par Lilaluz
Ce qui était annoncé advient par étape progressive : la transparence entre en action, suivant une logique d’unification : il y a interpénétration entre ce qui est de l’ordre du public et ce qui était jusqu’alors du domaine privé. Ensuite Il y aura une unification entre ce qui est de l’ordre du concret et ce qui est du domaine de l’énergie éthérique.
Cette ouverture s’est d’abord focalisée sur les comportements sexuels (affaires de mœurs liés au chakra de la sexualité), maintenant on monte d’un chakra et on traite des affaires de biens personnels et des droits liés à la famille. (Affaire de détournements de biens publics et loi du mariage pour tous).
Dans la prochaine étape il faudra démontrer ses compétences et prouver son intégrité entre la fonction et les diplômes, l’adéquation entre la vie personnelle et les choix idéologiques : y a –t-il une véritable transparence intérieure ? Un rayonnement positif de la personne à travers son travail, son activité principale, une ligne directrice cohérente entre ce qu’elle est et ce qu’elle reçoit ? Entre ce qu’elle donne à voir et ce qu’elle Est intérieurement (personnalité/ âme)?
La transparence nommée aujourd’hui « moralisation », hier « ajustement », avant-hier « devoir moral envers la Nation » aura réellement lieu car elle est désirée par tous, y compris de ceux à qui l’on retire des privilèges. Cela semble paradoxal, mais les bénéficiaires de privilèges ne sont pas nécessairement des gens avides, ilsvivent et essayent de se maintenir dans un système qui simplement les incitent à se montrer malins : si pour certains malins signifie « intelligents », vifs d’esprit, osés – donc courageux- pour d’autres « malin » a le sens de mauvais, pervers, malveillant, suivant la manière dont on interprète le mot, on s’autorise des choses tout à fait différentes…
Lorsque cette première purification aura eu raison des orgueils mal placés, des déviances exaspérantes, des abus -de biens collectifs ou des personnes- par quelques-uns, une autre étape intéressante viendra qui mettra en valeur les voies du Cœur.
Déjà, on en sent les prémisses par l’éveil des gens aux besoins des plus démunis et l’augmentation de la mobilisation pour des causes humanistes. Plus tard, on comprendra que l’aide et l’engagement du Cœur ne sont pas seulement le sacrifice de sa personne ou bien le don matériel, comme cela fut le cas durant les siècles précédents, mais une attitude pragmatique d’entraide collective suivant ce que l’on Est. Certes, tant que nous portons notre regard sur les biens matériels et les compétences visibles, nous donnons plus de valeur au don physique de soi (bénévolat, mécénat). Mais plus tard, on saisira l’importance du don énergétique, la valeur de la Présence éthérique et la Beauté universelle ressurgira à travers le chaos matérialiste.
L’Unité naît de la compréhension des cycles et de l’acceptation (l’intégration en soi, à différents niveaux de conscience) des conséquences positives et négatives qui accompagnent nos choix. Il faut vivre l’aspect glorieux et agréable, et l’aspect inverse, on disait autrefois que la vie était faite d’un pain blanc et d’un pain noir. Je pense que cette vérité reste vraie tant que nous n’apprenons pas à dire merci et à choisir le négatif que nous acceptons de vivre plutôt que de nous précipiter systématiquement sur l’illusion d’un positif à venir, sans passer par la case « intégration de tous les aspects ». La face positive et l’autre forment la Totalité, la Beauté vient précisément de la danse personnelle de notre cœur dans ce processus de don et de choix.
Il y a des choix qui coûtent plus chers que nous ne nous sentons aptes à payer. C’est alors qu’il faut se montrer compatissant avec soi-même et/ou avec ceux dont nous pensons qu’ils ont assez soufferts pour leurs « mauvais choix ». L’Absolu est exigeant, impartial, nous sommes nés de cet Absolu mais nous n’avons pas sa Perfection, sa capacité d’absorption et d’Equilibre. Accepter humblement (sans prétention, sans orgueil) avec simplicité (facilement) l’Amour et le Pardon peut être la Voie qui mène rapidement à l’amélioration de soi et des autres. Reconnaître ses erreurs n’a rien de honteux. Ce n’est pas une faiblesse mais la marque de la sincérité, de la magnanimité et de la grandeur de vue. Tout le monde a fait des erreurs. Pas un seul ne pourrait se vanter d’avoir à 100% évité les faux pas : en pensée, en parole ou en action nous avons tous fait des choses que nous regrettons. Reste à savoir si nous devons boire la coupe jusqu’à la lie ou bien nous absoudre car dans bien des domaines nous étions ignorants, arrogants et prétentieux, fiers de trop de choses qui finalement sont perdues dans le vent. Devrons-nous payer chacune de nos erreurs intégralement en en vivant les conséquences sans limites « ad vitam eternam » ? Je revendique le droit à la rupture des Karmas, c’est-à-dire la Loi de répétition.
La vérité existe à un niveau supérieur : le Bien conduit vers le Bien en fréquentant le mal, qu’il convertit, qu’il absout pour le réintégrer sous forme de Sagesse. Cette Sagesse qui rend compatissant et prévoyant, plein de douceur et de prudence pour se prémunir contre le mal/ignorance à venir ; dans cette danse inachevée, une spirale se dessine qui mène vers un Amour plus Intense, plus dévoué car personne ne peut y échapper. Faut-il en plus, juger suivant une morale dépassée et inadaptée au monde tel qu’il se présente ?
Le lynchage public pour abus de biens collectifs a coûté la vie de Jules César, leurs têtes à Louis XVI et Marie-Antoinette, son trône d’empereur à Napoléon, cela n’a pas fait disparaître l’envie ni l’abus : cela satisfait la colère immédiate des gens qui se sentent lésés mais ne résoud pas le problème de fond, la grandeur leur fut finalement rendue par le temps.
Les méthodes ont changées, mais le Principe continue d’être actif puisqu’il existe toujours le désir de s’améliorer, d’aller plus haut et la tendance à se croire meilleur lorsque l’on devient plus riche ou que l’on occupe des fonctions de pouvoir. On en oublierait que pour occuper certains postes il est nécessaire de démontrer des qualités exceptionnelles à un moment de sa vie. Le véritable problème se pose, lorsque les qualités font défauts et que la fonction est donnée malgré tout. C’est l’injustice qui rend le jugement amer et sévère et le manque d’équilibre – donc de transparence entre ce qui est promis et ce qui est accompli- d’où naissent colère et tensions.
La Totalité Divine ne connaît pas le sentiment d’Injustice car elle s’exprime suivant le principe de cohérence, d’équilibre et de bonté et nous sommes encore loin d’en comprendre tous les rouages. On a fait dire à l’Eternel qu’Il est plein d’un « juste courroux » or la Justice n’exclut pas la Compassion, cela la rend d’ailleurs plus juste et mieux proportionnée. Lila
Source: http://www.lilaluz.net/