piqure-coeur-compressor

par Guilaine Lipski

……L’amour est censé nous amener au meilleur de nous-mêmes, c’est en tout cas ce que produit un amour authentique mais qu’en est-il de celui ou celle qui reçoit sans jamais se souvenir qu’une relation se nourrit de vérité, d’échanges, de réciprocité ?

Qu’en est-il de l’amour qui s’essouffle à offrir, qui s’abîme et se heurte à un mur ?

Parce qu’il arrive parfois que des personnes ne peuvent ou ne veulent se laisser aimer. L’amour finalement n’est pas un jeu d’enfant mais nous devrions sûrement redevenir des enfants, vierges de leur enfance pour pouvoir nous abandonner sans peur à l’amour.

Au travers des films et séries rose bonbon, nous assistons à un succédané d’amour qui nous fait croire que tout est tellement facile, il n’y a qu’à sortir, tendre la main, une coupe de champagne dans l’autre pour s’envoler au pays des étoiles.

Pendant que la réalité vraie et violente parfois se cache sous les plus beaux vêtements et la misère du cœur sous les plus beaux sourires.

Les femmes prêtes à trop aimer n’ont qu’à bien se tenir si elles ne veulent pas se laisser happer par des cœurs scellés à double tour. Ces cœurs- là sont à éviter à moins qu’une bonne dose d’amour pour elles ne leur permette de tenir contre des assauts de charme à toute épreuve dans un premier temps …

Tout est affaire de discernement et celui-ci s’apprend dans l’expérience, alors vous apprendrez si tel est votre besoin, il faudra être forte pour ne pas sombrer et ne pas finir par douter de vous mais suis-je bête ! Dans le cas contraire vous ne seriez pas dans cette expérience.

Et oui le besoin crée la nécessité de l’expérience, il faut apprendre d’une façon ou d’une autre !

Il faut tomber pour apprendre à se relever puis se regarder dans une glace en se disant : plus jamais.

Puis acheter un autre miroir, y poser une empreinte, celle de l’estime et la tendresse pour soi, regarder ce miroir tous les jours nous rappelant qui nous choisissons d’être et ce que nous choisissons de vivre.

Se rappeler chaque jour nos choix pour qu’ils ne s’enfuient pas.

Femmes, relevez-vous du désamour, posez des bulles de savons par terre aux pieds des voleurs de cœur et partez sans vous retourner car vous ne changerez rien à leurs peurs, à leur détresse non-reconnue, à leurs chagrins d’enfant perdu. Remerciez-les de vous avoir permis de relever la tête puis regardez l’horizon et sa promesse de liberté pourvu que vous décidiez de croire, que mieux est possible, et viendra jusqu’à vous mais seulement si vous faîtes le premier pas.…pour vous.

L’amour n’est pas un jeu d’enfant, l’amour est le jeu de la reconnaissance de soi, beaucoup sont en chemin mais peu se souviennent de qui ils sont.

C’est là toute la difficulté de ce chemin……que nous avons choisi ! Cependant rassurez-vous, à l’arrivée il n’y a aucun perdant.

Nous retiendrons bien sûr au-delà de cette histoire que tout a sa raison d’être car vous le savez bien, nos inconscients cachés modulent nos vies en fonction de ce que nous avons à guérir, transmuter. Il n’y a finalement jamais de victimes, juste des jeux de rôle utiles et nécessaires pour dépasser nos empêchements intérieurs au bonheur qui créent justement l’inverse de ce que nous voudrions. Les contrats d’âmes sont ainsi faits qu’il n’y a au final qu’un engagement de toutes les parties concernées pour un seul but :

Revenir à nous ET ENFIN PRENDRE NOTRE PLACE !

Difficile à vivre me direz-vous, tellement d’embûches et combien de souffrance (laquelle à hauteur de notre vide intérieur). C’est vrai, nous autres humains avons besoin parfois d’être acculés à la souffrance pour NOUS choisir et oser quitter les compromis nocifs.

C’est notre façon d’apprendre….
Nous sommes ce que nous pouvons en l’instant…..tendresse pour nous !

De coeur à coeur
Guilaine

Source: http://lapressegalactique.org