par Emeline
Coucou
La parentalité est un sujet qui fait énormément parlé car nous sommes aux prémices de savoir “comment élever des enfants”. Bien sur que les êtres humains élèvent des enfants depuis la nuit des temps, mais depuis peu, une vraie considération est apportée à l’enfance (ouf) sachant qu’un adulte est conditionné en partie par son éducation.
Je dis bien en partie car les enfants ne naissent pas en mode “pâte à modeler” . Ils viennent avec un ADN déjà marqué, leurs propres âmes et des défis à relever pour leur propre évolution. Tels des Xmens nous avons une belle palette de qualités et d’attributs qui nous sont propres, mais comme tous supers pouvoirs, il faut apprendre à le gérer pour ne pas souffrir de ceux ci. L’incarnation sert à se connaître mieux, arpenter ses outils, accepter le côté sombre de chaque outils pour permettre de renforcer leur pouvoir. Par exemple, un enfant empathique ne doit pas forcément être protégé de tout car il est “trop sensible” mais savoir comme sa sensibilité fonctionne pour pouvoir vivre avec les autres en comprenant que c’est un atout.
Les enfants ne naissent pas “parfaits” et pures non plus, tout comme les parents d’ailleurs. Nous sommes fait de densité, car l’incarnation nécessite de densifier ses corps.
Qui dit densité dit, petit caractère bien saucé ;). Notre âme est divine, nous sommes du coup divin, mais nous sommes également des êtres humains avec tout un tas de défauts attachiants. Le but ultime étant de transcender la personnalité, et de s’incarner de manière aligné donc divine en acceptant toutes les faces de l’humanité dans l’amour (Jesus, Bouda etc…) Mais en attendant de devenir des jésus, il faut composer tous les jours avec les défis individuels et collectifs. La famille est une belle cellule d’apprentissage, car nous sommes amenés à travailler sur nos blocages et résistances en permanence.
Le fait d’avoir des “méthodes d’apprentissage” démontrent bien que nous ne savons pas grand chose…”On essaie”, “on tente” et certaines méthodes marchent à merveille sur des enfants et pas du tout sur d’autre, donc pour les autres on change de méthode, en culpabilisant allègrement. La société change et les enfants qui arrivent ne sont pas les mêmes qu’il y a 50 ans. Tout évolue, nos cellules avec, et les générations ne sont pas amenées sur les même pistes d’atterrissages. Nous ne pouvons pas faire le même métier de génération en génération comme ce fut le cas avant, car l’évolution individuelle et collective est différente.
J’ai récemment été assailli de milles et une questions sur l’éducation, le type d’école etc…Comment parler, m’exprimer avec ma fille etc…Constater que certaines choses ne lui parlaient pas du tout et d’autre oui…J’ai fini par demander de l’aide comprenant que je me plantais. Un soir en me couchant j’ai demandé des réponses. Cette nuit, une merveilleuse personne que je connais de nom est venue me parler. Nous étions sur mon lit et tout était limpide et extrêmement logique. Elle me montrait des scènes que j’avais vécu et me montrait une autre version de la scène avec son explication. Ma frustration était de ne pas me rappeler de tout au réveil…Une fois l’euphorie passé, il a fallu garder l’essentiel. Dans ma tête résonnait le principe de responsabilité. “tu te sens trop responsable, tu minimises sa responsabilité, elle n’est pas toi etc…”. Le elle n’est pas moi signifiait que ma fille n’allait pas vivre les choses de la même manière que moi. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais je projetais trop d’impacte à mes faits et gestes tandis que ma fille comme beaucoup de jeunes enfants, a des ressources que je n’ai pas. Elle est déjà débarrassée de liens karmiques ou de traumas familiaux. Elle ne les porte pas en elle. Donc sa résistance vient du fait qu’elle ne comprends pas ma façon d’agir.
Un thérapeute m’a fait une piqure de rappel sur ces mêmes notions dans la même semaine. OK message reçu ! Et merci à mes clientes venant avec la même problématique!
les parents se doivent d’apporter amour, cadre et sécurité mais ils font ce qu’ils peuvent!
Lâcher le fait que nous ne pouvons pas être parfait, lâcher la perfection et l’idéalisation pour rentrer dans une individualisation. Faire les choses en restant centré sur son propre centre, sur son propre alignement. Ne pas répondre aux dictat extérieur, car l’enfant nous a choisi pour notre vibration personnelle et non pour ce que nous aurions pu être en théorie dans un monde parfait qui ne l’est pas. (enfin à un niveau de compréhension en 3D)
Garder en tête également que l’enfant n’est pas un prolongement de soi même dans une quête inconsciente d’immortalité. L’enfant n’est pas non plus un mélange de papa et de maman. L’enfant est l’UN CONNU <3
Des gros bisous
retrouvez moi sur www.lebonheurenlumiere.com
Emeline
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