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En silence je me plonge dans une profonde solitude. Ma réflexion, aussi étrange que cela puisse paraître est vivifiée.

Pourquoi choisir le silence et la réflexion plutôt que l’échange simultané par la parole, le geste, l’attitude avec ceux que l’on croise tout au long de la journée ?

 

Peut-être pour un besoin intense, une nécessité intérieure qui pousse à l’éloignement du monde. Ce qui rend ce choix plus facile c’est peut-être la lassitude qu’on prouve lorsqu’on est contraint de cotoyer les situations relationnelles d’une société noyée dans le paraître, la futilité et les convenances imbéciles.

Est-ce vrai que le poids des responsabilités quels qu’elles soient, durant cette pause, atteint le point de neutralité permettant de prendre du recul ? Il devient aujourd’hui très difficile d’échapper aux sollicitations extérieures et aux perturbations sonores. Car en effet  que ce soit dans notre voisinage direct ou bien notre environnement plus large nous sommes contraints de supporter maintes nuisances sonores et visuels en continu.

Depuis longtemps je rêve de faire ce genre de pause ! Ce n’est pas aussi simple que cela peut le paraître lorsqu’on vit en ville ! J’ai dû prendre des dispositions pour diminuer au maximum les nuisances et obligations quotidiennes et enfin « entrer en silence ». Quels sont les bénéfices que j’en ai retiré :

 

=) une meilleure écologie de l’ouïe

=) une attention plus grande

=) le sens de l’observation plus aigüe

=) une concentration plus profonde

 

Entendre son corps vivre avec plus d’acuité quel plaisir ! Laisser sa pensée voyager au gré du souffle intérieur ou bien concentrer son esprit sur une pensée en particulier sans y mettre d’obstacle de cohérence rationaliste quelle liberté ! Quelle respiration de pouvoir être ! Voyager dans sa tête est aussi bénéfique que déplacer physiquement son corps. Tout est possible dans le silence d’un esprit serein !