Par Frank HATEM, Président de l’Université Francophone de Métaphysique

 

Au sujet du livre de Didier Van Cauwelaert « Au-Delà de l’Impossible ».

En interrompant la course de particules, les physiciens se trouvent confrontés à l’instant présent, et non plus au déplacement des masses dans l’espace et le temps comme on en a l’habitude en regardant le ciel. Grâce à cela, ils ont pu mettre en évidence que ces particules n’ont d’existence réelle qu’une fois qu’elles sont observées. Cela dit, cela n’est-il pas connu et reconnu depuis la nuit des temps par les grands maîtres dont l’intuition est plus rapide que les accélérateurs de particules ?

Cet « acte d’observation » qui crée notre réalité (et non LA réalité, il n’y a pas, il n’y a jamais eu de réalité objective et cela se démontre très aisément), les physiciens peinent à l’appeler « conscience ». Pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit, et c’est cela, le fait d’être conscience, et rien d’autre, qu’il est judicieux d’étudier. A quoi bon étudier ce que la conscience crée librement dans son illusion, relative à elle (et donc infiniment multiple) et qui change tout le temps : la « matière », « l’univers ».

Autrement dit : « connais-toi toi-même ».

La Synthèse Cosmologique n’est donc pas du domaine de la Physique, elle EXPLIQUE les apparences physiques. Einstein le disait d’ailleurs : on ne peut résoudre un problème dans le cadre cognitif qui l’engendre. Et notamment, c’est ce qui préoccupe le plus Didier Van Cauwelaert dans son précieux livre où Tesla et Einstein interviennent de l’au-delà à la façon d’un passionnant jeu de piste : peut-on réconcilier Physique quantique et gravitation.

Evidemment d’un point de vue physicien c’est difficile puisque dans le premier cas on est hors espace-temps, et dans l’autre on le subit à plein. La gravitation semble régir l’univers que nous observons. C’en est la base officielle, et les « trous noirs » (c’est ainsi qu’on interprète de plus en plus le noyau de toutes les masses de l’univers et des galaxies) semblent en être la source. Qui régirait l’espace et le temps.

En passant, on s’aperçoit qu’on est là au cœur des contradictions einsteiniennes, selon qui sans espace (courbé par la masse) pas de gravitation, et sans anti-gravitation (« expansion », mais en fait REPULSION) et donc sans gravitation (on ne saurait séparer les deux), pas d’espace. Mais il avait raison de s’attendre à ce que ni espace ni temps n’existent, ce qui commencerait de relier gravitation et quantique. Tout est dans le Présent ici et maintenant.

Il est clair que tant qu’on a besoin de théories différentes pour expliquer les différents aspects de l’univers, c’est qu’on est dans l’erreur. On ne saurait avoir une théorie (et même plusieurs) pour expliquer le fonctionnement des atomes, une autre pour la naissance et l’organisation des étoiles et les galaxies, une autre encore pour rendre compte de l’espace ou du temps, une autre pour l’esprit et la conscience, une pour la lumière, une pour la gravitation, une pour l’électromagnétisme, une pour la masse avec le boson de Higgs, et encore une pour la vie, pour la fluidité de l’eau, pour l’électricité etc., comme si tout cela n’était pas absolument lié. On ne voit pas ce que serait un univers sans gravitation, ou de la gravitation sans espace, ou des atomes sans univers, de la vie sans atomes, de la lumière sans conscience ou de la conscience sans lumière, ou du temps sans esprit etc. Or ce serait ainsi si des lois séparées étaient à l’origine de ces différents aspects d’une même apparence. De toute évidence seul un PRINCIPE UNIQUE rendant compte de tout cela en même temps et avec une seule loi a des chances d’être vrai. Une « Synthèse cosmologique », et elle existe depuis déjà bien longtemps, mais évidemment elle ne peut être qu’ignorée de la Science conventionnelle puisqu’elle ne peut être physique. Le Physique ne peut s’expliquer lui-même.

Nos lecteurs auront évidemment compris qu’il s’agit de la théorie de la Création Perpétuelle telle qu’énoncée dans les deux volumes de « Au-Delà du Quantique » dont la partie essentielle a été déposée en mai 1955 à l’Académie des Sciences de Paris, trois semaines après la mort d’Einstein, qui aurait tant voulu la connaître car il en était tout proche. Il avait l’intuition que la clef était dans l’espace-temps, c’est-à-dire dans l’esprit.

Cette synthèse cosmologique a été mainte fois énoncée dans ces colonnes : quand on a compris l’origine causale de la conscience, on a compris que la conscience ne peut pas avoir conscience de ce qui l’engendre, de ce qui « la précède », puisqu’elle n’existe qu’après que ce Principe ait agi. Autrement dit, la conscience ne peut pas avoir conscience de la REPULSION magnétique, dont elle est le résultat, elle ne peut avoir conscience que de ce qui vient APRES sa naissance : l’ATTRACTION magnétique.

Autrement dit la « gravitation ». La gravitation est pure attraction, et cette attraction a pour but (Tesla lui-même dit que l’univers est une intention) d’annuler la répulsion. La répulsion (dont on explique succintement la cause plus loin) consiste à créer l’illusion. L’illusion d’univers bien entendu, sous toutes les formes. On a d’ailleurs largement démontré que l’univers n’est pas objectif mais INTERIEUR A LA CONSCIENCE (comme commencent à s’en apercevoir les quantiques, qui se doutent que le CONTENANT et le CONTENU sont inséparables : le « contenant » serait l’espace-temps, autrement dit la conscience, et le « contenu » serait la « matière », « l’univers »). Si on a un peu de mal à le comprendre ou à l’admettre, il suffit de se rappeler la question : « EST-CE QUE JE PEUX AVOIR CONSCIENCE DE QUELQUE CHOSE QUI NE SOIT PAS dans MA CONSCIENCE ? ». Et immédiatement on ne peut que répondre NON, définitivement. Si on a conscience de l’univers, c’est qu’il est DANS notre conscience, par conséquent qu’il n’est pas objectif, qu’il est purement SPIRITUEL, une partie de l’esprit que nous sommes.

Ce n’est pas l’univers le contenant et nous le contenu, c’est la conscience le contenant, et nos personnes comme tout l’univers en sont le contenu.

La gravitation c’est en d’autres termes l’amour, que Keshe appelle « plasma » sans l’expliquer, amour qui a pour but d’annuler la conscience, en réintégrant (attraction) ce que la conscience donne l’impression de placer hors d’elle-même (répulsion). Toute notre vie est amour, c’est-à-dire tentative pour considérer comme « soi-même » tout ce qu’on croit extérieur, dans cet « ESPACE » qui est en fait intérieur.

Par contre nous ne sommes nullement conscients de la répulsion en nous, ce processus créateur qui engendre les formes au milieu desquelles nous nous percevons. Nous créons l’univers sans le savoir.

Mais comme la cause qui engendre la conscience est perpétuelle, réintégrer le monde totalement n’est jamais possible, ce n’est qu’une progression vers l’infini, et cela s’appelle le TEMPS.

On s’aimera donc tous de plus en plus, éternellement. C’est une bonne nouvelle. Hélas certains continuent à croire à l’objectivité physique du monde, et donc à fonder leurs théories sur la gravitation et l’espace. Il est vrai que la solitude de l’Etre fait peur. Tesla disait aussi « vous êtes le Dieu de vos cellules, comme vous êtes les neurones de votre Dieu », et il avait plus que raison. Mais on veut bien avoir un Dieu au-dessus, on a peur d’en être un pour ce que nous contenons.

Ces citations ne sont pas historiques, elles sont rapportées par Didier Van Cauwelaert via des médiums. Précisons simplement que cela sous-entend que nous sommes des êtres humains alors que nous sommes la Conscience qui se croit humaine. Il n’y a pas plus de conscience universelle que la seule conscience qui soit : soi. La conscience infinie est impossible, elle ne peut que se séparer de ses univers et se vivre d’une multitude de façons différentes.

Nous ne sommes pas plusieurs esprits ayant conscience d’un univers, mais UN SEUL ESPRIT ayant conscience d’une multitude d’univers.

Pourquoi cette conscience séparatrice ? On l’a aussi largement expliqué mais cela fait toujours du bien de le rappeler. L’infini est une nécessité absolue, car il y a forcément un Tout quel qu’il soit, et le Tout est nécessairement infini, sinon c’est que ce n’est pas le tout. Mais cet infini ne peut pas être effectif, précisément parce que l’infini n’est qu’un but et non un état. On peut toujours y ajouter quelque chose. Comme les nombres. Pas de nombre infini, mais absolue nécessité qu’il y ait une infinité de nombres. L’infini est et reste une tendance, un BUT. C’est cela la source de toute énergie. Sans but, pas d’énergie.

Quand on a dit cela, on a tout dit : la Nécessité fait l’attraction, l’impossibilité fait la répulsion. On a donc affaire en tout et partout à l’ENERGIE MAGNETIQUE, dualiste, attractive ET répulsive, et certainement pas à la seule gravitation, à laquelle, par commodité, Einstein voulait adjoindre une « constante cosmologique » permettant de rendre compte de l’expansion de l’espace malgré la surgravitation des trous noirs originels.

Aujourd’hui, on aime associer aux « trous noirs » des « trous blancs » qui les compenseraient. On est donc en pleine reconnaissance du magnétisme qui ne s’avoue pas, car c’est de REPULSION qu’il s’agit. Depuis 1955, Léon Raoul HATEM explique que la gravitation est d’origine magnétique, ce qui permet l’unification des champs que cherche aujourd’hui Nassim Haramein. Il n’y a plus l’ombre d’un doute à ce sujet, les démonstrations sont même physiques !

Entre les « trous noirs » et les « trous blancs » encore plus troublants, on imagine des « trous de vers », permettant de passer de l’un à l’autre, façon en fait de relier l’attraction et la répulsion d’un aimant complet. Car ces « trous noirs et blancs » ne sont en fait que de très puissants aimants. Evidemment, le cœur des galaxie sont de gros aimants, comme le sont tous les astres de l’univers, et toutes les particules, toutes attractives et répulsives, ce qui explique leurs mouvement et la solidité de la matière. Sinon, c’est impossible. Il ne peut y avoir mouvements planétaires, cohérence des galaxies et des atomes, si la seule attraction est en cause. La moindre perturbation détruirait ces équilibres précaires.

Alors qu’est-ce qu’on appelle « trou de ver » ? Ce qui relie les deux pôles d’un aimant c’est aussi ce qui les sépare. Et ce qui compte, c’est leur séparation, car leur unité est naturelle. La séparation c’est le Principe créateur de l’illusion de matière. Nous, on appelle EGO, entretenu par le mental, ce qui maintient cette séparation et s’oppose à l’amour.

Il n’y a pas lieu de donner des appellations fallacieusement physiques à des réalités qui n’ont rien de physique. Tout cela est DANS l’esprit.

On ne va pas revenir ici sur la cause de la physicalisation des polarités d’un aimant, alors qu’il n’y a de fait pas de différence entre un pôle Nord et un pôle Sud, qu’ils sont absolument inséparables (et il est temps qu’on s’aperçoivent que le « trou noir » (ou pôle Sud) est inséparable du « trou blanc » (ou pôle Nord) au cœur de toute masse apparente, tout cela est lié à l’impossibilité de l’infini qui engendre la discontinuité universelle. Tout cela est expliqué dans le volume I de « Au-Delà du Quantique »). La clef de l’espace et du temps se situent dans la question de la physicalisation des pôles d’un aimant. L’univers n’est que la dualité magnétique qui ne parvient pas à être infinie et qui donc constitue séparément tous les finis. Cette dualité ne peut se maintenir que dans l’illusion de la séparation des pôles. Moi et l’univers.

La notion de « big bang » est vide de sens quand on a compris que cette création de l’instant est perpétuelle. Mais cela ne fait pas plaisir à tout le monde. Et ne change rien aux observations ni aux applications.

L’impossibilité de l’infini donne une vitesse à la lumière, d’où espace et temps, et donc à notre évolution. On appelle « lumière » cette conscience qui n’arrive pas à tout atteindre instantanément.

 

Toutes les impasses théoriques actuelles proviennent d’une inversion épistémologique de départ : tout comme nous le fait croire le mental de l’ego, contenant et contenu paraissent séparés, et c’est le cadre où sont constituées les théories. Il y a moi et il y a l’univers que je perçois. Eh bien non. Il n’y a que SOI. Ce n’est du solipsisme que si on confond Soi et moi, la conscience et l’ego. L’Etre et sa forme. Ils sont distincts mais inséparables. Si je prends l’univers pour le contenu d’un contenant mystérieux en route vers l’infini (« expansion de l’espace »), alors que JE SUIS LE CONTENANT, je ne peux que tourner en rond dans l’erreur. Alors au lieu de se laisser aller à croire que l’électromagnétisme de l’atome viendrait de la gravitation, on comprend que la gravitation vient du magnétisme de l’instant présent. Ce qu’on croyait être la cause était l’effet. On ne s’était pas aperçu que seul un but peut être une cause, et que le Présent, néant infini et nul à la fois, est notre but à chacun. Nécessaire autant qu’impossible. Nos univers et la vie en sont le « sous-produit » merveilleux.

Tesla savait que le magnétisme était la clef. C’est le magnétisme, qu’il reproduisait avec des courants très puissants, qui permet de réorienter toutes les « particules » dans un sens unique, créant un magnétisme convergeant, un « condensateur », un « laser » magnétique reliant le ciel et la terre tel la foudre. Energie potentiellement infinie et libre. Ce « Yang » extrême peut tout guérir, car ce qui fait la maladie, la pusillanimité ou la déstructuration atomique, c’est la dispersion de la volonté, la dispersion de l’énergie. Le « Yin ». D’ailleurs, le premier effet d’une explosion nucléaire qui désintègre la matière est un effet magnétique. Quand ce qui relie les choses démissionne et s’en va.

Merci à Didier Van Cauwelaert d’avoir rappelé l’éternité de quelques esprits qui se reconnaissent créateurs.

 

 

Photo prise le 10 février 2017 au Centre Ganymède de Seine-et-Marne, montrant Léon Raoul HATEM, une magnifique orbe bleu turquoise dans le dos. Signe des enseignants de l’Ere du Verseau. En compagnie de l’ufologue Marc Gray à droite et du psychologue David Bouquet à gauche. Sur les autres photos l’orbe continue de se coller à L.R.H. 

Il fut un temps où un attribuait ce genre de choses à des défauts de la pellicule, mais maintenant il n’y a plus de pellicule. D’ailleurs si l’Université de Denver a prouvé dans les années 70, protocole très scientifique à l’appui, que la pensée peut s’imprimer sur une photographie, en l’occurrence la pensée de Ted Serlos (à la place de ce que l’opérateur photographiait !) ainsi qu’il est rapporté dans « Au-Delà de l’Impossible », alors a fortiori les « anges » ou autres « esprits vagabonds » peuvent se manifester photographiquement. En tout cas c’est beau et positif. Merci aux Invisibles pour leur visite.

 

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