Kevin Warwick est professeur de cybernétique à l’université de Reading. Il est l’une des éminences mondiales en matière d’intelligence artificielle.
Il travaille sur la création de robot capables d’interagir avec leurs environnement, d’apprendre et d’ajuster leur comportement en fonction de ce dernier.
Ces robots ont un niveau d’intelligence analogue à celui des abeilles. Il affirme que dans 5 ans, ils auront atteint l’intelligence des chats et que, dans 10 ans, ils seront au moins aussi intelligents que des humains.
Il est aussi en train de mettre au point une nouvelle génération qu’il imagine être capable de dessiner et de manufacturer d’autres robots moins performants, qui en produiront à leur tours d’autres moins performants.
D’après les cosmologues d’autre fois et les sociétés secrètes, les émanations de l’Esprit cosmique doivent être comprise de la même manière : Comme une hiérarchie descendante, où chaque niveau crée et dirige celui qui est inférieur. Il faut préciser que d’une certaine manière, ces émanations ont toujours étés considérées comme personnifiées et donc intelligentes.
Kevin Warwick a été critiqué car il avait affirmé que ses robots étaient « intelligents », et par conséquent, conscient. Ce qui est indéniable, c’est que les cerveaux de ces robots se développent d’une manière presque organique, et ils font des choix bien plus pointus de ce pourquoi ils ont été programmés.
Pour Warwick, les robots ont une conscience de robots, tout comme les chiens ont une conscience de chiens et les humains une conscience d’humains. Donc une conscience pas vraiment comparable à celle des humains, mais qui la dépasse dans certains domaines comme le traitement des données mathématiques à grande vitesse.
Quoi qu’il en soit, nous pourrions envisager la conscience des émanations de l’Esprit cosmique de la même manière.
Saviez-vous que les maîtres spirituels tibétains ont la capacité de former des pensées appelées « tulpas », grâce à une extrême concentration et par la visualisation. Une fois nés, ces tulpas, appelons-les des êtres de pensées, acquièrent une vie propre et obéissent à leur maître.
On peut aussi retrouver dans les écrits de Paracelse, le mage suisse du XVIe siècle, ce qu’il appelait un « aquastor », un être formé par le seul pouvoir de l’imagination, qui avait une vie propre et qui, dans certaines circonstances, pouvait devenir visible ou même tangible.
Donc au plus bas de la hiérarchie, d’après cette ancienne doctrine secrète, ces émanations, ces Êtres de pensées de l’Esprit cosmique, sont si étroitement entremêlées qu’elles peuvent former de la matière solide. Aujourd’hui, si l’on cherchait à nommer cet étrange phénomène, on pencherait du côté de la physique quantique.
Cependant, pour les sociétés secrètes, l’entrecroisement des forces invisibles qui créent l’apparence du monde matériel a toujours été considérée comme un réseau de lumière et de couleur qui, d’après le vocabulaire alchimique, s’appelle la « Matrice ».
Certains se sont probablement posé la question suivante : « La vie n’est-elle qu’un rêve ? »
Sir Martin Rees, un astronome britannique de sa majesté, déclare dans le Sunday Times en février 2005 : « Les ordinateurs sont passés, en quelques décennies, de la capacité de simuler des schémas très simple à la possibilité de crée des mondes avec pléthore de détails ».
Si cette tendance se poursuit, on peux imaginer des cerveaux électroniques capables de simuler des mondes aussi compliqués que celui dans lequel nous pensons vivre. Les références dans la culture actuelle à ce genre de futur sont nombreuses, principalement dans certains films hollywoodiens.
Quoi qu’il en soit, cela soulève la question philosophique suivante : « Vivons-nous nous-même dans une simulation et se pourrait-il que ce que nous pensons être l’univers, soit simplement une voûte céleste, et non la réalité ? » Nous pourrions, en fait, être une création à l’intérieur de cette simulation.
Les scientifiques du monde entier sont d’ailleurs de plus en plus passionnés par le degré de précision qui a été nécessaire à notre évolution. A ces récents développements viennent s’ajouter de nombreux romans et films.
Toutes ces références et œuvres diverses ont contribué à nous habituer à l’idée que ce que nous prenons communément pour la réalité, pourrait être en fait, une « réalité virtuelle ».
Philip K. Dick fut sans doute le premier écrivain à avoir semé ces idées dans la culture populaire, dont les œuvres révélaient un important contenu initiatique des dimensions et des états parallèles. Par exemple, son roman, « Do Androids Dream of Electric Sheep ? » (Les androïdes rêvent-ils de moutons élecrtiques ?) devint Blade Runner.
Dans le même genre il en existe d’autres comme « Minority Report », lui aussi tiré d’un roman de Dick, « Total Recall », « The Truman Show » et « Eternal Sunshine of the Spotless Mind ». Mais le plus grand reste « Matrix », bien entendu.
L’agencement de la matière cosmique qui constitue l’illusion du monde matériel est appelé « matrice » en alchimie. (Photo extraite du film « Matrix », dans laquelle la frontière entre le monde matériel et le monde « réel » est contrôlé par des personnages surnaturels.
Dans « Matrix », des personnages cachés derrières des lunettes noires règnent sur le monde virtuel que nous appelons la réalité afin de nous contrôler, pour servir leurs infâmes intérêts. Une partie de cette histoire reflète exactement les enseignements des écoles du Mystère et des sociétés secrètes. En effet, certains êtres qui vivent derrière le voile des illusions ont une éthique douteuse.
Ce sont ces mêmes êtres que les anciens appelaient leurs dieux, leurs esprits ou leurs démons.
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