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par Frédéric-Arémis Florin

 

Ce que nous vivons, au jour le jour, ne répond pas forcément à nos attentes, nos pensées, nos désirs, nos besoins, ou nos rêves.
 
C’est ainsi qu’intérieurement, ce que nous vivons, peut provoquer des énervements intérieurs,  de la colère, de la rancœur, des sentiments d’injustice, un sentiment de rejet… Que sais-je encore…
 
Une chose est certaine, ces états provoquent chez nous une grande souffrance intérieure.
 
Toutes et tous, nous pouvons retrouver une expérimentation personnelle en ce sens.
 
Nous étions dans l’attente de quelque chose. Une attente élaborée et souhaitée bien souvent par notre mental.
Seulement et tout simplement, la Vie sociétale a fait que notre attente n’a pas été assouvie.
 
C’est ainsi que généralement, nous entrons dans une phase de souffrance intérieure. Et plus nous en cherchons l’explication.  Plus cette souffrance croît, plus on devient colérique, belliqueux, énervé, rancunier… Plus ces émotions « gagnent du terrain », tout à l’intérieur de nous, plus nous avons des sentiments d’injustices, de rejets… Et plus nous connaissons ces sentiments, plus nous souffrons, et plus nous souffrons, plus nous devenons les émotions, etc…
 
C’est ainsi que nous rentrons dans la spirale…
La spirale vertigineuse du triangle : Bourreau, Persécuteur, victime… Mais notre propre triangle.
 
Nous devenons notre propre Victime. Celle de nos sentiments, nous nous persécutons par nos émotions pour devenir notre propre bourreau, celui qui nous fait tant souffrir. Et dans le rôle du déclencheur… nos attentes.
 
Car est-ce l’Autre, est-ce l’événement notre bourreau ?
Non, assurément non. Notre bourreau, c’est nous même.
 
Alors comment stopper cette spirale lorsqu’elle naît, commence à produire son effet si dévastateur ?
 
Pour répondre à cette question, je ne puis que vous inciter à porter votre réflexion sur ces trois verbes, et cela, dans la toute-puissance du Verbe.
 
1.) Être :
 
Le seul verbe d’Etat que nous connaissons. Cherchez en une définition, au-delà de son usage dans le langage familier, en tant qu’auxiliaire ? Vous ne trouverez rien de bien probant. Et même au niveau de la racine latine « essere »…
Et pourtant, nous savons, toutes et tous ce que « Je suis » veut dire, mais d’où le savons-nous ? Simplement au niveau de notre conscience, loin de tous les apprentissages éducatifs, sociétaux, générationnels, etc… Je vous parle là du VERITABLE « JE SUIS ». Celui que nous avons en nous, dès notre naissance.
 
Un synonyme possible de «  Je suis », serait « J’existe en tant que Vie, dans sa Toute-Puissance ».
 
Comme premier exercice possible de votre développement personnel, je vous propose, en partant de ce qui est décrit ci-dessus de vous poser les trois questions suivantes (lorsque vous rentrerez dans votre propre spirale Bourreau-Persécuteur-Victime, et si cela vous arrive encore):
 
Si j’existe en tant que Vie, dans ma propre Divinité :
Suis-je ces émotions ?
Suis-je ces sentiments ?
Suis-je cette souffrance ?
 
Immanquablement, vous saurez répondre à ces trois questions, par la même et unique réponse : NON. Vous n’êtes pas ces émotions, NON, Vous n’êtes pas ces sentiments, NON, Vous n’êtes pas cette souffrance. Oui, c’est certain, vous ressentez de la souffrance, cela provoque en vous émotions et sentiments, mais vous N’ÊTES PAS cela.
 
2.) Accueillir :
 
Là aussi, il nous faudra nous rapprocher de la toute-puissance du Verbe, de la parole. Quelles est la définition d’accueillir ?
 
Du bas latin : « accoligere », du latin « colligere ». « Colligere » voulant dire cueillir.
 
C’est ainsi que je cueille quelque chose pour l’emmener avec moi, l’ingérer, le prendre… le donner. Mais avant de pouvoir le donner, encore faut-il que je le prenne avec moi, ou en moi.  Une définition possible d’accueillir indique la manière dont quelque chose, ou quelqu’ un est reçu. Mais en aucun cas, cela nous indique je reçois cela en moi.
 
Alors, oui, vous pouvez accueillir votre attente inassouvie,  votre souffrance AVEC tels sentiments, ou telles émotions. Mais vous n’accueillez  ni la souffrance, ni les sentiments et émotions en eux-même. Vous ne les cueillez pas non plus pour les prendre, les emmener avec vous.
 
Permettez-moi de vous dire que pour accueillir avec neutralité quel qu’ événement qui ne correspond pas à vos attentes, émotions, sentiments ou souffrances, il faut Être un Maître (M’ Être) dans son Propre Développement Personnel.
Que choisir d’accueillir nécessite un très grand travail sur SOI-MÊME. Et pour bien comprendre, je vous propose le même exercice que précédemment, posez-vous les trois questions suivantes :
 
– Est-ce-que j’accueille mes souffrances ?
– Est-ce que j’accueille mes émotions ?
– Est-ce que j’accueille mes sentiments ?
 
Vous saurez répondre à ces trois questions, très certainement par la même et unique réponse négative : NON. Car dans l’instant, votre état émotionnel est instable, créant des sentiments négatifs à votre encontre, provoquant une souffrance intérieure. Donc, en aucun cas nous sommes dans la capacité d’accueillir.
 
3.) Traverser :
 
Dans la toute-puissance du verbe, la définition serait d’aller d’un coté à l’autre, d’un bord à l’autre, d’une extrémité à l’autre de…
Sous-entendu, sans encombre quant à votre Êtreté.  Si j’ai réussi à traverser, c’est que je suis arrivé à bon port, depuis mon départ, pendant et jusqu’à l’arrivée.
 
Un si simple exemple : L’ eau qui traverse un tissu.
 
Avant d’entrer en contact avec un tissu, elle est eau, après avoir traversé le dit tissu, elle est eau. Et pendant qu’elle traversait ce tissu, elle était eau.
 
Avant, pendant, et après, l’eau a toujours ÉTÉ eau. ELLE EST RESTÉE EAU, quel que soit l’avant, le pendant ou l’après.
 
Après avoir pris conscience de cette si simple image, posez vous les trois questions suivantes :
 
– Puis-je traverser mes souffrances ?
– Puis-je traverser mes sentiments ?
– Puis-je traverser mes émotions ?
 
Assurément, vous aurez la même et unique réponse affirmative aux trois questions : OUI.
 
Oui, je traverse mes souffrances, mes émotions, mes sentiments négatifs en les observant. Car avant que quoi que ce soit n’arrive,
 
J’ ÉTAIS AVANT ce QUE JE SUIS PENDANT, ce QUE JE SERAI APRES.
 
En effet, vous n’avez pas changez, ni avant, ni pendant, ni après.
 
Tout comme l’eau, Vous Êtes tous simplement dans votre JE SUIS. Avec de nouvelles expériences, mais VOUS ÊTES, tout simplement VOUS, dans votre alignement, dans votre « JE SUIS ».
 
Choisissez tout simplement de traverser ce qui se présente à Vous, plutôt que d’accueillir, ou d’être par substitution.
 
Car s’il y a bien une vérité, la vérité, la vôtre :
 
Hier, vous étiez ce que vous ÊTES en tant que Vie, Souffle de Vie ;
Dans l’instant présent, vous êtes ce que VOUS ÊTES  en tant que Vie, Souffle de Vie ;
Demain, vous serez ce que VOUS ÊTES en tant que Vie, Souffle de Vie.
 
 
Certainement avec des expérimentations, expériences, et autres apprentissages supplémentaires, mais VOUS ÊTES la VIE, dans votre
 
«  JE SUIS ».
 
 
Frédéric-Arémis Florin.

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