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On fantasme beaucoup au sujet du pouvoir divin. Il est vrai que tous mettent l’accent sur la loi d’attraction qui est une vérité qu’on constate bien souvent à ses dépends. Comme l’inconscient individuel et collectif sont remplis de fausses croyances, on attire généralement quelque chose de désagréable qui correspond aux vieux schémas qu’on ne veut pas lâcher. Même avec la meilleure volonté et en priant pendant des jours, si on n’arrive pas à s’aimer inconditionnellement, tel que l’on est, à accepter d’être imparfait, d’avoir des parts d’ombre et de les aimer, la manifestation de nos demandes sera aussi sombre que notre résistance. Tant qu’on ne comprend pas que les notions de bien et de mal n’ont aucune raison d’être en dehors de la troisième dimension, on pourra toujours rêver de s’élever, d’ascensionner.

Aussi longtemps qu’on reste dans le jugement, l’auto-critique, le déni, les joies ressenties dans les petits succès nous aideront à garder notre foi en la loi de manifestation mais ne nous permettront pas de créer vraiment ce que nous désirons.

Le fait d’avoir un corps physique, nous distingue des anges dans le sens où il nous donne la possibilité de créer dans la matière. Nous avons vécu dans l’astral où par la pensée, nous arrivions à créer facilement mais si nous sommes revenus sur terre, c’est que nous avons encore des choses à comprendre et que notre maîtrise n’était pas au top. Après notre mort, nous pouvons nous retrouver en « enfer » si nous nous condamnons nous mêmes par nos propres pensées de culpabilité, de dévalorisation.

Tant qu’on privilégie le rêve et qu’on situe la chair en dessous de l’esprit, on pourra se réincarner des milliers de fois pour enfin comprendre que le but du jeu, c’est de créer avec ce qui nous est donné, notre corps physique, à travers nos pensées, nos sens, nos mains. Nous sommes venus incarner l’amour sur cette planète. S’aimer entièrement ainsi que tout ce qui vit, afin d’unir tout ce qui est par l’amour.

Si nous rejetons notre côté animal, celui qui nous relie à la terre, à tout ce qui y vit, le conflit intérieur continuera de créer des situations qui mettrons en évidence notre désamour pour notre incarnation tout comme pour notre vraie nature.

 

Quand je parle de vraie nature, je parle de multidimensionalité et j’inclus tout ce qui à trait à l’enveloppe charnelle.

L’intérêt de savoir qui nous sommes réellement, c’est de pouvoir vivre en étant libéré de tout attachement et de toutes peurs, sans craindre la mort du corps physique.

Bien que nous soyons avant toute chose, des êtres d’amour et de lumière, nous avons choisi de nous incarner, de vivre l’expérience de retrouver nos origines célestes afin d’unir le ciel et la terre, en nous. D’être capables d’unifier tout ce que nous sommes. Nos différents corps, du plus dense au plus subtil, nos ombres et notre lumière.

Encore une fois, ce que nous appelons nos »ombres », c’est ce qui nous fait peur ou nous déplait mais ce sont bien souvent des enseignants. Ils nous guident vers plus d’amour, d’acceptation, de compréhension, de tolérance…

 

Les éléments qui constituent notre corps physique sont  « issus » de la terre mère. Naître à soi-même en tant qu’humain divin, c’est aimer la chair et l’esprit. Ainsi nous reconnaissons être enfant de la source père mère. Je me rends compte au fur et à mesure de ma compréhension des choses que le fait d’avoir renié mon corps physique  a créé le conflit intérieur, amplifié l’illusion de la séparation, de la division.

Le contact avec la terre mère, à travers le jardinage m’a fait prendre conscience de ma relation intime avec elle et le fait de co-créer avec les forces de la nature au rythme des saisons m’a aidée à être plus ancrée et à guérir la relation avec ma mère biologique.

 

Le fait de pouvoir créer des objets de mes mains a maintenu un genre d’intérêt pour cette partie de mon corps. Ma foi en la divinité intérieure m’a fait aimer mon cœur, mon âme. Peu à peu, je prends conscience que j’ai en charge la gestion de milliards de cellules et qu’en les aimant toutes, je créé la santé, le bon fonctionnement de tous mes organes. Le corps mental et le corps émotionnel sont aussi à aimer et quand tous s’associent, je peux créer des choses mais aussi des sentiments tels que la paix intérieure.

Tout l’amour, toute l’attention que j’accorde à l’ensemble de mes corps, permet à la source d’amour de s’écouler librement. Pour qu’ils vibrent, qu’ils soient illuminés, il est nécessaire que j’habite ce corps et que je le mette en mouvement.

 

Le quotidien que je trouvais inintéressant, préférant être dans ma tête, mes rêves, mes pensées, petit à petit devient joyeux agréable et il ne tient qu’à moi de le rendre spécial, en utilisant mon pouvoir d’imagination et de création.

En faisant les choses avec l’amour de soi, l’enthousiasme et la volonté de me donner encore plus d’amour, de joie par l’action, d’’attention, je peux sacraliser les choses du quotidien.

 

Le corps physique est un formidable instrument de joie qui permet d’exprimer sa personnalité tout en étant ancré dans le moment présent.

Le chant, la musique, la danse appellent l’association des corps pour créer l‘harmonie. L’entretenir peut devenir une fête si on prend conscience qu’il est notre temple, véhicule terrestre contenant la lumière de la source qui ne demande qu’à chanter la vie par le mouvement.

 

La toilette, hommage à chacune des cellules, est devenue l’occasion de dialoguer avec elles, je leur exprime ma gratitude pour leur fidélité et leurs petits clins d’œil par les frissons, les sensations agréables, la chaleur ressentie par l’élimination des peaux mortes, comme une mue, une renaissance.

 

La préparation des repas avec soin, exprime ma volonté de nourrir la vie en moi, d’être ici, maintenant. Le choix des aliments à l’instinct pour que chaque repas soit un festin de plaisir pour les sens, la vue, l’odorat, le goût. La présentation de l’assiette, le mélange des couleurs des textures, des saveurs est un art qui ouvre l’appétit. Ce qui me fait envie, correspond à mes besoins physiologiques, sucré, salé, acidité…

Un apport calorique, une dégustation à chaque bouchée, respectant la quantité voulue par mon estomac. Ni trop ni pas assez.

La pâtisserie est un régal pour les papilles mais c’est aussi comme un rappel à la création des mondes par les réactions chimiques crées par le mélange d’ingrédients.

 

Jouer de la musique est un formidable moyen de se sentir en vie et présent. Là encore le mental, le physique et l’âme s’associent également.

Chaque instrument possède des sons, des vibrations particulières qui vont agir sur les différents corps. Je les collectionne et trouve en eux une beauté spéciale. Celle du travail des mains au service du plaisir des sens. Souvent composés de matériaux vivants tels que le bois, la nacre…Ils sont aussi un pont entre la matière et l’esprit.

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Même sans cordes, les guitares sont une œuvre d’art rappelant les formes féminines. La noire est un cadeau de ma mère pour mes seize ans. La petite, je l’ai trouvée près d’une poubelle ! Les instruments de musique ont une âme. L’accordéon a longtemps été mon compagnon de rue. Les flûtes élèvent l’âme. Le clavier sur mon ordi me permet de jouer de la musique avec les chanteurs que j’aime. Vous pouvez trouver ce programme gratuit « Click musical keys », sur Bapuli, je crois. L’harmonica, facile à transporter m’évite de fumer en voiture, quand je stresse dans les bouchons.

 

La danse aussi permet d’exprimer sa façon d’être dans le mouvement de la vie, d’être fluide. Cultiver la souplesse du corps amène la tolérance. Le fait de se mouvoir en rythme est un ancrage à la terre, une façon de se sentir libre. Nul besoin d’être inscrit dans une école. C’est gratuit, ça réchauffe le corps, les muscles s’affermissent, le sang circule facilement. La joie que ça procure élève. Danser avec d’autres c’est une façon de faire circuler l’amour par le toucher, de rechercher l‘harmonie entre humains. Le tango que je croyais être une danse qui simulait le combat homme femme dans le jeu de la séduction est en fait un accord entre les partenaires.

 

Cette vidéo reçue dans ma boîte mail ce matin, exprime parfaitement ce qu’elle peut apporter. C’est diffusé sur le site « Epanews », aujourd’hui.

 

« Pourquoi je danse »

http://youtu.be/NW8qUKxQiQU

 

Le chant est aussi un pont entre ciel et terre. Une expression de l’âme à travers le verbe, les sons, qui ne nécessite que la parole. J’ai aimé faire partie de la chorale de l’église. L’unisson, expression de l’unité entre humain où chacun a sa place et où personne n’est la vedette illustre ce que pourrait être les relations humaines.

 

Utiliser ses mains pour créer des objets, tricoter, faire du crochet, de la couture, c’est honorer l’humain divin, la source père mère. Je me suis épatée de voir que je pouvais fabriquer des objets de cuir qui se vendaient.

Voilà mon stand au marché de Céret. J’aime tellement vendre que je n’y suis allée qu’une fois !

stand