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par Sylvain Didelot

Bonjour à tous,

Pas facile d’utiliser le mental pour comprendre le mental car on utilise pas ce qui précède la pensée mais la pensée elle même.
Nous vivons dans le monde de la pensée et ce sont bien elles, ces pensées qui vont déterminer comment je vais percevoir le monde.

Je dis percevoir car je vois des aveugles qui vivent dans le même monde que nous et ils ont toujours un sourire accroché sur le visage. On s’attache souvent à la vision autour de nous, on expérimente une pensée par une expérience et on regarde souvent comment les autres « nous même » vivent la même expérience. Si ils font la tête, une pensée vient nous dire qu’ils ont raison et qu’il doit y avoir un truc « grave ». L’aveugle est celui qui perçoit l’expérience pour ce qu’elle et par pour ces conséquences qui ne sont pas encore là. Les « handicapés » vivent bien plus dans le moment présent que chacun d’entre nous et c’est ce qui fait des « valides » les vrais blessés de la Vie.

On s’accroche à tellement de choses qui n’ont pas d’importance qu’on finit par en oublier le gout des bonnes choses du moment présent et on attend notre vieil âge pour se dire qu’on aurait du être plus présent, plus vivant !

La pensée nous amène à une expérience, mais le choix de vision, ma manière d’ « interpréter » ma pensée m’appartient. Le moment présent et la Paix sont des clefs de la réussite en ce monde car lorsque je commence à trop me focaliser dans le futur, je laisse la « morosité » ambiante prendre le dessus sur moi. Hé bien oui, si je ne « pense » pas dans le moment présent, je laisse aux autres moi même décider de ce que va être mon moment présent pendant que j’échafaude des plans sur un futur non présent ou des regrets d’un passé révolu.

Et si je changeais mes pensées, je ne « suis pas » malade mais je suis l’être traversant l’expérience de la pensée de maladie en observateur. Je ne « suis pas » triste mais l’être qui traverse la mélancolie comme une douce vague qui ne me submergera que si je ne me laisse pas porter et que je résiste.

Alors, alors, je lâche mes pensées, je les laissent pour ce qu’elles sont, des propositions divines auxquelles je peux dire non ou oui. Je vais bien sûr faire face à mes croyances avec ce choix mais alors au moins, je pourrais voir ces croyances et laisser l’expérience de ces croyances faire leur chemin en moi alors, je vais grandir, alors je vais apprendre. Je vais peut être même « comprendre » qui sait, je vais peut être comprendre que « toute expérience commence par une pensée ».

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