par Hélène Spironello
Un jour un grand homme m’a dit : « utile ou inutile telle est la question ». Et au final il a raison !
Le monde nous pousse à définir nos actes en tant que « bien » ou « mal ». On catégorise tout. Qui ne s’est pas dit dans la journée: « ce qu’il/elle a fait est mal » ; « j’ai bien fait » ou « j’ai mal agi » ? Catégoriser fait partie de nos mœurs, nous avons tous été éduqué de la sorte. Ce conditionnement est bien ancré dans l’inconscient collectif mais au final savez-vous définir ce qui est bien ? ou ce qui est mal ? Je suis presque certaine que vos références ne sont pas les mêmes que celles de votre entourage. Si vous êtes sceptique, je vous invite à faire l’exercice : demandez aux gens autour de vous ce qui se cache derrière la bienséance par exemple. Les résultats sont surprenants.
Imaginez à quel point vos références peuvent être différentes de simples passants que vous ne connaissez ni d’Eve ni d’Adam mais que vous avez catégorisé -même par mégarde.
Ce serait bien trop prétentieux de ma part de vous dire comment procéder pour ne plus juger. Par contre, je peux vous inviter à changer de toutes petites choses dans votre quotidien. Comme le disait ce grand homme, poser un jugement sur les choses les figent. Vous vous enfermez en catégorisant vos pensées et vos actes. Est-ce nécessaire de se juger ? A mon sens, non ! Est-ce possible d’arrêter tous jugements ? Mmh à vous d’essayer ! Peut-être que vous aurez une autre vision que la mienne et c’est tout à fait ok.
Selon moi, la première étape vers le changement consiste à prendre conscience de tous les jugements que vous vous adressez. Les jugements posés sur les autres étant le miroir de ce que vous vous infligez à vous-même. Essayez, vous verrez, c’est un exercice très puissant : pendant 21 jours, écoutez-vous penser et notez toutes les critiques, remarques, voire insultes que vous vous adressez. Les écrire est important car vous les rendez réelles, vous les faites définitivement passé dans votre conscience. Vous vous obligez à les regarder en face et vous serez étonné du nombre de remarques désobligeantes que l’on s’adresse par jour. Toutes ces situations reflètent en partie ce que vous considérez comme le « mal » et le « bien ».
A chaque fois que vous écrivez une critique sur vous-même, transformez-la. Oui, vous avez bien lu : transformez-là ! Si vous vous dites : « Oh je suis vraiment con, j’ai pris le tram dans la mauvaise direction ! », changez-le en quelque chose de positif comme par exemple « Oups, j’ai été distrait(e), heureusement que je m’en rends compte maintenant. »
Ainsi « je suis bête » devient « Tiens j’avais réfléchi autrement » ; « j’ai fait une saloperie » devient « je ne me suis pas trouvé correct(e), maintenant je sais comment agir la prochaine fois ».
Au bout de 21 jours, vous verrez, vous ne vous parlerez plus de la même manière. Vous aurez transformé l’inutile en utile. Vous aurez transformé les jugements en améliorations. Vous aurez découvert une manière utile de communiquer avec vous-même.
Je serais d’ailleurs curieuse de découvrir comment s’est transformée votre relation à vous-même.
With love,
Hélène Spironello
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