mortlibe

La plupart des humains sont terrifiés par l’idée de la mort. Qu’en serait-il si vous aviez la certitude que vous ne pouvez pas mourir ?

Qu’en serait-il si vous regardiez en face que des milliers d’années « d’évolution » n’ont pas suffi à améliorer la destinée de l’humanité ? Et que, vie après vie, vous reproduisez les mêmes errances et les mêmes souffrances.

La mort ne prendrait-elle pas un autre visage ? La mort véritable évidemment, car ni la mort naturelle, ni la mort provoquée ne peuvent résoudre l’équation. Le mystère reste entier et cela peut durer l’Eternité, la réincarnation n’est pas forcément un avantage.

La mort physique est la « petite mort ». La mort psychique, la « seconde mort », est la dissolution de la structure qui perpétue la séparation. La mort est une transformation, mais transformation n’est pas libération.

  •     pour le non-éveillé, quand le corps ne soutient plus la conscience, celle-ci continue son cycle d’expériences dans d’autres corps.
  •     pour le libéré, la conscience se détache du corps, brisant le cycle des causes et des effets qui amène la conscience à s’incarner.

Sortir de l’auto-contemplation

La structure qui perpétue la séparation amène à vouloir prendre & repousser, c’est la  motivation personnelle. Ce mécanisme place la conscience dans une auto-contemplation, visant à se connaître et se posséder en tant que Totalité, ce qui génère insatisfaction et anxiété. Tant que ce mécanisme n’est pas dissous, il se nourrit de tout, même de l’éveil.

Transcender la personnalité est une chose, dissoudre le soi  (celui qui s’auto-contemple)  est la libération (l’ascension) de la conscience. Cela signe la disparition complète du monde intérieur, la fin des questions, la fin de l’illusion de séparation. Se connaître, c’est s’oublier, c’est se libérer de la saisie de soi-même, se détendre dans « ce qui est ». C’est trouver « ce qui reste » quand tout est abandonné.

Ce que vous êtes est au-delà de toute expérience, aucune expérience ne vous permet de découvrir ce qui a toujours été. Et pourtant, chaque expérience pointe vers ce qui n’est jamais né. La liberté est de pouvoir tout vivre sans chercher à vous y trouver, c’est là que tout peut se révéler.

Le mystère, c’est ce que vous êtes et pourtant, tout est ouvert, exposé, non caché depuis l’origine, rien n’a changé. Mourir à ce que vous croyez être, rétablit le spectre de l’expérience humaine dans sa totalité. C’est embrasser votre humanité sans vous y noyer pour en révéler la divinité. La vie est d’une étonnante simplicité.

Source: http://chantalhubert.net/