par Iris

J’ai écrit la semaine dernière les propos d’un chaman de la tribu des kogis en Colombie, sur les changements actuels. J’ai rencontré ces indiens lors d’une conférence à Paris et leur ai demandé ce qu’ils ressentaient sur la fin d’un monde et la création d’un nouveau, voici leurs propos :

« D’après ce qu’il perçoit, la Terre est en grande souffrance, une si grande souffrance, qu’elle ne tardera pas à se mettre en action et entamer un grand nettoyage. Un grand nettoyage de ce qui est indésirable à sa survie : les technologies et ceux qui les produisent. Pour les chamans, ce n’est pas la Terre qui disparaitra, mais l’humanité. Durant ce grand nettoyage, qui ne sera pas agréable, il ne restera qu’une poignée d’hommes dont la pérennisation de l’existence servira à faire croitre un nouveau monde. »

Suite à cet écrit, j’ai reçu de nombreux commentaires et messages : « Comment faire pour que cela n’arrive pas, comment pouvons-nous agir ? »

C’est en discutant sur cette question, que les guides m’ont dit « le plus important est la conscience».

Il s’agit prioritairement de se tenir au courant de ce qui est, d’élargir notre conscience au-delà de toutes les informations qui se présentent à nous facilement (livres officiels, journaux télévisés, journaux papiers à grande diffusion…). Car les informations qui y figurent sont dument choisies, et masquent une grande partie de ce qui est, et ce qui a véritablement été.

Cette quête d’information nous permet de sortir la tête du système matriciel et de lever le voile de l’oubli, ce voile qui nous plonge dans les vices de cette matrice. Cette quête nous aide également à accélérer nos prises de conscience et notre évolution personnelle puis collective.

Bien que cette quête d’information puisse être individuelle au départ, nous serons de plus en plus amenés à divulguer ces informations au plus grand nombre, en commençant par les personnes en mesure de les entendre (là intervient notre discernement personnel pour adapter notre discours en fonction de notre auditoire). Donner l’information, même si elle ne déclenche rien d’immédiat, est comme planter une petite graine, qui germera lorsque l’information remontera petit à petit à la conscience, en fonction de l’évolution personnelle de l’individu.

Par cette simple action de se tenir au courant, et de partager ce qu’on a lu, entendu, vu… Nous amorçons un effet domino, l’information circule. Ce maillage de petites graines plantées autour de nous et au-delà de frontières géographiques (grâce à internet), est une première étape au réveil collectif, car, comment l’humanité peut-elle s’éveiller si l’information qu’il existe autre chose, ne lui parvient pas ?

De quelle information s’agit-il ?

Quelques exemples : de la véritable Histoire de l’humanité, des véritables agissements de la matrice, des véritables capacités de l’homme, d’où vient-il etc… Des points sur lesquels je reviendrai dans les prochains articles.

Que faire avec cette information lorsqu’elle vient à nous ?

J’ai remarqué dans les messages qui m’ont été envoyé, cette urgence à agir de suite. Dès qu’une information arrive, il faut concrètement, physiquement, matériellement faire quelque chose, se mettre en action, sans tarder… Ce mécanisme est complètement légitime dans notre monde, pourtant il ne l’est pas pour le nouveau monde. Cette précipitation empêche d’engager des actions justes et sages.

Nous avons tendance, à penser juste ce qu’il faut nos actions avant de les concrétiser, ce qui conclue parfois à des erreurs, des retards dans nos plans, car nous n’avons pas pris le temps d’infuser l’information, l’idée, le projet…

La pensée et la réflexion sont considérés comme de la passivité, une feignantise, un gâchis, donc quelque chose de presque inutile. Pourtant ce moment d’infusion, de réflexion est une action, comme une autre, et, de plus, une action terriblement précieuse. C’est en prenant le temps de la réflexion, de l’infusion de l’information que nous pouvons voir tous les chemins possibles pour avancer. Notre pensée n’est donc plus restreinte par l’urgence, mais élargit par le simple fait de prendre le temps d’observer. Qui plus est, lorsque l’on reçoit une information, puis que nous en lisons d’autres, nous sommes en mesure de  les relier entre elles, c’est ce qui créé de nouvelles prises de consciences et donc nous élève hors de la matrice.

Dans ce moment d’infusion de l’information, s’ajoute l’action du détachement.

Être détaché ne signifie pas s’en foutre complètement. Être détaché signifie que nous n’émettons aucunes émotions, aucun jugement face à une information donnée. Nous restons dans l’objectivité.

Un exemple avec le principe de la description : je vois un objet, cet objet est rond, blanc il est fait de porcelaine. Dans cet exemple je garde mon objectivité, je ne fais qu’observer. Lorsque je commence à dire, que cet objet est beau, mais qu’il serait mieux carré, qu’il me procure telle ou telle émotion, je me projette sur cet objet et je perds donc toute notion de détachement et d’objectivité.

Avec une information, quelle qu’elle soit, il s’agit de faire la même chose. L’information en question, nous la lisons, mais nous nous en détachons, nous l’accueillons pour ce qu’elle est, sans en faire notre propriété, par le biais de diverses émotions ou jugement de valeur.

Si quelques émotions, en lien avec des peurs, surviennent, sachez qu’elles font écho avec des peurs qui vous sont propres, non résolues, en lien avec des évènements de cette vie ou des vies antérieures. N’hésitez donc pas à faire un travail sur ces peurs, émotions.

Pour résumer ces quelques pistes, face aux changements qui s’amorcent, il nous est demandé de devenir des chercheurs de vérité, ceux qui lisent des informations, hors de la matrice. Pour que ces informations soient reçues avec le plus d’objectivité possible, un travail sur l’impulsion émotionnelle est nécessaire. Nécessaire, pour que cette information soit ensuite divulguée avec tout autant d’objectivité et pragmatisme.

Je vous embrasse,

Iris

Source: http://irisandco.fr/