par Benjamin Omer
Les années qui passent nous font mûrir et nous arrivons toujours à un moment où notre conscience propre se réveille, où nous nous dressons contre le vent et où nous prenons des positions claires.
Il n’y a rien de plus réconfortant que d’aller se coucher en ayant le cœur tranquille et la conscience limpide, peu importe ce que pense le monde autour de nous.
Antonio Damasio est un neurologue célèbre, expert en émotions, qui définit la conscience comme une harmonie subtile entre un moi autobiographique, un moi social et un troisième qui mélange l’émotionnel et le spirituel.
Le fait d’être pleinement conscient de cette structure unique et particulière nous permet d’être plus habiles et d’être plus cohérents avec notre réalité.
Si vous dites ce que vous pensez, que vous faites ce que votre cœur vous dicte et que vous avez la conscience tranquille, n’en doutez pas : vous allez dans la bonne direction.
Nous avons tous une conscience, qui est comme la respiration de notre âme, le phare de nos émotions.
Elle donne une voix à nos émotions pour qu’elles puissent nous dire quand nous faisons quelque chose de mal, ou au contraire, quand nous faisons le bien.
Il nous faut nous synchroniser avec elle, nous devons ouvrir notre porte intérieure pour pouvoir agir sans peur et faire de notre conscience ce refuge tranquille qui nous permet de vivre en accord avec nous-mêmes.
Nous vous invitons à suivre les conseils que nous allons vous donner.
Réveiller sa propre conscience est parfois douloureux
Carl Gustav Jung disait souvent que «pour s’éveiller, il faut regarder son intérieur».
Même si le célèbre psychologue était un penseur clé de la psychanalyse, sa méthodologie était intimement liée à l’anthropologie, à la mythologie et à la philosophie.
Sa conception de la conscience humaine suscite, encore aujourd’hui, un grand intérêt.
De la même manière que le neurologue Antonio Damasio, Jung définissait la conscience comme une entité psychologique dans laquelle s’intègrent nos expériences vitales et émotionnelles les plus profondes.
Pour l’éveiller, il est nécessaire de regarder notre intérieur, pour être conscients d’éléments désagréables, d’erreurs commises, de valeurs et de principes non-respectés à cause de certaines peurs et de notre indécision.
Car nous sommes soumis à des consciences morales extérieures, qui ne nous appartiennent pas.
Prendre conscience de chacune de ces dimensions personnelles implique, la plupart du temps, une grande douleur.
Selon Gustav Jung, nous sommes capables de tout lorsqu’il s’agit de ne pas affronter notre propre âme et notre propre conscience.
Pour parvenir à la lumière, il est nécessaire que nous ayons conscience de nos parts d’ombre.
C’est seulement en faisant cela que nous pouvons nous sentir libres, que nous pouvons nous connecter à nous-mêmes de manière intègre et satisfaisante.
Avoir la conscience tranquille : un exercice qui vient du cœur
Les contextes sociaux et politiques dans lesquels nous évoluons actuellement manquent de conscience morale.
Il est parfois très difficile d’être en accord avec les superstructures qui nous entourent. Il est donc important de mettre en pratique un exercice d’intégrité à l’intérieur de nous-mêmes et d’inciter également les futurs adultes à le faire.
Nous devons développer des stratégies pour créer une conscience du cœur, une voix tranquille, affectueuse et cohérente qui prend en compte le respect des autres, mais aussi le respect de soi.
Des clés pour développer une conscience libre et respectueuse
Nos consciences personnelles représentent davantage que les enseignements moraux de la société qui sont censés nous construire.
Il ne suffit pas de savoir ce qui est bien ou mal, il nous faut être capables de le ressentir.
Pour cela, nous devons sortir de notre léthargie pour être plus conscients de nos pensées et de nos émotions.
Nous allons vous apprendre comment y parvenir. Pour cela, nous vous proposons de réfléchir à ce qui différencie le fait de voir, de regarder et de contempler, pour pouvoir développer votre propre conscience.
- Voir c’est l’art de nous laisser porter sans approfondir les choses. Certaines personnes passent le plus clair de leur temps à voir la réalité qui les entoure.
C’est une étape primitive, dans laquelle la conscience ne prend pas partie, et se laisse porter par ce qui l’entoure, sans offrir de résistance et sans rien questionner. - La seconde phase de notre développement intérieur est le développement de la capacité de regarder.
C’est une étape dans laquelle nous sommes plus concentrés. Elle nous permet de décider entre ce que nous voulons voir et ce que nous ne voulons pas voir.
Lorsque nous regardons, nous ne sommes pas indifférents : nous ressentons les choses, nous éprouvons de la colère, de la gratitude, du plaisir, de la peur, etc. - La troisième étape de cette prise de conscience consiste à savoir contempler. Socrate disait que la partie la plus élevée du savoir est celle qui nous permet de contempler.
La contemplation est un exercice enrichissant car nous comprenons ce qui nous entoure en partant de notre propre vie intérieure.
Durant cette étape, nous nous connectons avec notre moi intérieur, capable de juger par lui-même ce qui est bien ou mal, qui a sa propre opinion, ses valeurs et sa propre intégrité.
Nos consciences doivent être capables de contempler tout ce qui nous entoure grâce à la lumière de ce phare émotionnel qui vient de notre cœur.
C’est seulement à ce moment que nous devenons capables d’ignorer le bruit extérieur et les opinions des autres.
Une conscience tranquille vaut tout l’or du monde, c’est le lit douillet dans lequel nous pouvons nous reposer et grâce auquel nous pouvons vivre une vie pleine.
Source: http://nospensees.fr/
[widgets_on_pages id= »NOELJUL »]