Dans son ouvrage « La deuxième naissance », Omraam-Mikhaël Aïvanhov décrit magnifiquement la manière dont l’éveil spirituel transforme la vie. Dans cet extrait, il nous explique les auras et comment en prendre soin…
Beaucoup de personnes se plaignent : « Quand il m’a regardé, c’est comme si j’avais reçu un coup de couteau… » Si elles avaient travaillé sur leur aura, cela ne leur serait pas arrivé. Il est très important dans la vie d’avoir une aura en bon état pour être protégé. J’ai rencontré des personnes qui étaient malades, mais leur maladie n’avait aucune cause physique, c’était leur aura qui n’était pas en bon état. La seconde fonction de l’aura est d’assurer les échanges entre les astres extérieurs et les astres qui sont en nous. Si notre aura est impure, sombre, elle ne peut saisir les bons courants, elle n’est capable que de capter les mauvais. On dit qu’il existé des planètes bénéfiques et des planètes maléfiques. Mais alors pourquoi une planète agit-elle en bien sur les uns et en mal sur les autres ? C’est tout simplement que celui qui n’en ressent que de mauvais effets, n’est pas préparé à capter ses bons courants. En réalité toutes les planètes sont bénéfiques, mais leur action sur l’homme dépend de son aura. Si dans son aura se trouvent des couleurs et des couches qui ne permettent pas à toutes les vertus d’une planète d’entrer, les courants que la planète envoie sur la terre, se transforment, se brisent et produisent de mauvais résultats en lui. Tandis que si son aura est pure, claire et puissante, toutes les influences, même mauvaises, se transforment en bien pour lui.
La troisième fonction de l’aura est la perception de tout ce qui se trouve dans l’âme des autres : grâce à elle, nous pouvons sentir une personne comme un courant froid qui nous contracte, ou, au contraire, comme un courant de lumière et de chaleur qui nous dilate et nous réjouit, et bien d’autres impressions encore. Le bon état de l’aura est le meilleur moyen de préservation qui soit. Tous les bouleversements qui se produisent sur terre ne peuvent nous atteindre si nous avons une aura pure, lumineuse et puissante, car cette aura est comme une barrière infranchissable qui résiste à toutes les secousses, à toutes les perturbations de l’atmosphère, aux haines et aux troubles de toutes sortes.
Entouré d’une telle aura, l’homme est comme dans une forteresse, et lorsqu’autour de lui les humains sont agités, troublés, démagnétisés, il est encore plein d’amour et de courage et il se sent habité par une lumière intérieure. Cette aura puissante, nous pouvons tous la créer autour de nous par la prière, la méditation, la pratique d’une vie pure et saine, et surtout par l’exercice des cinq vertus dont je vous ai parlé tout à l’heure : la bonté, la justice, l’amour, la sagesse, la vérité. Chaque vertu produit une couleur particulière et, toutes ensemble, elles donnent à notre aura une richesse et une splendeur inexprimables.
Chaque vertu produit une couleur particulière…
Du point de vue philosophique, le centre représente le cœur. Il est intéressant de remarquer que, dans un certain nombre de langues, les mots « cœur », « lion » et « amour » ont la même racine. En hébreu, le cœur se dit « lèv » et le lion « lavi » ; en bulgare et en russe, le lion se dit « l’ev » et l’amour « lioubov », racine que l’on retrouve dans l’anglais « love », et l’allemand « Liebe » etc. qui signifient aussi amour. Vous connaissez évidemment le lien qui existe entre l’amour et le cœur… En ce qui concerne le Lion, c’est le signe du zodiaque qui est traditionnellement attribué au cœur. Le symbole du cercle avec son centre représente l’œil, mais aussi le cœur qui envoie le sang dans notre organisme. Si nous ressentons de l’amour pour un être, nous voyons en lui de magnifiques qualités. Si nous perdons cet amour, nous ne voyons plus aucune de ces qualités, et pourtant il est resté le même. Donc c’est le cœur qui nous ouvre ou nous ferme les yeux. Si nous voulons connaître notre prochain, ayons de l’amour pour lui. Les hommes veulent connaître sans aimer; c’est impossible. Nous ne pouvons connaître les êtres que si nous les faisons s’ouvrir et s’épanouir grâce à la chaleur de l’amour. Et il en est de même pour tout dans la vie. Si nous n’aimons pas la nature, elle ne se livrera pas à nous. C’est là le secret magique : aimer. Les livres nous donnent énormément de connaissances, mais c’est l’amour seul qui permet à la nature de se révéler à nous. Si nous voulons comprendre l’astrologie, aimons les astres et ils nous parleront ; si nous voulons savoir ce que sont les pierres précieuses, aimons-les parce que notre amour seul peut les faire parler. Les connaissances ne peuvent pas nous apporter ce bonheur ni cette plénitude que notre cœur et notre âme cherchent éternellement. Seul l’amour nous comble et nous donne le bonheur. Salomon connaissait toutes les sciences, il est même dit dans la Bible que dans ce domaine nul n’était comparable à lui. Pourtant, Salomon a fini par dire que « Vanité des vanités, tout est vanité. » Il avait des centaines de femmes qu’il étudiait très bien, mais il n’a pas compris l’amour parce que l’amour ne vient pas de cette manière.
Il y a quatre manières de considérer l’amour: on peut le manger, le boire, le respirer et vivre en lui. Celui qui « mange » l’amour vit dans les passions, dans les plaisirs inférieurs et il n’est pas satisfait parce qu’il reste dans le plan physique. Celui qui boit l’amour est un peu moins grossier, mais il est encore plongé dans les jouissances et les satisfactions astrales. On peut aussi respirer l’amour : certains philosophes, écrivains, artistes le respirent par la pensée, le plan mental, mais ils sont rares.
Il peut répandre cette lumière et cette chaleur sur tous les êtres qui l’entourent…
Quant à celui qui vit dans l’amour, dans le côté subtil et éthérique de l’amour, il le possède comme lumière dans l’esprit, comme chaleur dans le cœur, et il peut répandre cette lumière et cette chaleur sur tous les êtres qui l’entourent. Celui qui vit dans cet amour possède la plénitude. L’amour représente l’eau qui coule des montagnes. Lorsque le Christ disait : « Je suis le chemin, la vérité et la vie », il voulait dire : « Je suis la source d’où provient toute vérité… Je suis le lit de la rivière où coule l’eau… Et je suis l’eau elle-même qui est la vie, qui est l’amour… » Le chemin où s’écoule la vie et qui nous permet de remonter à la source, c’est la sagesse. Donc, la source de la rivière est la vérité ; le chemin, le lit où coule cette rivière est la sagesse, et la vie, c’est-à-dire l’eau qui arrose les pierres, les plantes et abreuve les animaux et les hommes, est l’amour. Nous devons aimer parce qu’en aimant nous laissons cette rivière, cette eau de la vie véritable nous traverser. Lorsque cette eau nous traverse, les bénédictions descendent sur nous.
Le royaume des minéraux est représenté en nous par le système osseux, et lorsque nous aimons les pierres, nous améliorons la charpente de notre corps. En aimant les plantes nous améliorons notre système musculaire ; en aimant les animaux nous améliorons notre système circulatoire; en aimant les hommes nous améliorons notre système nerveux ; et en aimant les anges, les être supérieurs du monde invisible, nous améliorons notre aura, nos organes spirituels.
Trouvé sur http://www.inrees.com/
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