par Armelle RENAUD
Il est des périodes de la Vie où l’on se sent comme « poussés vers » l’avant, comme si nous n’avions pas (ou plus) le choix ; alors que SI, justement, nous avons un choix relatif, puisque nous disposons TOUS de notre Libre Arbitre (conjointement à notre projet d’Incarnation d’Âme).
Dans ces moments forts et pressants – voire violents parfois – de Changement, dans cet appel au Renouveau, il est alors important de bien rester à l’écoute de nous-mêmes et de ce qui nous tient vraiment à Coeur, de ce qui vibre en HARMONIE avec notre Âme, mais aussi de ce qui nous freine et nous plombe, nous entrave, encore aujourd’hui (notamment en rapport avec des évènements lourds vécus dans notre Passé).
Les évènements naturels imprévisibles et violents tels que les tempêtes, les cyclones, les tsunamis ou encore les séismes, nous remuent énormément et profondément dans nos propres fondations, voire nous font craquer là-même où nous nous pensions « solides » ; solidité toute relative face aux évènements violents de la Vie. Ces évènements naturels sont d’autant plus puissants dans leur capacité de transformation intérieure s’ils sont conjoints à une Pleine Lune (comme cela a été le cas lundi et mardi pour le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie) : l’Energie et la Lumière de la Pleine Lune éclairent alors d’autant plus fort nos failles personnelles. Leur mise en lumière étant faite, nous ne pouvons plus les occulter.
Il est souhaitable alors de faire face, de se retrousser les manches et d’aller « affronter » nos problématiques les plus profondes, celles qui nous rendent encore chancelants sur nos racines, afin de les comprendre, de les accepter et de les pacifier, une bonne fois pour toutes. Différentes techniques de thérapie, holistiques ou classiques, existent en ce sens. A nous de trouver la thérapie et la personne qui nous correspondent le mieux aujourd’hui pour avancer sur ce cheminement de libération.
Baissons nos masques, lâchons nos armes (qui ne servent de toutes façons à rien face à la violence de certains évènements), et osons regarder en face ce qui mine et plombe nos fondations, nos racines propres. De quoi avons nous profondément peur encore aujourd’hui : du manque ? Du rejet ? De l’abandon ? Du vide ? Que nous faut-il enfin lâcher pour avancer légers vers nous-mêmes, vers notre propre réalisation ? Quel est ce “grain de sable” que l’on a préféré occulter (toute une vie parfois) mais qui a pourtant fait se fissurer nos propres fondations ?
Le temps de la libération individuelle (et par conséquent, collective), c’est maintenant. N’attendons pas un prochain Cyclone (émotionnel ou pas) pour y repenser.
Namaste.
P.S. J’ai eu le luxe (ou la “chance”) de ne pas avoir été impactée violemment par le Cyclone Cook. J’ai donc eu tout loisir de réfléchir à ce genre de considérations intérieures. Je compatis profondément avec les personnes plus directement impactées par cet évènement qui a quand même été très violent pour certaines localités néo-calédoniennes.
Source: https://www.eausez.com/
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