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Transmis par Marie Le Pennec

Là, assise en lotus, à l’ombre des arbustes et les pieds ancrés dans le sable, j’appelle en mon for intérieur, le Saint des Saints, le maître de tous les maîtres.
Maitreya a une telle puissance de manifestation, qu’à peine ais-je cherché à me relier à son énergie, et déjà j’entendais sa Présence couler en moi, et sa voix enveloppante m’appeler, pour m’inviter en mon centre.

Juste avant d’entrer en relation, un papillon blanc est venu virevolter autour de moi, pour se poser sur mon épaule et repartir. C’est alors que j’ai fermé les yeux, me laissant aller à ma rencontre avec Maitreya. Il est venu à moi, semblant d’apparence humaine, doté d’une longue barbe lumineuse et grise, ses cheveux ondulés, glissant sur son dos. Il était tout de blanc vêtu, habillé d’une cape de lin. Il m’a emmenée ailleurs (je ne savais pas ce que signifiait ce ‘ailleurs’), me prenant par la main. Il voulait que ce soit ce qu’il appelait un « voyage initiatique ».

C’est ainsi que je me suis retrouvée dans un endroit tout noir, où je ne distinguais rien. Très vite, je me suis sentie comme empêtrée de tout ce noir gluant et visqueux. Ne comprenant pas ce que je faisais là, je l’entendis me dire : »Voici où résident les âmes qui ont le samsara pour guide. Comme elles demeurent dans un endroit où règne l’illusion, il y fait tout noir, puisqu’en réalité, il n’y a rien ! » Sur ce, il m’adressa un sourire complice ;( car ici, ces âmes n’avaient pas l’air de s’en apercevoir) et il s’en alla, me disant que si je voulais le retrouver, il fallait que j’aille le chercher à l’intérieur de mon cœur.

Alors je me suis appliquée à m’y sentir très fort et c’est ainsi que j’ai été déposée dans un endroit paradisiaque, en pleine nature. Je marchais sur un tout petit sentier qui longeait, à droite, un très grand lac, et à gauche, une forêt immense. Tout à coup, je me suis souvenue de ce que Maitreya m’avait déjà expliqué un jour ; à savoir qu’on peut passer toute sa vie à longer la forêt en passant à côté de soi-même, ou alors on peut affronter la forêt, en s’enfonçant droit dedans, dans le but de se trouver.

C’est ainsi que je décidai de pénétrer cette forêt, bien décidée à affronter mes démons, en vue de retrouver mon tendre Guide, et qui ne m’avait en fait jamais quittée. Plus j’avançais, plus mon cœur s’ouvrait. Cependant, je compris qu’il fallait que je me laisse d’avantage aller, pour que l’ouverture se fasse plus grande encore. Dans cette optique, je me suis allongée, nue sur les feuilles, me laissant doucement glisser dans un état d’accueil et d’abandon total. Là, j’ai senti sa Présence s’accentuer et je m’y suis complétement immergée. Je me sentais baigner dans son rayonnement.

Soudain, je vis des portes entrouvertes, se dessiner sur un axe vertical, à environ trois mètres de moi, chacune des portes, faisant face à un de mes chakras. Je décidai de prendre la porte à hauteur de la dimension du cœur, qui, espérais-je, me mènerait à mon guide tant aimé. La porte s’ouvrait sur un vortex qui m’a fait atterrir dans mon ventre physique, où je me suis vue comme tentant de me débattre au milieu d’une eau quelque peu croupie et marécageuse, prête à me noyer. J’entendais la voix de Maitreya me dire qu’il fallait »laisser remonter l’eau de ses émotions afin de transmuer les choses qui nous oppressent, nous engluent et nous ramènent vers le bas ». Je compris donc qu’il me fallait remonter à l’extérieur de mon corps, en faisant remonter sous moi l’eau stagnante d’émotions enfouies et vieilles comme le monde, et je me suis ainsi vue remonter à la surface de mon propre corps, accompagnée par des larmes, telles des vagues me déversant sur le sol, où j’atterris toute petite, aux pieds de mon corps éthérique, maintenant devenu géant. Cette fois, je pris la première porte, la plus accessible, au vue de ma nouvelle petite taille, et je passai donc la porte de mon chakra racine. Alors, je fus élevée dans un vortex qui m’emporta jusqu’au sommet de mon crâne. Je dus paraître surprise d’un tel élan, car la voix de Maitreya se manifesta à nouveau pour m’exprimer que « lorsque l’on a conscience de sa petitesse, c’est à ce moment-là que nous pouvons réellement transcender les choses. Car si l’on se sait petit, on se sait humble et nous pouvons avoir plus de recul dans notre vie».

Une fois que je savais ma conscience bien placée au niveau du chakra de ma couronne et mon cœur suffisamment nettoyé et purifié, je demandais à notre Guide, si il avait envie de me transmettre quelque chose sur la façon dont il aide les humains, et sur la façon dont nous pouvons sentir que nous bénéficions de sa protection ? Maitreya me répondit que nous pouvions l’appeler plusieurs fois en répétant son nom et qu’en entendant cette vibration, tous les éléments se mouvaient ensemble en un champ d’énergies qui le portaient au seuil de notre temple intérieur et qu’il a donc le pouvoir de transmuer les émotions, ainsi que les énergies, et les passions, grâce au feu purificateur de la flamme violette.

Nous nous quittâmes à la fin de cet entretien et pendant que je revenais de ce voyage, l’esprit plein d’une vitalité nouvelle et d’une gratitude sans cesse renouvelée, à l’égard de ce maître intemporel, majesté des Cieux et de nous, ses enfants promis, le papillon blanc est revenu battre des ailes devant moi, juste avant de s’envoler à nouveau, lui aussi.

Transmis par Marie Le Pennec

Source: LaPresseGalactique.org

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