par Aurélie Pech
Il était une fois, un esprit si grand qu’il parvenait à rêver éveillé et de façon infiniment multiple. Ses rêves étaient si complexes et si bien orchestrés que tous les rôles des personnages qui en faisaient partie étaient libres de leurs propres pensées, mouvements et décisions. Cependant, comme dans les scénarios des meilleures pièces de théâtre, chaque rêve avait ses propres règles et donc chaque personnage devait évoluer selon les bases de son individualité pré-définie, et dans l’intérêt du progrès de l’histoire.
Dans l’une de ces grandes pièces de théâtre, les personnages avait donc toute la liberté d’improviser mais leur réactions aux événements extrêmes seraient toujours enfermées dans l’une des neufs définitions possibles de leur individualité, de sorte que le scénario soit toujours celui d’une grande comédie dramatique.
Un jour dans ce rêve là, une entrave majeure aux règles de la comédie dramatique se produisit. Les individus jouant le rôle du Contrôle se prirent au jeu et décidèrent de contourner les lois du scénario. Ils entravèrent les règles de base et en créèrent d’autres qui leur convenaient mieux.
Ils s’assurèrent ensuite que ce savoir initial fut caché et interdit d’accès aux autres individus afin d’assoir leur pouvoir encore plus. C’est alors que les aléas des événements d’une scène à l’autre se trouvèrent privés de leur substance, l’espoir, au point qu’à la fin de nombre des plus grands chapitres de la pièce, l’espoir n’était plus du tout l’ingrédient principal.
Les individus jouant les autres rôles clés dans le maintient de la légèreté du scénario en était tellement bridés par les uns que même les atouts de leur individualité et les ressources associées ne parvenaient pas à retourner la situation en faveur d’une issue joyeuse.
Comment le grand esprit commun et essence de ces individus pourrait-il alors agir dans son propre intérêt et sauver ces individus coincés dans cette pièce qui tel un rêve, menaçait de tourner au cauchemar?
Des tentatives de changements de rôles des personnages du contrôle avaient été envisagées auparavant mais à plusieurs reprises le déséquilibre était revenu au point de départ, si bien qu’à la fin de l’acte 3 le grand esprit en était toujours au même point. Comment trouver une issue joyeuse avec des individus si limités?
C’est là que le grand esprit eu un grande idée. Il fallait faire intervenir d’autres rôles, d’autres acteurs non limités dans la pièce qui apporteraient un ingrédient supplémentaire. Afin d’éviter tout retournement possible du Contrôle. Cette fois le grand esprit décida que tous les individus d’origine, y compris ceux en charge du rôle du Contrôle, allaient accéder à un cadeau des nouveaux acteurs non limités: un autre degré d’individualité prédéfinie permettant une plus grande liberté de pensée, de mouvement et de décision.
Si les individus aidés par cette force nouvelle pouvaient muter subtilement et acquérir assez de conscience pour ne plus avoir besoin de garder le contrôle, la grande comédie serait sauvée car l’issue du troisième acte serait positive et pleine d’espoir.
Cependant, il demeurait un obstacle majeur à surmonter pour le grand esprit. Comment intégrer ces nouveaux événements dans le scénario sans risquer d’amplifier le chaos ou pire encore de faire de cette magnifique comédie dramatique une grosse farce sans consistance? C’est ainsi qu’il décida de le faire progressivement, de sorte que les individus s’habituèrent peu à peu… Le chaos connu son apogée, puis suite aux nouveaux événements se dissipa peu à peu pour laisser place à un nouvel acte qu’il décida d’appeler « l’âge d’or. »
Alors, chacun à leur rythme et non sans difficulté, les individus s’éveillèrent tour à tour et sans rupture à cette toute nouvelle façon de penser, de bouger, de décider et à cette toute nouvelle façon d’être orchestré.
Texte inspiré des êtres de lumière des autres plans de conscience…
Aurélie Pech,
Médium et Coach en Eveil Spirituel
Toulouse
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