par Sylvain Didelot
Je suis le Guide Blanc,
On m’a donné tellement de nom que j’aimerais ne pas en avoir ce soir. J’aimerais vraiment vous demander de ne pas nommer certaines énergies parfois, de ne pas nommer toutes les énergies que vous recevez. Ce que j’essaye d’exprimer, c’est qu’en nommant les énergies que vous recevez, parfois vous les restreignez à un nom, à une image, à quelque chose qui n’est pas vraiment la réalité, j’allais dire, la réalité réelle de ce qu’est cette énergie. Alors quand des Guides se présentent à vous ils se nomment, et c’est souvent très efficace, utile, surtout au début quand vous envisagez une communication, sans doute directe avec nous, totalement. Mais parfois plusieurs personnes vous parlent en même temps et c’est ce que nous expérimentons ce soir avec Sylvain.
Alors nous avons décidé de nommer nos énergies communes « Guide Blanc », dans cette idée sans doute, probablement, de la Fraternité Blanche. Mais c’est un terme bien ancien maintenant.
Nous aimerions vous parler de la puissance du verbe, de la puissance des mots. En nommant quelque chose vous nommez l’idée, vous créez l’idée dans la matière, vous amenez cette idée profondément dans l’énergie de la matière. Alors, lorsque par exemple vous nommez le mot Dieu, beaucoup se posent cette question : qu’est-ce que ce mot Dieu ? Le mot Dieu signifie-t-il un personnage, signifie-t-il quelque chose, qui vous en comme cela, s’introduit, une énergie ? Est-ce que cela certains d’entre vous peut-être le perçoivent comme un vieillard blanc, une vieille personne âgée observant le monde, avec une certaine justesse et justice ? Mais voyez déjà qu’en nommant l’énergie vous lui prêtez un masque. C’est ici que je vais nommer que souvent les mots restreignent l’énergie, mais les mots sont aussi porteurs d’une énergie, porteurs d’une vibration et d’un espace. Alors, voyez que parfois certains mots sont utiles, d’autres sont inutiles. Comment reconnaître les mots utiles, quand l’énergie qu’ils apportent en vous, dans leurs plus hauts degrés d’énergie. Alors, il est des mots que nous vous avons appris à prononcer et que vous appelez des mantras. Ces mantras, s’ils sont énergétiques dont le plus connu est sans doute OM, OM, très proche d’un autre mantra, donné par Maître Saint- Germain avec moi ce soir et en même temps, c’est I AM. I AM et OM ont une signification, dans l’énergie très proche. Alors cette énergie en vous elle infuse une connaissance en un seul mot, en une seule syllabe. Parfois, une seule de vos lettres suffit à faire quelque chose en vous. Ainsi le
A… A… , A est la voyelle, le son qui permet la création, A… et c’est sans doute de là que vous tirez ce texte de l’alpha et de l’oméga, du début et de la fin. Tout comme commence par un A… chacune de vos compréhensions dans l’existence, dans votre mental, commence par un Ah… Ah…, pas un Oh… Oh…, le Oh… Oh… étant en fait un étonnement mais pas la création de quelque chose. Voyez comme votre corps est habitué finalement à utiliser ces syllabes. Ainsi quand une joie est créée pour la première fois, souvent vous sentirez un Ah… Ah… Ah…, une sorte de rire en vous, et quand c’est généré pour une autre fois c’est Eh… Eh…, autre chose viendra s’ajouter à la joie. Chacune de ces voyelles peut être utilisée, mais voyons quelques-unes d’entre elles : le A comme créateur, le I… comme un verticalisateur, I… comme quelque chose qui est capable de verticaliser les plans de conscience, il est évidemment écrit dans la majorité des langues, ce I…AM, ce I, cette lettre, peu importe, en vérité sa prononciation dépend de l’espace où vous êtes, mais sa symbolique est bien celle de la verticalisation. Je me verticalise.
Et OM… une sorte de je suis le créateur l’expérience, je ne sais pas comment vous expliquer ce qu’est le OM à part vous dire que ce OM englobe tout ce qui est. Voyez donc désormais : I…, A…, M…, I AM, comme un OM complet. I… je me verticalise, j’amène à moi l’énergie de tous les plans, de tous mes plans, A… je crée, M… et j’englobe, j’accepte d’être le créateur de tout ce qui est. Ainsi I AM, ou OM… où vous prolongez sans doute le M de ce mot pour vraiment dire – voyez « j’aime » comme dans votre langue – mais vraiment, j’englobe, OM… j’englobe, voyez comme cela apporte en vous une énergie, cela vous permet d’être dans un nouvel espace.
I AM, ou OM, sont donc des mots d’une grande puissance, alors ils ne sont qu’un mot et souvent vous expérimentez l’expérience de la flamme, j’allais dire, l’expérience de la flamme des mots, chaque mot est comme plein d’une grande intention de votre part, sans doute mentalisée. Le plus grand pouvoir d’une phrase c’est celui des silences entre chaque mot. Voici quelque chose, nous aimons et nous sourions à l’idée que ce soit difficile à comprendre pour vous, que l’espace entre chaque mot contient parfois plus d’énergie que l’ensemble des mots prononcés. Parce que dans cet espace l’énergie se déploie. Parce que lorsque vous parlez, lorsque vous émettez votre pensée à l’extérieur, parce que c’est souvent pour cela que vous désirez parler : évoquer à l’extérieur, alors il est important que cette parole reflète votre pensée, toujours. C’est pour cela que nous avons introduit des concepts importants, des concepts très importants comme « que votre parole soit juste, que votre parole soit impeccable, que votre parole soit alignée avec ce que vous êtes », peu importe comment nous avons diffusé cet enseignement. L’idée ici c’est de dire, s’il y a une dissonance entre ce que vous dites, ce que vous êtes, et ce que vous faites, le seul écart de vibration sera celui de votre corps. Votre corps devra alors absorber la dissonance, il devra effectuer une correction de la dissonance.
Parfois vous pouvez être malade non d’une création de votre corps pour vous parler, mais d’une réparation de votre corps par rapport à votre propre dissonance. Voici quelque chose que je voudrais introduire à l’intérieur de vous, comme peut-être expérience ou pensée, de vous demander : est-ce que le corps me parle ou est-ce qu’il corrige, déjà, quelque chose en moi ? Si vous retenez votre parole, vous avez l’habitude d’avoir des problèmes de déglutition, des problèmes de gorge, mais si votre parole n’est pas juste voici ce que vous allez sentir : le corps va devoir se contracter, il va devoir se resserrer sur lui-même, générer des contractures, parfois à un endroit, parfois à dix endroits, parfois dans tout le corps, pour compenser l’énergie. Parce que vous avez une telle perte d’énergie en effectuant ce que vous n’êtes pas, parfois involontairement, que, votre corps va se contracter, condenser l’énergie, j’allais presque dire rétrécir. En tout cas dans l’énergie c’est juste.
Alors, sans doute est-il inutile de vouloir réfléchir à chaque mot prononcé, mais sans doute est-il utile de reconnaitre quand sa parole est juste ou non. Et bien quand elle est juste vous ressentez une énergie qui emporte le corps une sorte de joie, d’engouement, lorsque vous parlez. Lorsqu’elle est fausse entre guillemets , qu’elle ne résonne pas avec ce que vous êtes, quelque chose se met autour de vous, une sorte de tourbillon qui viendra fort probablement vous dire que cela ne va pas, vous allez être dans une sorte de vague, vous ne ressentirez pas vraiment de joie, vous aurez l’impression de faire une sorte de réponse machinale, une sorte d’engrenage qui se met en route dans une conversation, quelque chose qui ressemblerait à une réponse obligatoire.
Donc lorsque nous émettons que votre parole doit être juste, nous émettons que plus elle est juste, plus elle est alignée avec ce que vous êtes, avec ce que vous pensez, avec l’endroit où vous voulez aller, non là où vous ne voulez pas aller, alors plus cette parole sera créatrice et emportera l’énergie de votre corps très loin dans l’univers qui vous restituera cette énergie dans une grande matrice de création pour vous.
Ici il est important aussi, de ne pas forcément s’occuper des mots, je vais vous expliquer. La langue de lumière, cette langue d ‘énergie qui est souvent reçue par vous sous forme de pensées, de formes, d’odeurs, de couleurs, de sensations, de mouvements, voyez comme cette langue est plus riche que celle de vos mots, et bien cette langue d’énergie, cette langue de lumière comme nous aimons à l’appeler, elle est plus globale que vos mots, elle est plus générique. Ainsi l’introduction de ce channeling nous plaît lorsque Sylvain a évoqué que parfois l’énergie est plus importante que les mots.
Oui, car à l’inverse, si lorsque vous écoutez une conversation, vous vous fiez à chaque mot, à chaque point comme une valeur absolue, vous perdez l’essence du message, vous perdez l’énergie du message. Si lorsque vous écoutez une conversation vous n’écoutez que les mots, alors vous êtes perdus dans les mots, parce que vous êtes perdus dans l’interprétation de ces mots. Et souvent quelqu’un vous parle dans une autre langue, et vous dites : je n’ai pas compris les mots mais j’ai compris le sens, parce que vous écoutiez avec autre chose, parce que vous avez su repérer les micros mouvements, les micros expressions, la sensation, l’énergie qui était déployée par le corps pendant que les mots étaient prononcés, et donc parfois vous êtes plus aptes à comprendre ce qui passe par les mots dits dans une autre langue que dans la vôtre. C’est assez paradoxal n’est-ce pas ?
Lorsque nous disons que le verbe est créateur, nous voulons aussi vous inviter à prendre conscience que tout ce qui est dit derrière ces mots I AM, JE SUIS, devient ce que vous allez être, ou ce que vous êtes dans le moment présent, dans l’énergie du corps. Alors nous vous invitons, vraiment, à faire très attention à ces expressions comme : je suis bête, je suis stupide, je suis vraiment un imbécile j’aurais dû tellement faire autrement, dans cette sensation et dans cette énergie-là vous perdez votre propre valeur, vous dispersez votre propre énergie. Le verbe créateur, la création par le verbe, JE SUIS…, voyez ne nécessite pas de poursuite dans l’expression. Souvent un simple JE SUIS, permet de recevoir beaucoup d’informations. Quand vous ne comprenez pas tellement l’utilisation ou l’usage d’un tel processus, d’un tel enseignement qu’est celui, puissant, de Maître Saint-Germain dans l’évocation du I AM, du JE SUIS, vous pouvez l’utiliser à la manière dont une des incarnations présentes ici dans notre discours l’évoquait, en disant : montre-moi qui JE SUIS, montre-moi qui JE SUIS, voici des mots qui vont générer, dans le monde externe, toutes coïncidences, toutes expériences.
Prenons un exemple, dans une des existences vécues ici, un jour je vis un homme qui venait vers moi avec la réelle intention de me tuer. Il est venu vers moi avec un couteau et ne cessait de répéter « je vais te tuer, je vais te tuer ». Je fus alors dans un premier temps assez surpris, j’avais déjà sans doute atteint un certain niveau de conscience qui me disait que si cela devait être maintenant ce serait maintenant. Alors j’ai demandé à ma plus grande lumière intérieure, parce que c’est à elle qu’il faut vous adresser à cette lumière intérieure, la vérité est que la voir à l’intérieur, à l’extérieur tant qu’il s’agit de votre corps lumineux, tant qu’il s’agit de votre espace le plus lumineux qui soit, peu importe, en tout cas moi je la voyais à l’intérieur et j’ai exprimé ceci : montre-moi qui JE SUIS, parce que je savais qu’en disant cela, si j’étais pur esprit et qu’il me tuait, je serais pur esprit et je savais que j’étais cela, et en même temps je savais qu’une révélation devait se faire. Je connais cet exercice du montre-moi qui JE SUIS. Voici ce qui s’est passé : la personne a essayé de me planter ce couteau vraiment, mais mon corps a eu une réaction très puissante, très puissante de rejet, et alors, c’est comme si la lame avait touché de la pierre, la lame s’est brisée, la lame s’est brisée sur mon épaule droite. Alors la personne qui était devant moi a dit : Maître, je vous reconnais en Maître, et ma réponse a été de lui dire : je ne suis pas le Maître, je suis simplement qui JE SUIS, et tu es aussi cela. Cet être est devenu un de mes disciples, sans doute un des plus grands, et il a reconnu que sa folie était l’illusion due à une pensée d’indignité si forte qu’il pensait être persuadé de devoir tuer ce qui pour lui était une illusion, tuer ce qu’il ne pouvait pas être. La vérité ici de cette expérience, c’est qu’en demandant montre-moi qui JE SUIS à ma propre entité lumineuse, c’est la révélation de qui il était lui, qui s’est montrée, c’est sa propre puissance Divine qui a coupé la lame, qui a brisé cette lame et non mon corps. Vous voyez comme le point de vue ici est différent selon qu’on imagine que le corps se densifie, ce que j’ai ressenti dans mon corps tout de même, et ce que lui a ressenti. Car quand j’ai discuté avec cet homme, lui m’a dit qu’il sentait que la lame devenait élastique et qu’à un moment elle s’est brisée. Il a senti à quel point, pourtant le geste fut rapide, mais à quel point ce geste fut lent dans son esprit, et à quel point cela a pris un autre temps, un temps complètement différent, complètement immensément long m’a-t-il dit.
Voici la puissance donc de ce montre-moi qui JE SUIS, mais ce n’est pas un exercice anodin que de savoir qui l’on est, mes frères, mes sœurs. Parce que, lorsque vous comprenez qui vous êtes, lorsque la conscience de qui vous êtes, introduit, introduira ou a déjà introduit votre corps, elle passe par tout votre plan vertical cette énergie, dans les deux sens de cette énergie, et alors on comprend que rien n’est important. Voici donc sans doute un autre enseignement. Ce que je veux signifier par là c’est que la puissance créatrice du verbe m’amène à savoir que je suis le créateur de mon expérience, m’amène à savoir qui je suis dans cette expérience, qu’est-ce que je représente, et parfois montre-moi qui JE SUIS est la phrase à prononcer pour savoir le prochain pas à faire, parce que quand vous aurez dit montre-moi qui JE SUIS à l’expérience, l’expérience que vous aurez créée vous montrera qui vous êtes, où vers quoi vous devez ou voulez aller, quelque part. Elle va vous montrer, elle va faire résonner, avec ce qui est en vous et le plus important pour vous, mais elle va aussi vous montrer à quel point une expérience ne prévaut pas sur une autre.
J’avais cette telle volonté dans l’expérience que je vous ai relatée, une telle volonté profonde de reconnaître à nouveau cette lumière que je vivais relativement souvent, que je savais que la mort ici n’était pas un obstacle à la vie, allais-je dire, que la mort ici était peut-être l’étape voulue, au moment voulu, il n’y a pas une once de moi qui était persuadée qu’il allait m’arriver quelque chose. Tout en moi me disait qu’il allait me révéler qui j’étais. Mais il ne s’est rien passé, et il ne se serait rien passé, parce que cela se serait passé sur un plan qui n’existe pas, un plan qui est très illusoire, un plan où votre vision est limitée aux fréquences qui sont acceptées par vous. Ce que je veux signifier par-là, c’est que l’expérience dans le montre-moi qui JE SUIS, cette expérience-là vous amène à la fois à développer votre supra conscience, appelez-la comme vous voulez, à développer une grande énergie autour de vous, et en même temps à sentir à quel point tout cela est très ténu, et à quel point la physicalité, ce que ce point de vue de l’existence, allais-je dire, est minime, exceptionnellement minime par rapport à toute l’expérience.
Je me sus, pendant cette expérience, être l’intégralité de ce que je vivais. J’étais à la fois le décor, j’allais dire, l’assassin et la victime, j’étais tout cela. Dire que je suis la victime dans cette scène, c’est renier qui je suis, et quand j’ai demandé à reconnaître qui je suis, montre-moi qui JE SUIS, j’ai compris, j’ai lu le regard de celui que j’appelais encore l’autre, pendant un court instant, pour comprendre qu’il s’agissait de moi. Pendant un court instant j’ai compris que j’étais tout cela, que tout avait créé cette expérience, non pour me révéler à moi-même, c’était déjà fait, mais pour révéler à une part de moi-même qui j’étais, qui nous sommes vraiment. Je sais, ici se complique sans doute un enseignement que vous avez très bien résumé en disant nous sommes UN, vous êtes UN, nous sommes une unité, il n’y a qu’une expérience. La puissance cependant est ici, ce que je voulais évoquer, la puissance simple de ces mots : montre-moi qui JE SUIS.
Aujourd’hui, dans cet enseignement, je voulais vous signifier que A… était aussi l’espace créateur. Ainsi, quand vous voulez créer quelque chose, au début de l’expérience de création, de manifestation, je vous invite à visualiser, si vous le pouvez, autant que vous le pouvez, dans n’importe lequel de vos sens, et je vais employer le terme visualiser malgré le fait d’utiliser un autre sens peut-être que la vue, en tout cas : visualisez ce que vous désirez… et prononcez juste A, A. Ce A prononcé, c’ est un petit peu comme une touche de ces claviers que vous utilisez, un petit peu comme la touche « entrée » d’un clavier, un petit peu comme si vous programmiez l’expérience en disant A, entrée, voici ce que je demande, A.
C’est intéressant de voir que lorsque vous faites cela, c’est un petit peu comme préparer avec l’Univers, votre propre création, enregistrer votre création. Le verbe est créateur, l’énergie est créatrice. Ici comprenez que, quand des mots sont prononcés, ils seront toujours plus puissants que votre pensée. C’est pourquoi souvent il vous faut 10, 15 pensées, pour j’allais dire, compenser un seul mot prononcé. C’est pourquoi les mots que vous prononcez doivent être justes et utiles, et c’est pourquoi on vous dira souvent que celui qui sait, se tait. Il se tait parce qu’il sait à quel point, il peut en parlant générer, j’allais dire, des erreurs de création. C’est pourquoi souvent il vous a été demandé, pour travailler l’ésotérisme, les expériences, les champs morphiques, vous appelez cela comme vous voulez – nous avons tellement d’expressions autour de tout ce qui permet d’étendre la conscience – il vous est souvent dit : entre dans ton espace de silence, dans un espace de silence, parce que dans cet espace de silence votre pensée bien sûr va continuer souvent à travailler, mais sa puissance est faible par rapport au verbe.
Mais dans cet espace de silence, dans cet espace entre les mots, allais-je dire, vous recevez aussi des informations, et vous pouvez travailler j’allais dire de manière beaucoup plus profonde à l’intérieur de vous, dans un espace de silence que dans un espace de parole. Voilà pourquoi le silence est requis, en tout cas dans votre parole.
Parfois, encore une fois, on vous a demandé aussi de ne pas être dans le silence mais de prononcer des mots, comme toute à l’heure : I AM, montre moi qui JE SUIS, OM, ces mots-là vont vous permettre d’englober une expérience. Le silence vous permet d’englober toutes les expériences, d’être dans la compréhension de tout. Voici pourquoi, quand vous quittez votre corps, pour ceux qui ont déjà fait cette expérience, vous comprenez que vous êtes enseignés dans le silence. Vous avez l’impression de recevoir l’intégralité de la connaissance dans le silence.
Ce n’est pas une impression, c’est la réalité, dans cet espace vous plongez dans l’espace de l’information. Cette information se trouve dans les espaces vides, dans les espaces de silence, tout est déjà là et vous pouvez y accéder ainsi. Vous pouvez accéder à des morceaux d’information, ces morceaux d’information qui me disent : montre-moi cette expérience d’être Dieu quelque part, cela se fait par exemple dans la prononciation successive d’un OM… , ou de l’expérience de demander la paix en vous qui peut être introduite soit par le silence, soit par un autre mantra du type OM… Shanti…. Ces mots prononcés ont un impact vibratoire, encore une fois, sur le corps, en lui demandant j’allais dire d’éviter de compenser, de s’élargir, d’élargir sa capacité à recevoir dans un grand A… créateur, ce qui est.
Donc vous voyez, aujourd’hui, que nous vous avons montré à quel point le silence est porteur de toutes les informations, à quel point, quelques mots, quelques syllabes peuvent aussi être très puissants, et à quel point surtout, lorsque vous parlez l’émission de vos paroles et bien ne vous aide pas. Ce que je veux dire par là, c’est que l’émission de vos paroles porte le jugement, porte le jugement. C’est ainsi que je vous invite à prononcer des paroles qui ne jugent pas, qui ne blessent pas, qui n’offensent pas, parce que tout ce que vous émettez comme paroles vous le recevez, à nouveau. Tout ce que vous créerez par vos paroles, vous le recevrez à nouveau.
Ainsi, prenons une expérience très simple, lorsque vous dites à quelqu’un « tu es beau », vous parlez de vous, vous parlez uniquement de vous. Alors que si vous lui dites « oh, je n’aime pas ta tête aujourd’hui » par exemple, vous émettez une négation de ce que vous êtes, une négation de l’acceptation de qui vous êtes. Ce n’est sans doute pas ici la bonne action, c’est sans aucun doute pas ici la bonne expérience à vivre et à revivre. Donc considérez qu’en fait vous vous parlez toujours à vous-mêmes. Est-ce que vous vous parleriez à vous-mêmes, comme vous parlez à autrui, est-ce que vous accepteriez ces doutes, ces jugements, sans être dans une flatterie globale et totale, sans doute inutile, sans doute inutile.
Soyez en tout cas bons, soyez en tout cas ouverts, exprimez ce que vous ressentez sans émettre de jugement absolu, parce que rien n’est absolu, encore une fois. Chaque expérience humaine est relative, non à un niveau de conscience systématiquement, mais en tout cas à l’expérience qui est voulue par cette personne. Ce que je veux dire par là c’est que les mêmes mots n’auront pas les mêmes conséquences non plus, chez tout le monde par exemple, que pour certains la paix veut dire une chose, chez une autre personne la paix veut dire autre chose, chez certains, par exemple, ce concept de paix s’oppose à un concept de guerre, que chez d’autres personnes, la paix c’est quelque chose qui accepterait tout, donc qui n’a pas d’opposé. Voyez à quel point tous ces concepts, font que des mots prononcés par un, n’auront pas les mêmes impacts que sur l’autre. Voyez donc, à quel point, parfois, ce que vous mettez après l’expérience de JE SUIS, peut avoir une valeur pour une personne et une autre valeur pour quelqu’un d’autre.
Sans doute et pour cette expérience des mots, ce soir, je vais arrêter l’expérience ici. Réécoutez, comprenez, acceptez votre propre puissance par les mots.
Merci.
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