par Jed
Nous avons pu sentir que les énergies de 2017 sont bien différentes de celles de 2016. Malgré la fatigue pour certains, car notre corps apprend à vibrer sur de nouvelles fréquences, nous ressentons une légèreté, de la fluidité, plus de calme.
Un moment de répit même si le mois de mars a été intense émotionnellement. Beaucoup de choses changent et bougent dans nos vies, des personnes, des concepts, des situations apparaissent brusquement ou peuvent disparaître subitement.
Nous sentons une légèreté dans les énergies mais en même temps un blanc sur notre avenir, sur ce que demain sera fait. C’est comme ci nous n’avions plus de visions, d’idées claires de notre avenir. Nous sommes dans le flou sur ce que nous souhaitons vraiment, nos aspirations d’hier peuvent ne plus être les mêmes aujourd’hui. Et en même temps, nous ne savons plus quelles aspirations nous avons vraiment. On peut encore s’attacher, s’accrocher à notre conception du bonheur, mais on ressent bien de la résistance autant intérieure qu’extérieure.
C’est une période assez déstabilisante pour les personnes qui ont pris l’habitude de contrôler. Et c’est une période excitante pour celles qui aiment improvisées. Nous sommes tous passés dans un sas multidimensionnel, la personne que nous étions hier n’est plus celle d’aujourd’hui et nous nous en apercevrons petit à petit. Seul notre mental s’accroche encore au passé et ne souhaite pas voir ce changement de paradigme. Pourtant, nous faisons tous partie de notre planète Terre et nous ascensionnons avec elle dans les différentes dimensions.
Cet équinoxe de printemps 2017 représente le sas dans lequel nous sommes depuis quelques mois. Les énergies vont continuer à s’intensifier jusqu’à cet été, nous sommes entrain de changer de conscience et de dimension. Lorsque je parle de dimensions, ce sont celles de l’être. Notre évolution en tant qu’humain et être divin fusionnent de plus en plus, nous apportant un besoin d’authenticité dans tous les domaine de notre vie, un besoin de clarté et de présence, quittez le mental pour se recentrer en soi, dans son corps, accueillir ce qui est pour passer du faire et de l’avoir à l’Être.
Ce sas et les énergies actuelles, nous demandent un grand challenge !
Qui est :
– quittez nos repères habituels, quittez nos projections et nos conceptions de ce que doit être notre vie.
– lâchez prise sur nos croyances, nos valeurs passées, nos idées préconçues pour accueillir l’instant présent comme vierge et illimité.
Nous ne pouvons plus programmer, projeter, concevoir, planifier notre vie car ainsi on la limite.
On nous demande aujourd’hui d’incarner le changement et l’évolution de conscience par l’Être.
Et celle-ci ne se base plus sur ses avoirs et ses connaissances, mais se réinvente à chaque instant. C’est, ne plus être limité par mes propres conceptions de la vie afin de m’ouvrir au meilleur. Créer un espace sans projections, sans idées de ce que ma vie doit être, mais accepter de ne pas savoir ce qui est le meilleur pour moi et pour les autres, afin de laisser l’abondance et la nouveauté œuvrer. C’est retrouver son être divin sans le filtre de l’ego qui agence, manipule, filtre la réalité.
Il y a un énorme potentiel à incarner le changement plutôt que le faire advenir. Il s’agit d’inviter celui-ci à se manifester plutôt que d’utiliser la force et la volonté. Mais il faut également accepter que notre conception de la vie tirée de notre mental n’est qu’un fragment du potentiel illimité de celle-ci. Nous sommes invités à prendre conscience que nous nous limitons en pensant savoir ce qui est le mieux pour nous et les autres, nous sommes invités à nous ouvrir à l’inconnu de qui nous serons, ferons, incarnerons dans le Temps…
Ainsi, nous nous ouvrons à notre potentiel illimité de nous réinventer à chaque instant. De créer plus de joies, de rencontres, d’opportunités, d’amour, d’évolutions, de changements…
Cela peut être inconfortable de changer de paradigme, de ne pas avoir une vue d’ensemble, de ne pas pouvoir prévoir où nous serions dans 20 ans, 10 ans, 5 ans.
Car nous sommes encore habitués à fonctionner avec le faire, l’avoir, le contrôle.
Pourtant, lorsqu’on comprend que la vie est bienveillante, que nous sommes des êtres divins incarnés sur Terre, que nous ne formons qu’Un, nous pouvons accueillir la fabuleuse opportunité d’ Être.
Nous quittons une conscience basée sur la peur pour une conscience basée sur l’amour.
Et l’amour est libre, vaste, illimité, il ne peut se contrôler, se modeler, se projeter…
Plus nous serons confiants en notre potentiel d’amour et en la vie, plus cette transition se fera en douceur.
Plus nous serons dans le contrôle, la peur, la projection et plus ils nous sera difficile d’accueillir et d’accepter de ne pas savoir et de vivre de grands bouleversements personnels.
Car la Vie va nous faire quitter petit à petit le contrôle et ce sera d’une manière douce ou forte, tout dépendra de nos propres résistances.
Pour terminer, je vous partage une petite histoire qui résume bien la différence entre une conscience basée sur le faire et sur être (tiré de l’oracle des rebelles sacrés) :
Un jour, le soleil et le vent se querellaient sur qui était le plus puissant des deux. Ils finirent par parier. Ils virent un homme marcher dans la rue, vêtu d’un manteau. Celui qui pouvait lui faire enlever le manteau serait le plus fort.
Le vent se mit à souffler de toutes ses forces. Il souffla et souffla, s’engouffra dans le manteau et réussit presque à l’arracher à l’homme ! Mais l’homme s’emmitoufla dans son manteau pour se protéger du vent. Le vent finit par arrêter de souffler, peut-être qu’il souffrait temporairement d’un manque de souffle.
Ce fut alors au tour du soleil qui brilla de plus en plus fort jusqu’à ce que l’homme, s’étonnant du temps qui lui jouait des tours, finisse par enlever son manteau.
Ce que le vent a essayé de faire par la force, le soleil l’a réussi en restant lui même.
Belle équinoxe !
Jed
Source: http://clespirituelles.blogspot.ca
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