retentissante. Dans une lueur de clarté, je vais dans ma chambre et j’écris les prières « Je vous salue Marie » et le « Notre père » dans mon cahier.
Puis, je demande de l’aide à Dieu et voici ce que j’entends:
« Je vous aime tels que vous êtes. Vous êtes magnifiques tels que vous êtes.
Votre plus grande difficulté est votre croyance en la séparation. Vous pensez que si vous ne vous comportez pas comme il faut, vous serez indignes de Mon Amour. Et que vous n’aurez droit ni à mes honneurs ni à mon amour. C’est faux! ! Tous mes honneurs sont pour VOUS.
Mais vous vous dites que c’est trop beau pour être vrai. Et alors vous vous renfermez sur vous-mêmes et vous vous sentez comme des moins que rien. Vous pensez que certaines de vos idées ou émotions sont impures.
Je vous ai créés en sachant très bien ce que je faisais! Si je n’avais pas voulu que vous ayez ces émotions, je n’aurais pas créé cette possibilité! Alors soyez rassurés. Vous avez le droit de ressentir toutes ces émotions et jamais je ne vous abandonnerai pour cela. Jamais je ne vous abandonnerai.
Un parent n’abandonne jamais ses enfants. Dieu n’abandonne jamais ses bien-aimés. Vous êtes très doués pour faire cela tout seuls. C’est vous-mêmes qui vous éloignez de Dieu en pensant que vous êtes indignes de Son Amour.
Je vous aimerai quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez ou que vous pensiez. Car vous êtes Moi et je suis Vous. Relisez ces phrases. Entendez-vous cela?
Ne culpabilisez pas lorsque vous ressentez ces émotions car cela renforce encore davantage votre sentiment de séparation. Votre grand défi est de vous sentir proches de moi lorsque vous vivez ces émotions.
Vous imaginez-vous cela? Seriez-vous capable de continuer à ressentir l’amour que je vous porte au moment même où vous cessez de le ressentir pour vous-même? Quel défi n’est-ce pas? Ainsi vous vous rendrez compte que je continue à vous aimer et que vous êtes la seule personne en train de vous éloigner de moi.
Et ainsi vous comprendrez que vous êtes votre plus grand ennemi. Car Moi, JAMAIS je ne cesse de vous aimer. JAMAIS.
Admettez ce que vous ressentez, vos émotions dites négatives. Admettre ne veut pas dire valider.Car si vous ne les admettez pas, vous allez éprouver du ressentiment pour vous-même et alors vous allez vous séparer de Moi.
Admettez vos émotions, vos pensées, vos états, vos humeurs.
Admettre signifie les reconnaître. Reconnaître qu’ils sont présents en vous.Cela ne veut pas dire que vous les validez, que vous les faites vôtres. Non, car ils ne vous appartiennent pas. Ils ne font que passer.
La colère, la jalousie, le ressentiment, la peur, etc… sont des sentiments humains.
La difficulté est de cesser de croire en eux.
La difficulté est d’arrêter de penser que vous êtes ces états.
Vous n’êtes pas ces états. Vous avez ces états.
Alors ne vous identifiez pas à eux. Cessez de croire qu’ils vous définissent et qu’ils vous appartiennent.
Reconnaissez-les comme des nuages qui passent dans votre ciel. Vous êtes le Ciel Éternel et Infini et les émotions sont des nuages éphémères qui ne font que passer. (Lire l’article « Le plus court chemin vers la transformation »)
Admettez l’existence de ces états comme faisant partie de votre apprentissage profond vers votre véritable nature.
Ces émotions vous apprennent à ne pas les prendre trop au sérieux. Cela ne veut pas dire non plus les nier.
Non, on les regarde, on les observe mais on ne les prend pas pour argent comptant.
Ces états sont inhérents à la condition humaine. Ils sont votre grand challenge! Vous êtes venus pour réaliser l’état impermanent des émotions. Vous êtes venus pour les traverser et pour les laisser poursuivre leur chemin sans leur barrer la route.
Vous n’êtes pas ici pour vous confondre avec ces émotions et encore moins pour vous identifier à elles.
Laissez-les être ce qu’elles sont. Regardez-les mais ne vous attardez pas.
Rendez-les libres au lieu de vous y accrocher.
Plutôt que de les rendre compactes et solides comme de la pierre, laissez-les poursuivre leur chemin, tels des pétales dans le vent, aériens, fins et légers.
Détendez-vous au lieu de vous crisper lorsque vous les ressentez.
Non, ce n’est pas simple mais vous en êtes capables.
Détendez-vous, respirez et laissez-les passer au lieu de vous insurger contre elles et de leur créer un mur de prison.
Il est vain de vouloir les combattre, les juger et se révolter.
Essayez de ne pas vous rigidifier mais au contraire, ouvrez-vous, détendez-vous, ouvrez vos vannes intérieures au lieu d’avoir peur et de vous crisper.
Ouvrez-vous à ces émotions au lieu de vous fermer. Soyez comme une passoire qui les laisserait vous traverser.
Détendez-vous, devenez légers, aériens pour qu’elles poursuivent leur chemin.
Ne les emprisonnez pas et n’essayez pas de les contrôler car sinon ce sont elles qui vont vous emprisonner et vous contrôler.
Au contraire soyez souples, légers et aériens. Laissez passer l’air à l’intérieur de vous.
Respirez au lieu de bloquer votre respiration. Apprenez à faire cela. »
Et si vous preniez la décision de rayonner enfin la lumière que vous êtes ?
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