Mars et sa géologie, un rêve étonnant
par Aurélie Ledoux
Depuis des années, il m’arrive de faire des rêves, en particulier sur les planètes et sur les civilisations qui s’y trouvent. Il est souvent question de bases stellaires, de vaisseaux et d’arches immenses.
Tout cela est un peu extravagant, mais d’autres rêves parlent de Mars et d’une ancienne civilisation, une colonie de la Terre qui s’y trouvait voici bien longtemps. Cette colonie, datant peut-être de la mythique Atlantide, aurait été décimée suite à des guerres épouvantables. Celles-ci ont laissé, malgré tout, des survivants.
A présent, Mars semble accueillir plusieurs civilisations bien établies, et comporte des villes accueillantes en sous-sol, c’est ce que j’entrevois. J’ai fait d’autres rêves sur des bases souterraines, des hangars assez vastes abritant des vaisseaux très brillants. Les habitants étaient très grands et nous ressemblaient, sauf que la plupart portaient les cheveux longs. Ils étaient particulièrement accueillants, et aussi, très paisibles.
J’ai déjà fait un rêve de Mars très réaliste il y a longtemps et le voici, je me décide enfin à l’écrire pour cette raison. Et aussi parce que Mars suscite de plus en plus de curiosité. Tous les détails qui s’y trouvent sont assez surprenants, et il convient donc de le comparer avec d’autres sources pour bien se faire une idée.
Je me trouve sur Mars avec une classe, sans doute du collège, dont je fais partie.
Nous y menons une excursion afin d’étudier le sol, la géologie.
C’est le matin et le soleil vient de se lever. La lumière est claire, douce et rosée, les ombres allongées, comme une aube terrestre.
L’horizon est très beau, tout est dégagé. On voit à des kilomètres alentours.
Le sol est sable tirant sur le saumon, mais pas orange.
Je me trouve au ras d’un volcan, et une coulée de lave ancienne est visible. Le basalte qui la compose possède cette teinte rosée caractéristique.
A l’endroit ou je me tiens, par contre, le sol est plus mou, on s’enfonce un peu lorsqu’on marche.
Le poids de mon corps, fait remonter de l’eau, un peu comme un sol argileux sur Terre.
Près de mon pied se trouve une flaque d’eau gelée, qui fond doucement. La glace flotte à la surface de la flaque, et le sol autour est plus foncé, car gorgé d’eau. Ainsi, Mars contient beaucoup d’eau en sous-sol.
Je dirai que la température au sol est d’environ – 5 degrés, simple estimation.
Sur les zones bien éclairées par le soleil elle doit être de 0 degrés au moins, car la glace fond, peut-être 2 ou 3 degrés.
J’ai un peu la tête qui tourne, comme lorsque je me tiens en altitude vers 2000 mètres. Avec cette sensation de vertige grisant donnée par les hauteurs.
Il existe des gaz différent que sur Terre dans l’atmosphère, mais en faible quantité, 1 ou 2%.
Des gaz comme les gaz rares, l’argon peut-être le xénon, qu’il vaut mieux ne pas respirer.
Ces gaz sont suffisants pour donner cette sensation de vertige. Le corps humain semble s’habituer au bout d’un certain temps, mais il faut y aller doucement au début. Certaines personnes ne s’adaptent pas, ces gaz causent des problèmes respiratoires, de la suffocation, si l’on ne reste pas calme.
On me dit que tout cela, ces légers vertiges, sont normaux, alors je ne m’inquiète pas, je suis tellement heureuse de me trouver sur ce monde !
L’endroit que nous devons explorer se tient en hauteur et je suis très attentive pour bien mémoriser tout ce que je vois.
Nous montons un petit sentier et parvenons à une sorte de replat sommital avec quelques fines herbes sèches. Il y a beaucoup de vent, et je regarde le sol de la coulée de lave, celle ci ressemble à du basalte rosé, ou peut être du tuf volcanique par endroits. Il pourrait y avoir plusieurs types de lave en ce lieu.
La couleur est bien rosée, et parfaitement semblable aux rocs que j’ai ramassé en Auvergne, où se trouvent de fabuleuses bombes volcaniques.
Nous nous regroupons dans un petit wagon rouillé de mine, qui escalade le flanc du volcan sur des rails. Je grimpe à mon tour. Le wagon commence son ascension, tracté par un câble. Il ne faut pas avoir le vertige, et je suis très impressionnée de voir le sol s’éloigner sous mes pieds. La pesanteur me semble identique à ce que j’expérimente sur Terre.
Le panorama se révèle autour de mes yeux émerveillés.
Je vois le sol s’éloigner, je dirai que le petit volcan est à 2000 mètres d’altitude, mais l’ascension dure peu de temps, à peine quelques minutes, car nous sommes tout près du sommet.
Le petit wagonnet avance lentement, il est en acier rouillé et fort ancien.
Une fois au sommet, tout le monde descend.
Là encore, je peux me rendre compte du manque d’oxygène. J’observe le panorama et le soleil rosé se lever.
Loin à l’horizon, je vois une ville harmonieuse avec des tours très jolies, comme des minarets éclairées par le soleil. Les tours brillent légèrement, elles sont colorées de rose en raison de l’aube, et ce panorama est splendide.
C’est une très belle vision, mais je suis en même temps un peu déçue.
On me dit qu’il y a déjà un vaste peuplement humain sur Mars.
Ma déception, vient sûrement du fait que je lis parallèlement à ce rêve, le livre Mars la rouge, de je ne sais plus quel auteur et que dans ce récit, les hommes maltraitent Mars.
Pourtant, les êtres qui encadrent notre groupe sont tout à fait charmants.
Si je me rends bien compte que Mars a autrefois abrité une industrie minière assez étendue, je vois bien qu’elle est presque éteinte, car tout est rouillé et vétuste. Les bunkers, les zones d’extraction, les wagonnets, et même les dispositifs de levage. Le métal est aussi délabré que du matériel agricole abandonné ou une vieille éolienne.
Le dispositif de levage se tient sur un côté du cratère, la caldeira doit faire environ 100 ou 200 mètres de diamètre, c’est un petit volcan.
Voici un second rêve, qui ressemble au premier et qui revient souvent :
Sur Mars, je me promène et passe devant des bâtiments rouillés abandonnés, comme rongés par les pluies acides et couverts de poussière. On dirait des bunkers, ou des abris scientifiques de fortune. Les parois sont en tôle et la peinture se décolle, par endroits il y a des trous, comme sur un bateau rouillé. Je suis frappée de voir cette rouille, car le paysage dans l’ensemble est assez sec, avec des herbes jaunies. Le sol est très caillouteux, je dirai qu’il s’agit cette fois d’un sol sédimentaire presque sableux.
Le sol possède une couleur sable, il est bien éclairé par le soleil à son zénith. Le ciel possède l’aspect laiteux d’un temps couvert.
Le paysage ressemble à une campagne très sèche et estivale, avec peu de plantes vertes.
Tout est calme et apaisant malgré tout. il existe une vibration très agréable dans l’air, comme si Mars attendait son heure pour renaître.
Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
•qu’il ne soit pas coupé
•qu’il n’y ait aucune modification de contenu
•que vous fassiez référence à notre blog http://une-petite-lumiere-pour-chacun.over-blog.com
[widgets_on_pages id= »NOELJUL »]