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par Frank Hatem

C’est possible mais rien n’est sûr. Si cela se produit, cela pourrait avoir lieu dans un avenir proche car la Terre est vraisemblablement en train d’entrer dans une période de turbulence au niveau de son noyau. Mais ces turbulences semblent commencer seulement et cela laisse donc probablement beaucoup de temps. Pas facile à évaluer. Et il n’est pas certain que quand les turbulences cesseront une inversion ait eu lieu.

Ce qui nous fait parler ainsi est l’affaiblissement assez net du champ magnétique de la Terre.

Certains étudiants de notre Université Francophone de Métaphysique peuvent s’inquiéter de ce scenario possible par rapport à ce qu’on y enseigne : la Terre, comme tout astre quel qu’il soit, est un aimant complet muni de ses deux polarités magnétiques comme n’importe quel aimant. Il n’y a pas d’exceptions. Et c’est cette nature magnétique de toute la matière universelle qui explique les mouvements auto-accélérés des astres ou planètes, en rotation axiale comme en mouvement orbital, mouvements synchronisés symétriquement dans chaque couple d’astres (par exemple entre le Soleil et la Terre, ou entre le Soleil et la Lune, mais c’est vrai pour tout couple. Même le vôtre : s’il n’y a pas synchronisme, ça ne fonctionne pas).

Ce « synchronisme symétrique des rotations » (pour simplifier : chaque fois qu’un pôle d’un astre se présente, le pôle opposé de l’autre astre se présente en face, et cela à chaque rotation, ce qui fait qu’il y a TOUJOURS attraction entre ces deux astres ou particules) permet seul d’expliquer l’effet gravitationnel qu’on observe, et qui maintient la cohérence des systèmes planétaires de façon pérenne au fil des âges, malgré toutes les perturbations possibles.

C’est évidemment également le cas au sein de l’atome dont les particules, loin d’être, comme on le prétend officiellement, des masses identiques munies de charges uniques (par exemple des protons positifs, des électrons négatifs, et des neutrons sans charge, et d’autres corpuscules plus ou moins exotiques qui ne sont en fait que des interprétations à partir de calculs d’ordinateurs). La matière n’aurait aucune cohésion ni solidité si elle n’était fondée sur les principes du magnétisme bipolaire, qui engendre et synchronise automatiquement les mouvements de rotation et confère à la matière une apparence purement attractive alors que chaque particule est à la fois attractive et négative. Cela se démontre d’ailleurs mécaniquement, comme on le montre dans une video qui fait partie intégrante du module III (« Proto-Physique ») de l’enseignement de l’Université Francophone de Métaphysique. Mais l’effondrement de la matière sur elle-même est impossible malgré cette résultante attractive du fait que la répulsion intervient en permanence.

Cette « répulsion universelle » manque cruellement aux théories actuellement en vigueur officiellement, et Einstein s’en était aperçu lorsqu’il a inventé la « constante cosmologique », tombée en désuétude depuis, mais toujours indispensable pour expliquer bien des phénomènes astrophysiques.

En fait l’atome et la matière sont des questions extrêmement simples lorsqu’on ne s’éloigne pas des évidences premières. Et l’atome, comme le cosmos, c’est l’affaire de chacun et pas des spécialistes, car c’est de notre corps qu’il s’agit et mieux on le connaît plus on l’aime.
Il n’y a donc pas lieu d’utiliser les Mathématiques mentales ni de faire des hypothèses théoriques, c’est cela qui éloigne la Physique du spirituel et la complique.

Cette entrée en matière n’est pas pour vous décourager, au contraire. C’est pour pouvoir répondre à ces questions qui nous concernent tous : la Terre risque-t-elle d’inverser ses polarités ?

Ce qui nous fait répondre « oui » est lié à cet affaiblissement du champ magnétique que les géologues mesurent localement, et qu’évidemment on ne peut comprendre quand on ne sait pas comment est constituée la « matière » (qui n’est qu’une forme apparente de l’esprit).

Lorsque le champ diminue, cela est l’indice que la rotation du noyau est perturbée. Lorsqu’un aimant tourne sur lui-même, son champ magnétique est beaucoup plus puissant que lorsqu’il est fixe. Pour des raisons sur lesquelles on ne s’étendra pas ici. Mais tout le monde peut le constater. Notre noyau est toujours en mouvement, mais ces mouvements peuvent se disperser un peu.

La puissance du champ magnétique d’une planète dépend aussi de la cohésion du noyau. Si le noyau est d’un seul bloc, il est plus puissant. S’il est en plusieurs morceaux, chaque morceau joue un peu sa propre partition et le champ global diminue.

Or on constate, lorsque les géologues étudient l’histoire du champ magnétique de la Terre (au travers de l’orientation des molécules métalliques dans le sous-sol selon l’ancienneté des différentes couches), qu’il y a des périodes où les polarités semblent multiples. Il n’y aurait pas alors seulement deux pôles, un Nord et un Sud, mais plusieurs, et qui se déplaceraient par moments. En même temps ces déplacements s’accompagnent d’un affaiblissement du champ, comme à l’heure actuelle. Ils ne l’expliquent pas, mais c’est pourtant inévitable. Et il semblerait que cela se termine parfois par une inversion complète, le Sud prenant la place du Nord et réciproquement, lorsque tout cela se restabilise avec seulement deux pôles.

C’est ce qui peut inquiéter certains étudiants puisque les systèmes planétaires tels que nous les décrivons sont toujours présentés comme des aimants cohérents et solides avec seulement deux pôles. On peut penser que si les pôles se multiplient ou bougent, le synchronisme peut être rompu, le système pourrait ne pas fonctionner.

En fait dans ces moments particuliers de perturbations ou de dispersion polaires, mais qui ne durent pas très longtemps, et qui semblent se reproduire environ tous les deux-cent-cinquante mille ans, on a probablement affaire à une légère dislocation du noyau, dont il faut garder à l’esprit qu’en fait ce n’est pas une masse solide. Les noyaux des planètes sont rarement solides, sans être toujours tout à fait du magma, cela peut néanmoins avoir une certaine fluidité, et on ne peut pas en tenir compte dans les explications.

Le fait de ne pas être une masse solide n’empêche pas d’être un aimant, toute matière étant de nature magnétique (même si seul le fer semble répondre à ces caractéristiques. Mais on s’apercevra par ailleurs que très souvent les noyaux sont en fer, qui représente symboliquement le cœur de l’Etre, le moi. Le fer est le métal le plus simple et le plus courant, relié au signe du Bélier, qui représente le point de départ de la vie, donc le « je suis »), et les astres comme les particules atomiques naissent à partir de cette conscience toujours centrale. Chacun se ressent au centre de l’infini. Et c’est la même chose pour les particules atomiques bien entendu.

D’ailleurs, pour la première fois qu’on tente de connaître le noyau d’une autre planète que la Terre, en l’occurrence Mars, on s’est aperçu (mais cela reste à vérifier) qu’il serait en fer comme celui de la Terre !

Petit à petit, d’ailleurs, la Mécanique quantique se rapproche de ces conceptions métaphysiques, puisqu’elle considère que, pour qu’il y ait effectivement particule atomique, il faut un « acte d’observation », qui est en fait un acte de conscience qui ne veut pas dire son nom. On veut croire que l’observateur et l’observé sont extérieurs l’un à l’autre, mais il n’en est rien. Cela aussi se démontre.

Revenons-en à notre noyau terrestre en mauvaise posture. Comme il n’est pas solide il n’est pas toujours d’une seule pièce. On peut prendre l’exemple du mercure, fluide à froid. Le mercure est un métal quasi-liquide. Il ne demande jamais mieux que de s’unir en une seule masse, mais lorsque les circonstances l’y obligent, il se sépare en gouttes. Evidemment, lorsque la masse est entière, c’est un aimant et un seul avec seulement deux pôles magnétiques (même si le mercure n’est pas réputé être un métal magnétique, il possède un champ). Mais lorsqu’il est en morceaux, ce sont autant « d’aimants » avec autant de paires de pôles.

Il est d’ailleurs essentiel de remarquer ce miracle de la nature : lorsqu’on coupe un aimant en deux, on n’obtient pas un pôle d’un côté et un pôle de l’autre. On obtient deux aimants avec leurs deux pôles magnétiques chacun. Et si on associe deux aimants ensemble, qui ont chacun deux pôles, on n’obtient pas un aimant avec quatre pôles, mais un seul aimant, et avec seulement deux polarités !

C’est tout à fait extraordinaire et inexplicables physiquement. Si on avait affaire à un phénomène physique, deux pôles plus deux pôles, cela donnerait quatre pôles. Et si les pôles étaient quelque chose de physique, lorsqu’on coupe un aimant en deux, on obtiendrait un pôle de chaque côté, ce qui n’est pas le cas. CE QUI MONTRE BIEN QUE LE MAGNETISME N’EST PAS UNE AFFAIRE DE PHYSIQUE MAIS DE METAPHYSIQUE

Ce comportement est le même que celui de l’ESPRIT, qui est unique, mais qui existe en chacun d’entre nous de la même façon. Lorsqu’on s’unit on ne fait qu’un, lorsqu’on s’oppose on se croit deux mais en fait il n’y a toujours qu’un seul esprit même si chacun est à la fois SOI pour soi, et AUTRUI pour l’autre.

Comme tout l’univers s’explique uniquement grâce au magnétisme (il n’y a pas d’autre solution ni d’autre possibilité), c’est-à-dire par l’esprit vu de l’extérieur (ce qu’on appelle « énergie » n’est en fait que l’esprit perçu comme extérieur, et qui nous apparaît comme matière pour éviter toute fusion), cela met en évidence le fait que tout l’univers est affaire de METAPHYSIQUE et certainement pas de Physique, fût-elle quantique.

Ainsi, il semblerait qu’approximativement tous les deux-cent-cinquante mille ans (mais cela n’est pas du tout certain), le noyau de la Terre ait tendance à se disloquer un peu, au moins dans ses couches les plus extérieures, donnant lieu à une certaine multiplication des pôles Nord et des pôles Sud de la Terre, et qui se déplacent, certains pouvant faire le tour de la Terre.

Au bout d’un moment, cela se stabilise et la masse redevient uniforme, avec seulement deux pôles. Mais que le Nord soit en « haut » et le Sud en « bas », ou l’inverse, cela ne change rien globalement pour la planète, même si cela peut changer beaucoup de choses pour ses habitants.

On peut observer ces déplacements de pôles au niveau de la surface, où ils peuvent sembler alors plus puissants qu’aux anciennes positions, cela n’empêche pas que la partie principale du noyau garde sa cohérence, ses polarités, et peut conserver son synchronisme de rotation par rapport aux polarités du Soleil, lui-même en synchronisme avec tous les astres de la galaxie. En effet, lorsqu’un aimant (en l’occurrence une partie du noyau) n’est pas en synchronisme d’un autre en rotation, quand la distance est grande, il lui est grosso modo indifférent, ni attiré ni repoussé prioritairement.

Rappelons que sans ce synchronisme des rotations, il ne pourrait y avoir attraction entre les astres. La « gravitation » n’est qu’une résultante liée aux mouvement relatifs de nature magnétique bipolaire et pas du tout une « constante » ou une « force » unique issue d’on ne sait où.

Tandis qu’on explique très simplement comment apparaît nécessairement la dualité magnétique à partir du néant à chaque instant.

Mais qu’est-ce donc qui peut provoquer cette dislocation relative et partielle du noyau ?

Si on cherche à le comprendre simplement par rapport à la Terre toute seule, on n’y parviendra pas. Si on ignore le synchronisme des rotations entre les astres, et l’interpénétration des polarités, on ne pourra l’expliquer.

Il faut bien comprendre que la Terre n’est pas fixe dans l’espace, et pas davantage le Soleil. La Terre met 365 de ses jours à faire une révolution autour du Soleil, mais une fois terminée, elle ne revient nullement au point de départ. Car le Soleil s’est déplacé. Il tourne en environ 25 600 années terriennes autour de son étoile favorite, qui est vraisemblablement le système double de Sirius, bien qu’on n’en soit pas du tout sûr, ce qui montre combien on connaît mal notre ciel le plus proche.

Et Sirius I et II, que font-elles ? Elles aussi tournent autour d’un autre astre bien plus gros, quelque part dans la galaxie. Serait-ce le centre de la galaxie dont on ignore d’ailleurs totalement la localisation ? Peut-être, mais probablement pas. Cet astre immense doit lui aussi tourner autour de quelque chose, toujours en synchronisme symétrique des rotations, pôle face à pôles à chaque rotation, sans quoi ces astres ne s’attireraient pas, et sans quoi il ne pourrait y avoir de galaxie cohérente.

Peut-être, c’est notre idée, Sirius tourne-t-il en 250 000 ans autour de l’étoile qui régit son système. Car si la Terre subit aussi ce cycle, il a une raison d’être.

Ces cycles conduisent la Terre régulièrement dans des zônes différentes peuplées d’astres différents, mais toujours en cohérence. Tous les 25 600 ans, il se passe des choses sur la Terre, des influences magnétiques différentes qui se renouvellent périodiquement. Probablement. Et probablement aussi tous les 250 000 ans, pour d’autre raisons.

Alors, sans qu’on puisse dire exactement quoi, il se passe des choses, des influences magnétiques, qui ne laissent pas le noyau de notre Terre indifférent. Forcément il en subit les conséquences et pourquoi pas, dans certains cas, en fonction des masses auprès desquelles notre système solaire transite, les pôles MAGNETIQUES de la Terre peuvent avoir tendance à se déplacer vers des zones auxquelles il ne sont pas accoutumés, et DU FAIT QUE LE PHENOMENE GYROSCOPIQUE DE LA ROTATION DE LA TERRE EMPÊCHE TOUTE DEVIATION DE NOTRE AXE DE ROTATION, cet axe de rotation reste inchangé, et alors le noyau peut se trouver dans une situation difficile, à la fois tenu par le synchronisme avec le Soleil, mais tenu d’augmenter l’angularité entre l’axe de pôles et l’axe de rotation, et donc changer de latitude, à cause d’une attraction inaccoutumée. Le Soleil lui-même doit être en proie à des variations au niveau de son magma qui est un aimant, et par l’influence d’autres astres plus éloignés mais beaucoup plus gros, dans certaines régions où l’on revient périodiquement.

Ces déchirements de l’angularité entre les axes magnétique et de rotation obligent le magma terrestre (ou le noyau ou les deux) peut-être à partir dans plusieurs directions ce qui, forcément, perturbe un peu l’ensemble, mais n’empêchera jamais le synchronisme de se maintenir.

Rappelons que s’il y a à la fois un axe de rotation et un axe des pôles, qui sont différents, c’est parce qu’au départ des mouvements, si les axes des pôles de la planète et celui de son soleil sont strictement parallèles, il n’y a pas de mise en rotation. Il n’y a mise en rotation des planètes que lorsque ces axes sont légèrement décalés, mais pas trop. Et alors, pour chacun, l’axe de rotation qui s’ensuit forme obligatoirement un angle avec l’axe des pôles. On le comprend très facilement quand on étudie cela de près avec des dessins, mais ici on ne peut pas entrer dans ces précisions. Mais c’est très important même si c’est totalement méconnu de l’Astrophysique actuelle qui croit que les masses sont lancées à la volée suite à une explosion originelle ou équivalent, ce qui est impossible.

Ensuite, lorsque les influences perturbatrices extérieures cesseront, les différentes masses internes à la Terre, comme de braves et bons aimants qu’ils sont, se reconstitueront dès que possible en un seul aimant avec seulement deux polarités, mais bien malin qui pourra dire à ce moment-là laquelle sera le Nord et laquelle sera le Sud.

Une inversion est toujours possible après chaque « dislocation », mais elle n’a rien d’obligatoire.

Quant aux conséquences sur la vie en surface, difficile à imaginer également. Dans les mers les perturbations seront toujours moindres que sur Terre à cause du volcanisme et des déplacements telluriques. Mais la vie trouve toujours le moyen de continuer sa quête d’infini, même si certains changements de direction peuvent être brutaux.

Bon. On se rappelle après la fin du monde et on en parle.

Frank

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