par Miriadan
Selon la programmation de votre chemin et les contrats d’âme, vous connaissez la joie de vous faire accompagner par un compagnon ou une compagne. Et lorsque vient le moment Juste, vous faites venir en votre famille des êtres aimés et aimants, les enfants, que ce soit de « sang » ou d’adoption.
Les enfants sont le miroir de votre enfant intérieur. Ils sont de magnifiques caisses de résonance. Ils sont immédiatement connectés à votre intériorité, et vous aident à prendre conscience lorsque vous vivez en désaccord intime. Pour vos enfants, seule votre vibration porte votre vérité. Et si celle-ci ne se retrouve pas dans vos paroles, vos pensées ou vos actes, alors ils plongent dans le jeu de l’expérience selon le regard de la victime, du bourreau ou du sauveur. Leur raison d’être avec vous se déploie sur la mise en lumière du meilleur de vous-mêmes.
Les enfants sollicitent votre honnêteté. Ils n’attendent de vous que votre authenticité, gage de votre amour inconditionnel. Vos enfants sont vos prolongements naturels puisque branchés sur vous. Ils prennent tout de vous, y compris vos secrets. Ils grandissent en activant leurs expériences, mais aussi en acceptant par amour de continuer votre chaîne de souffrances non pacifiées. Car venir dans une famille signifie prolonger une hérédité, c’est-à-dire reprendre en soi les valeurs et les douleurs des parents et aïeux. Si les parents n’ont pu se libérer de leurs incompréhensions, les enfants choisissent – avec joie – de saisir cette potentialité, d’offrir ce cadeau à leur lignée adn et de cœur.
Notre société imposent la croyance aux parents que les enfants leur appartiennent, qu’ils sont la consécration de leur avancée, un acte d’immortalité par le maintien d’une partie d’eux sur Terre. Ils leur font porter leurs espoirs, leurs regrets, leurs échecs et leurs réussites. Et s’ordonnent d’être un héros, un symbole de sécurité et de permanence. Les parents doivent avoir réponse à tout. La déception qui en découle blesse profondément les enfants, non par le fait du mensonge mais par la négation du parent de son illusion, de son refus d’en prendre conscience.
Selon la perspective de l’Un, les enfants n’appartiennent à personne, sinon qu’à eux-mêmes puisqu’ils sont des êtres souverains divins. Ils ne demandent qu’à être guidés vers leur confiance intérieure, recevoir les pistes d’apprentissage qui les conduisent à l’autonomie et à la liberté. Les parents restent des accompagnateurs bienveillants et aimants, répondant aux sollicitations sans imposer, permettant à l’enfant de développer progressivement sa réflexion et son discernement, offrant une ouverture à l’Inconnu avec les vastes horizons encore inexplorés par les parents.
Quand arrive une croisée de chemins pour les parents, que le père et le mère se séparent, vous expliquez en toute bonne foi à l’enfant que vous ne vous aimez plus. Pour l’enfant, vous édictez deux lois qui ébranlent sa stabilité : l’amour peut s’arrêter et il est dépendant d’une autre personne. En cela vous insérez en lui qu’il est possible pour un parent de cesser de l’aimer, lui, l’enfant. Il ne comprend pas car il ressent un amour inconditionnel pour ses parents. L’amour est donc faillible et conditionnel ? L’enfant retourne en lui sa question. « Ai-je su les aimer assez ? » La séparation devient douleur, le doute sur sa culpabilité pointe. Si sa raison confirme les paroles des adultes, son cœur lui transmet un autre message : l’amour est toujours là, inaltérable, d’âme à âme. Ce n’est pas par manque d’amour que les parents s’éloignent, mais bien parce qu’ils ont vécu tout ce qu’ils avaient choisi de partager ensemble, qu’ils se sont offerts les cadeaux de l’expérience, et que leur chemin vers leur épanouissement appelle à de nouveaux approfondissements. L’enfant sollicite de votre part ce réconfort, ce regard objectif et large sur votre parcours détaché des pôles d’attachement, de colère et de déception. Pour vous, comme pour lui.
Être un parent revient à observer en soi ses croyances, ses schémas, ses souvenirs liés à l’enfance et à l’éducation reçue. Avoir un enfant ouvre les portes de l’introspection, et faire résonner en soi l’amour inconditionnel. L’enfant nous apprend à nous détacher afin de respecter son chemin et sa personnalité. Nous ne le formons pas, nous l’accompagnons un instant dans la découverte de son individualité. L’ouverture à la communauté se révèle selon la confiance qu’il a en lui et en la vie. Vous êtes son exemple. Il ne réclame de vous que votre conscience.
Votre responsabilité s’arrête à votre monade. Vous êtes en contrat d’âme avec votre enfant. Ce dernier a accepté l’intégralité des potentialités liées à votre cheminement intérieur. Il vit dans l’instant présent et se nourrit du partage d’amour. Car plus vous vous aimez, plus vous ouvrez votre cœur, et plus vous justifiez sa présence avec vous. Vous accomplissez votre contrat.
Source: http://groupemiriadan.blogspot.ca/
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