Extrait de « Tu es libre, pense librement » de Olga Brix
1 – Se débarrasser des énergies qui nous dérangent :
Je m’arrête, vide ma tête en gardant une seule intention : faire descendre ces énergies le long de mon corps vers la terre et lorsque je les sens arriver vers les pieds, je les secoue et tapote sur le sol. Je fais cela plusieurs fois de suite et remercie Gaïa. Gaïa, la terre sait recycler ce type d’énergies. (Lorsque l’on fait une extraction et jette à l’eau les énergies dites « négatives », celles-ci, pour la plupart, redeviennent des énergies, tout simplement). Lorsque je ne réussis pas de suite à faire un exercice et que je sais que j’ai fermement lancé l’intention, je respire et me dis : « Donne le temps au temps… » et je le recommence à un autre moment.
2 – Il est intéressant de tenter de constater, peu à peu, à quels moments fonctionnent nos impatiences, et à quels sentiments elles correspondent : (anxiété, peur, arrogance etc…).
En sortant de chez un ami (une amie) en ressortez-vous gonflé d’énergie ? Si oui, il se peut que vous ayez échangé et que l’autre se sente aussi bien, c’est la relation idéale. Il se peut également que vous ayez pompé et que l’autre soit fatigué.
Si vous vous sentez fatigué, avec besoin d’un remontant, un café, un petit coup ou bien une bonne sieste… là, vous avez été pompé. Enfin vous vous êtes laissés pomper.
Dans tous ces cas, vous avez la possibilité de « faire l’arbre » pour vous recharger, ce que vous pourrez également faire la prochaine fois avant d’arriver chez cette personne afin de lui envoyer l’énergie en surplus. Quant à vous, maintenant que vous savez comment faire, vous pouvez rectifier le tir en ne pompant plus !
Il n’est pas non plus nécessaire d’accuser l’autre de pomper… il est des pompeurs professionnels mais également des moments de crises. L’exercice de l’arbre peut alors être d’une énorme utilité.
4 – Constater les moments où vous vous livrez à la sensiblerie, ne pas vous en vouloir et célébrer ceux pendant lesquels s’éveille votre sensibilité.
5 – Visualisez…, fermez les yeux :
Visualisez les pulsations de la terre, visualisez les mouvements des astres, des satellites… tous ces mouvements génèrent de l’énergie…
Visualisez les personnes qui vous entourent, non seulement dans les grandes villes, cela a également atteint la campagne… de petites boules enfermées qui avancent complètement coupées des autres boules et des énergies de la nature…
Visualisez des primitifs dans les forêts. Ils avancent sans faire de bruit, ils s’arrêtent, le vent apporte l’odeur d’un félin. Cette odeur vient de la droite. Un craquement.
Ils s’attendaient à ce craquement parce que tous leurs sens vivent en osmose avec la nature. Ils s’attendaient à ce craquement parce qu’ils ont senti. Ils pourront se défendre si le félin est affamé parce qu’ils ne sont pas surpris. Ils vivent avec les vents, ils sentent à l’avance la subtile différence de l’air lorsqu’ils s’approchent d’un point d’eau. Ils savent exactement quelle plante pousse non loin d’une autre… Ils vivent au moment présent. Ce ne sont pas de petites boules séparées de l’énergie de l’univers…
Revenez chez les « civilisés ». Visualisez toutes ces petites boules fermées sur elles-mêmes…
Je vais vous raconter ce qui est arrivé à mon nez : je vivais à Paris et suis tombée sur le livre de Patrick Süskind « Le Parfum ». Je l’ai avalé. Seulement, pendant plus d’un mois, je ne supportais plus le métro ni le bus. Mon sens olfactif s’était éveillé à un tel point pendant la lecture de ce livre que la vie m’était devenue impossible ! Dans le métro, le mélange de parfums, de personnes qui se lavaient plus ou moins ou lavaient rarement leurs vêtements était insupportable. Je sortais. Dehors, je marchais, souffrais des odeurs de pots d’échappement. Je prenais le bus, les odeurs revenaient en force. Tout cela m’agressait tellement que j’ai fait une chose que je n’avais jamais faite auparavant : j’ai jeté ce livre ! Non par dégoût, je l’avais vraiment apprécié mais la vue même de sa couverture éveillait mon odorat ! J’ai compris à quel point nos sens nous protègent, à notre insu de toutes les agressions. On s’habitue au bruit ? Oui, apparemment, mais le corps reçoit ! Alors on développe des tensions internes, pour s’habituer, pour les oublier et parfois, ces tensions sont graves…
On comprend alors comment les structures des villes ont peu à peu influencé les gens à se couper de leurs sens et… Oh ironie, notre instinct de préservation nous a coupé d’une bonne partie de nos… instincts !!!
Donner le temps au temps, faire la mutation en douceur, en douceur et en profondeur. Avec compréhension pour nos lenteurs et tendresses pour nos blocages…
Extrait de « Tu es libre, pense librement » de Olga Brix
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