par Lydia
Les trois jours passés à observer les mouvements intérieurs, avec le recul qu’offre le positionnement dans le cœur ou la neutralité, ont eut pour effet d’élever mon taux vibratoire. La confiance en « sois » est inébranlable, la souplesse et la capacité à suivre la guidance interne a augmenté au point où tout est maintenant fluide, facile.
Moins je cogite, moins je m’identifie aux pensées quelles qu’elles soient et plus je fais confiance à l’amour lumière intérieurs.
Son mode de fonctionnement est l’inverse de celui du mental et ses stratégies.
Bien qu’il utilise la pensée, elle n’est qu’un aspect infime dans le tout que nous sommes.
Plus j’ai confiance en l’élan qui surgit et surtout maintenant que je ne me laisse plus impressionner par les émotions, puisque je les reconnais aussi comme l’expression de la vie, comme des signaux, des mouvements qui m’incitent à revenir au centre, et plus je peux planifier mon temps selon cette guidance interne.
Je ne décide pas ce que je vais faire par l’intellect mais je laisse venir l’inspiration.
J’ai posé les intentions majeures et avant tout celle de vivre dans la paix, l’harmonie et l’unité intérieures afin de devenir autonome à tous les niveaux.
J’ai appris à la reconnaitre, à distinguer l’élan du cœur de celui de l’ego apeuré et à constater que c’est par de petites choses insignifiantes que la guidance interne se manifeste ou se révèle.
Je sais pour l’avoir vécu que la source peut se manifester en soi au travers de miracles, de visions extraordinaires, de sensations proches de l’extase mais ces expériences sont ponctuelles, elles arrivent à des moments précis et surtout elles ne sont jamais le fruit d’une attente, de la volonté de la personnalité.
Très souvent cela vient dans des moments où on ne s’y attend pas et lorsqu’on est au bord du gouffre, à la limite du supportable, lorsqu’on lâche prise, lorsqu’on s’abandonne totalement à la vie. Lorsqu’on cesse de lutter contre soi, contre l’extérieur, quelque chose en nous se détend et on peut alors recevoir, on peut voir les choses sous un nouvel angle mais surtout la vibration de paix qui nous envahit nous donne confiance.
C’est une confiance intime et profonde alors même qu’on n’a aucune idée de la façon dont les choses vont se dérouler par la suite.
C’est avant tout cette confiance qu’il est nécessaire de gagner si on veut pouvoir changer de fréquence, de vision et de vie. J’emploie le terme gagner parce qu’il est vrai qu’au début, lorsqu’on doute de l’efficacité du processus d’accueil, du lâcher prise, on va être en lutte contre les pensées négatives. Puis comme en amitié, on gagne la confiance de l’autre à mesure qu’on le connait C’est gagner dans le sens de valider par l’expérience que le cœur est digne de confiance. Et bien évidemment cela ne se réalise pas d’un claquement de doigt ni en amitié, ni vis-à-vis du cœur, mais au fil du temps, dans la façon dont l’autre réagit lorsqu’on est mal ou lorsqu’on est heureux, dans la qualité du partage, dans l’authenticité et la transparence.
Quand on prend conscience que la force vient de l’unité intérieure et de la reliance à la vibration de la source, de l’amour qui circule librement entre tous les corps, on comprend que nous sommes celui ou celle que nous avons toujours cherché.
Que nos corps sont nos alliés, que notre inconscient recèle des trésors, tous les dons et talents nécessaires à l’autonomie, à la complétude et la réalisation, la relation à soi change totalement. On va apprendre à apprivoiser les aspects sauvages, à devenir son meilleur ami. Les impulsions et compulsions perçues depuis le cœur, avec compassion, révèlent leur potentiel créatif, énergétique, et l’alchimiste intérieur sait parfaitement doser, équilibrer touts les énergies, tous les aspects de la personnalité.
La « formule magique », les verbes guérisseurs, libérateurs, c’est « reconnaitre » et « accueillir ». Reconnaitre les faits et ne pas les juger.
Le verbe est puissant s’il est vécu, si l’intention est pure ou sincère, si on choisi en conscience la paix et l’amour, l’unité et l’harmonie. A partir de là, en étant ouvert, on va pouvoir élargir son champs de vision, sa compréhension.
Quand on a compris par l’observation que tout élan est toujours le bon, qu’il correspond à la vérité de l’instant, de la forme, des corps mental, émotionnel et de l’inconscient, de l’instinctif, qu’au-delà de cela, c’est la Vie qui s’exprime, que c’est la source ou l’âme qui nous parlent, on passe du statut de juge à celui d’observateur attentif. Et de ce point de vue la perspective est toute autre.
On ne peut connaitre ou comprendre quelque chose tant qu’on projette un jugement dessus. Tant qu’on reste dans le même schéma de pensée, rien ne peut changer.
Chaque élan nous invite toujours à nous positionner dans le cœur pour y puiser la sagesse.
C’est aussi de cette façon qu’on acquiert la confiance en soi, en la source.
Lorsqu’on agit depuis la peur, le résultat sera parfois dramatique mais si on peut observer et reconnaitre cette peur, la nommer et l’offrir à la source en soi, la trajectoire et donc la cible seront changés.
Déjà, quand on est capable d’observer les faits sans juger, on n’est plus identifié au rôle d’acteur, aux pensées, aux émotions, on en devient le spectateur et ce détachement est essentiel.
De ce point de vue on aura une perspective élargie des faits et on comprendra que des énergies étaient bloquées, qu’elles avaient besoin de s’extérioriser afin d’être harmonisée, éclairées.
Très souvent, c’est une invitation à être plus présent, conscient, attentif au ressenti puisque la capacité de créer en conscience sa vie, selon ses aspirations profondes demande de connaitre les outils créatifs que sont les énergies et les corps qui les expriment et bien évidemment au-delà, la présence divine.
Des petites choses insignifiantes m’ont montré la pertinence de suivre l’élan de l’instant, sans réfléchir. Comme l’envie d’aller subitement au jardin juste avant une averse ou encore celle de passer un coup de balai juste avant qu’on frappe à la porte.
C’est peu de choses mais c’est surtout le contexte, la coïncidence et surtout la conscience, la confiance qui s’installe par ces petits signes, ces clins d’œil de l’âme.
Je fais rarement du ménage le matin préférant écrire mais là, l’envie s’est manifestée et c’est bien tombé puisque je n’aurais pas aimé que le voisin me juge sur l’apparence.
Ma conscience d’adulte se fout du jugement extérieur mais des aspects internes encore conditionnés aux anciennes croyances auraient pu être nourris tout comme le sentiment de dévalorisation. L’estime de soi est encore fragile mais plutôt que de nier cela, je l’offre à la source.
Cette offrande permanente nourrit l’intimité, la confiance véritable et c’est surtout cela qui compte puisque seul l’amour divin, la conscience d’être cette essence originelle peut me combler.
Je constate que cette confiance en la guidance interne grandit de jour en jour justement dans la capacité à suivre l’élan sans douter.
Il est clair que devenir conscient de qui on est, vivre selon cette connaissance intime et profonde, demande de la présence à soi, de la lucidité et de la compassion pour les aspects ‘moins éclairés’. Déjà le fait de parler de compassion implique qu’il y ait jugement envers soi. Le jugement rejette, condamne, ne cherche pas à comprendre et quand on offre à l’amour lumière intérieur ces aspects qu’on ne voulait pas voir, la lumière les éclaire d’un autre regard.
La réalité de l’être, la conscience de soi est un processus intérieur qui fait appel à l’amour lumière intérieurs et les révèlent simultanément.
On est dans le subtil, le ressenti, le pressentiment, l’intuition et c’est par cette observation neutre, sans attentes, sans préjugés, que le divin en soi se révèle par le jeu des contrastes. Contraste énergétique intérieur entre les différentes fréquences et contraste entre les mondes subtils et la réalité visible.
Même le jugement fait partie de la révélation intérieure puisqu’il amène à amplifier l’amour en soi en accueillant ce qu’on avait rejeté, jugé, exclu.
L’effet miroir est un outil formidable puisqu’il nous amène à revenir en soi, à ce ressenti et ainsi à affiner les sens.
Je suis allée en courses comme prévu et je me réjouis de suivre chaque élan, de pouvoir capter l’inspiration afin de planifier mon temps. J’ai saisi l’idée au vol et j’ai attendu de voir si l’envie se manifestait au moment de me préparer à bouger. Si ça n’avait pas été le cas, si je n’avais pas eu envie, j’aurais reporté à plus tard.
Je teste la capacité d’écoute et de suivre l’élan pour de petites choses, des choix qui ne portent pas à conséquences simplement pour apprendre à reconnaitre la guidance interne, pour savoir comment ‘ça marche’.
Je constate aussi combien la paix et le désir d’unité intérieure s’installent en profondeur. La volonté de la personnalité et l’intuition s’accordent, s’associent.
En agissant de cette façon, les pulsions, les envies sont beaucoup plus modérées, naturellement.
Comme il n’y a plus de résistance ou de volonté de changer en force, mais par l’écoute et le fait de suivre l’élan de l’instant, l’énergie de vie circulant plus aisément, elle ne se manifeste plus en pulsions incontrôlables mais me permettent de passer à l’action, d’être plus créative.
Quand les corps sont perçus comme des amis, des associés qui constituent l’équipe au sol, et qui suivent les instructions de l’équipe dans les mondes de l’unité, de la conscience Une, le voyage de l’incarnation devient un jeu léger alors même que le monde semble plongé dans la noirceur ou le chaos.
Aimer sincèrement l’équipe au sol, le corps mental, le corps émotionnel, l’inconscient, tout ce qui caractérise l’humain, révèle l’amour lumière en soi, la présence bienveillante de la source et des guides.
La perspective de l’observateur neutre montre chaque corps dans sa valeur intrinsèque et nous relie aux mondes invisibles de la projection de la conscience.
Ce qui est en bas et comme ce qui est en haut et inversement. Chaque corps, chaque énergie, trouve sa correspondance dans l’éther et quand on fait la paix avec ses mondes de la pensée, de l’émotion, le fait de voir leur projection dans l’invisible par le biais de l’imagination, témoigne de cela.
Les images ou visions qu’on reçoit, viennent de l’esprit, de la conscience Une, ce sont des projections de la présence divine, de notre âme, qui nous guide. Cela passe par l’inconscient, la pensée, l’émotion, qui traduisent l’énergie reçue.
Plus on est ancré dans la réalité, et plus ses mondes sont perceptibles. Être ancré, signifie être présent à qui on est, à tout ce qui se vit en soi, sans chercher à fuir, à se projeter mais juste à être ouvert, réceptif, attentif.
Quand la conscience est portée sur le moment présent, dans le ressenti intérieur, il n’y a pas de peur, de doute, pas de question et donc pas de souffrance.
La souffrance vient toujours du passé, ou de l’anticipation, de l’attachement, du fait d’être dans l’attente, de vouloir figer le temps et quand on fait confiance à la source en soi et en sa guidance, quand on est dans le présent, véritablement dans son corps, même une douleur n’a plus de prise.
En ne focalisant pas sur mes douleurs au talon, je me suis laissée guider en offrant à la source chaque pensée qui exprime une peur ou une croyance erronée. L’idée de rajouter des épaisseurs de cuir au talon de mes chaussures est venue et cela a complètement changé l’assise, les tendons retrouvent leur force.
Pour moi, accueillir ce qui est, représente une attitude totalement opposée à ce que j’ai toujours vécu et pour que l’inconscient soit vidé, déconditionné, l’âme m’invite à revenir à mon corps physique.
Chaque pensée, chaque émotion troublante est une invitation à être présente, consciente de ce que je ressens dans l’instant. De cette façon mes mondes intérieurs deviennent la seule référence. Et je continue d’apprendre à lire en eux. Toutes les situations qui suscitaient de la colère et qui sont offertes à la source, apaisées, libèrent la compulsion au jugement, au rejet, au déni de soi.
Il en va de même pour la tristesse, la joie qui nait d’un sentiment de victoire factice. J’appelle fausse joie, celle qui vient de la sensation d’avoir dominé quelque chose ou quelqu’un. Elle n’a pas du tout le même goût que celle qui vient spontanément de l’être, qui n’est pas issue d’un calcul mental.
La joie véritable vient naturellement, spontanément et son impacte est retentissant parce qu’elle touche jusqu’aux profondeurs de l’être, jusqu’aux cellules. Elle fait naitre un sourire spontané qui embellit la personne. La différence est subtile et c’est justement en étant attentif au ressenti, en apprenant à sentir la différence des fréquences, des énergies, que cela devient évident.
4 octobre, ce matin le ciel est encore sérieusement plombé, c’est encore l’occasion d’accueillir la tristesse, la culpabilité, la peur, le découragement.
Cette pollution extérieure me renvoie à chaque fois à la façon dont je traite mon propre corps, au jugement vis à vis du fait de continuer d’avoir besoin de médicament pour « me sentir bien ». Il y a beaucoup d’injustice, de souffrance sur terre et ça n’est pas par hasard si ce qui me fait le plus réagir, ce sont ces chemtrails. Si cela ne faisait pas écho aux jugements internes quant à ma façon de continuer de polluer mes mondes intérieurs, il n’y aurait pas de réactions.
Mais la pollution première, ce sont les pensées de jugement, de culpabilité, le fait de se condamner, de se critiquer et seul l’amour véritable peut l’absorber, la transmuter.
Alors comme je sais que c’est la vibration qui détermine l’état d’être, la priorité, c’est de continuer de nourrir la paix et l’unité intérieure, le reste suit. La patience et la foi sont aussi nécessaires dans ces moments où tout semble insensé. Insensé parce que les émotions doivent être vécues, ressenties, conscientisées afin de pouvoir les offrir à la source en soi. Et bien évidemment, la joie peut tarder à revenir. Mais il ne s’agit pas de la provoquer mentalement en niant la tristesse.
Confier à la source tout ce qui me trouble amène déjà la paix du cœur puis peu à peu mon ciel intérieur se dégage tout comme à l’extérieur. Et enfin des envies émergent naturellement comme celle d’écouter de la musique ou d’en jouer…
En relisant l’expression « ciel plombé », un rire intérieur éclate par l’association d’idées: les gaulois craignaient que le ciel ne leur tombe sur la tête, lol!
Allez, musique et danse! J’avais prévu d’aller au jardin mais j’attendrais que les nuages soient partis, que le ciel redevienne bleu.
En tous cas, cela m’a obligée à allumer la lumière intérieure dès le matin, à me connecter au soleil et à éveiller la joie d’être. Je constate qu’elle revient de plus en plus vite et ça, c’est suffisant pour m’encourager à persévérer.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr
Retrouvez les chroniques de Lydia sur la Presse Galactique
[widgets_on_pages id= »COPYRIGHT »]