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Qu’est-ce que ça veut dire « La Parole, Le Verbe » ?

 

Et l’Esprit de Dieu flottait dans l’univers.

 

C’est, quoi, « Dieu » ?

 

« Je ne suis pas L’Amour, L’Amour est le Chemin qui mène à Moi. Je suis L’Imaginaire. »

 

Ah…

 

Et La Parole, « La Voie, La Vérité et La Vie », « La Parole faite Chair » c’est l’amour ? Le Fils unique ?

 

C’te bonne blague ! Ben non : ce n’est pas parce que l’amour est l’unique moyen d’accès à l’être râdieux qu’il est un fils unique, un sauveur offert en sacrifice aux humains… Ouille ouille ouille c’t à mal game !

 

Le Créateur est l’Imaginaire et tout est Images… L’amour éclaire. Il rend aveugle parce qu’il ébloui. Et toute ménagère sait que quand le soleil brille on voit la moindre poussière dans la maison. Alors, plutôt que de faire le ménage ou d’entreprendre des travaux dans la maison, il est plus facile d’éteindre la lumière ! Et c’est pour ça que l’humain a mis l’amour au clou.

 

Et les jours, ils ne font pas 24 heures ! Ce sont des périodes… Le Temple reconstruit le troisième jour, c’est l’Humain, qui traverse le désespoir, puis la colère, avant d’arriver au lâcher prise. Alors, l’amour, le fils de l’homme, devient la paix, la gloire du père…

 

Hè ! Simple, non ?

 

C’est ainsi que le Père créa le Monde en s’en retirant…

 

Comment qu’il à fait, le Père, pour séparer la lumière des ténèbres ?

 

C’est une jolie histoire…

 

Le cœur des ténèbres est un soleil. Mais le cœur du soleil est  un trou noir…

 

Alors, en témoignage d’amour à la Mère, le Père s’est séparé de son cœur.

 

D’ailleurs, vue du royaume des Cieux, la Terre est une perle avec l’univers pour écrin.

 

Oh ! Il ne l’a pas laissé tout seul, son cœur ! Il y a eu des tas d’êtres qui l’ont accompagné ! Lucifer, les Gitans, tout ça. Et puis, d’autres qui ont préféré rester dans leurs consciences, sont venus aussi, avec Lui, faire un tour sur Terre, pour accompagner tous ces magnifiques magiciens qui ont choisi de descendre sur Terre par amour et pour servir l’Amour et la Vie.

 

Aujourd’hui, pépère a retrouvé son cœur… Alors, force aimant, ça bouscule un peu !

 

Avant de se retrouver, le cœur disait au père :

–        J’ai l’impression d’avoir construit un pont et d’être au milieu, dans le noir, seulement éclairé par quelques bougies…

–        Mais, dit le père, il est fini, ton pont !

–        Non non non ! Il n’est pas fini…

–        M’enfin, mon cœur ! Je le vois bien, Ton Pont sur l’Infini ! Il est terminé ! Pas encore éclairé, mais bel et bien terminé…

 

Il n’y a plus qu’à l’illuminer… D’éclats de rire ?

 

Mais là n’est pas l’histoire que je voulais raconter. Seulement un préambule, pour bien planter le décor.

 

C’est l’histoire d’un Roi, dans un Opérâ, qui descend de la scène entouré de toute sa Cour, en chantant. Il descend dans le public pour emmener les spectateurs tous ensembles sur la scène.

 

C’est l’histoire d’enfants qui jouent devant la maison. Le père et la mère sont là pas loin, qui vaquent à leurs occupations. Et les enfants ont pris des outils dans l’atelier du père. Des ciseaux à bois… Le père laisse faire leurs expériences… Ils égratignent la Terre. Puis vînt qu’un des enfants menaçât son frère. La mère gueule : ça suffit ! Et le père « Oui chef, Bien chef ! », s’avance vers les enfants, reprend ses outils : « NON ! » Ce n’est pas négociable.

 

Il emmène les enfants dans l’atelier, réaffute les ciseaux et leurs montre comment s’en servir… Pour créer.

 

Oh ! En attendant, il ne s’est pas contenté de cueillir des cerises, le souverain !

 

Ben non… Y avait un peu de ménage à faire.

 

Ce pourquoi il n’est pas venu en souverain, d’ailleurs. Mais en simple berger.

 

Pour accompagner, manger le même pain.

 

Vivre les épreuves de cent vies en une seule, pour être responsable : capable de réponse.

 

Pour pousser ses racines dans la Terre et fleurir dans toute sa puissance et sa douceur…

 

Pour se battre, aussi, et vaincre.

 

Pour Ré Unir enfin, quand viendra le moment.

 

Ben ouais, je me suis battu.

 

Pendant des années, quand je pensais à ce que je devrais me battre contre Lucifer, je me disais : « Mais c’est quoi ce délire ? »

 

J’ai mis des années avant de comprendre. Un jour, j’ai dit : « OKAY ! Okay, n’en jette plus c’est bon : j’accepte ! Je ne sais pas quoi, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment et je n’y comprend RIEN !!! Mais d’accord ! D’accord : je suis le père de la Gloire su Père… »

 

Ouf !

 

J’ai encore mis des années, ensuite, à comprendre… « Ah Ouais ? »

 

Oups !

 

Et puis il y a des tas de choses que j’ai faites, que j’ai compris des années plus tard pourquoi je les ai faites. Ou que non, je n’avais pas rêvé : c’est bien réel !

 

Vous voulez des photos, y en a !

 

Bon…

 

Hors donc, ne voilà t-il pas que vînt un jour… Ah, non, c’était une nuit, 3 h du mat. Je me réveille et tout à coup, je me souviens. De tout.

 

Et je me mets à hurler, à déchirer les tympans de l’univers. Je hurle la souffrance retenue. Les injures et les coups. Les chairs déchirées et les épines dans les os. Le bois, sur l’épaule, et le goût de fer dans la bouche quand les clous pénètrent…

 

Et je tombe dans les bras de ma Mère. Je pleure sur l’épaule de mon Père. Je vois mes compagnons… je leurs dis en pleurant, en les serrant chacun dans mes bras : « Vous êtes là ! Vous êtes tous là ! »

 

Non… Je ne suis pas Jésus. Lui, Jésus, il dit en parlant de moi : « Ne vous avais-je pas dit que vous feriez des miracles bien plus grands que les miens ? »

 

Mais le Christ, un peu quand même, oui. Faut bien l’admettre.

 

Alors j’ai fait des trucs. Des tas de trucs ! Depuis… Octobre 1993.

 

C’est ainsi que en décembre 2006, j’ai pris la voûte des ténèbres sur mon p’tit dos. J’ai poussé en gueulant un bon coup jusqu’à ce que ça se fissure, en m’assurant bien que la lumière passât. Puis j’ai plongé dans l’fond, coupé les chaînes et libéré la Princesse Sarah, la Source de Lumière Sombre, que j’ai rendu au Père…

Le lendemain, la fête à Nicolas, ne voilà t-il pas que Lucifer se pointe devant moi… Il me propose un marché, sur la vie. « Tu te fous de ma gueule ? »

 

Je l’attrape, l’enferme dans une bulle et entreprend de briser ses chaînes… Saloperies, c’est que ça résiste ! La dernière cède finalement et je rend Lucifer au Père.

 

C’est là qu’ils ont débarqués… Toutes les Armées des Ombres. J’ai sorti mon attirail et je me suis battu comme un enragé. Ils ont voulu s’en prendre à la vie. Heureusement, Gabriel, prévenu trois jours plutôt, veillait. Et je retrouvais l’Archange auprès de la vie, son Épée à la main, encore fumante.

 

Je demandais :

–        C’est fini, là ?

–        Il est juste derrière toi.

 

Je me suis retourné d’un bloc. Satan était réduit à une boule noire. J’ai emprisonné la boule de couches de bulles et l’ai isolée avec deux flottilles  de vaisseaux intergalactiques, pour faire bonne mesure. Il ressemblait à une étoile noire entourée de diamants…

 

J’ai dormi pendant trois jours après ce coup-là.

 

Mais le lendemain, le Père me dit :

–        j’ai trouvé une étoile…

–        Euh. Ouiiii ?

–        Rend-la moi.

–        Ah ? Bon…

 

Alors, j’ai vu deux bulles magnifiques : celle du Père et celle de Satan, se coller l’une à l’autre et, après un léger rebond, se refondre en une seule.

 

C’était beau.

 

Voilà…

 

J’ai encore plein d’histoires comme celle-là. Comment j’ai créer les nouvelles lois, ou comment j’ai redistribué les rôles, pour cette Nouvelle Humanité.

 

Ce qui va se passer maintenant… Le pouvoir et les frontières vont disparaître et la moindre parcelle d’amour sera transcendée.

 

Mais si je voulais raconter cette histoire, c’était surtout pour témoigner de ma reconnaissance, que je voulais la raconter.

 

Merci.