En 2014, la ville de Rajshahi au Bangladesh était l’une des villes les plus polluées du monde. En 2016, selon des chiffres de l’OMS, elle occupe la première place du classement mondial des villes ayant réduit la pollution de l’air. Un changement radical et exceptionnel.
Il y a seulement deux ans, les fenêtres des habitations restaient fermées tout l’été. En raison du vent ? Non. Pour éviter de faire entrer les moustiques ? Non. A cause du smog et de la poussière due à la pollution, l’air était irrespirable ! Aujourd’hui, la situation a complètement changé. Que s’est-il passé ? Comment une ville a-t-elle pu en si peu de temps inverser la tendance ?
Source : Wikimedia
Les efforts de la population ont commencé il y a 15 ans. Comment ? Tout simplement, en plantant des arbres. Ensuite, ils ont multiplié les initiatives. Les transports publics sont désormais équipés de batteries électriques. Des améliorations ont été apportées sur les cheminées, l’utilisation du charbon et l’évacuation des eaux usées. Autre changement, plus surprenant : ils ont construit de nouvelles chaussées. Cela a permis de réduire le niveau des poussières et a encouragé les habitants à se promener, sans utiliser leur véhicule. Ces efforts vont s’intensifier, notamment avec la création de pistes cyclables.
L’ensemble de ces actions en faveur de l’environnement a permis à la ville de Rajshahi d’inverser complètement la tendance.
Le niveau de PM10 (ce sont les particules fines en suspension que l’on respire dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres) est passé de 195 microgrammes par mètre cube en 2014 à 63,9 en 2016, soit une chute de 67,2 % ! Par comparaison, en France, le seuil d’alerte est de 80 microgrammes par mètre cube.
Résultat positif aussi pour les PM 2.5, des particules encore plus fines et qui progressent plus profondément dans l’appareil respiratoire. Elles sont extrêmement néfastes pour notre santé. Elles ont pratiquement diminué de moitié, passant de 70 microgrammes par mètre cube à 37. Le seuil d’alerte en France est de 50 microgrammes par mètre cube.
Fatemi Tuzzohra a 13 ans et, après l’école, elle est heureuse de jouer dans un parc près de la rivière avec ses amis. Elle a déclaré au journal The Guardian :
« Certains de mes amis souffrent moins d’asthme. J’adore ma ville, elle est vraiment propre et verte. »
Les habitants de Rajshahi se sentent mieux et sont dans un élan positif. Cela se voit tous les jours, maintenant que la ville est enfin propre, ils travaillent encore plus pour qu’elle le reste.
L’exemple de Rajshahi montre que réduire la pollution n’est pas une mission impossible, même dans les cas les plus désespérés. Continuons à faire des efforts en rendant nos villes plus vertes et en diminuant les émissions de CO2.
Source: http://positivr.fr/
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