par Caroline Faget

Aujourd’hui 2 septembre 2017, je réalise qu’il y a deux ans, jour pour jour, je démissionnais de l’éducation nationale pour me lancer dans mes nouvelles activités de thérapeute. J’ai sauté dans le vide sans savoir ce qui allait advenir et j’ai suivi la voix de mon âme.(Lire l’article  » Manifester sa mission d’âme »)

Voici le texte que j’avais écrit quelques jours après la démission…

La peur est là blottie, compacte, au creux de mon ventre et de mon plexus. Elle s’accroche et veut avoir raison. Elle veut me diriger. Elle veut que je lui obéisse. Je la sens physiquement car elle pèse dans mon corps.

J’ai peur

En disant ces mots, un souffle de légèreté s’engouffre dans mon corps. La peur semble se dissiper.

J’ai peur de manquer d’argent dans mes nouvelles activités professionnelles.

Je cherche toutes les façons possibles pour être sûre de gagner de l’argent. Plus je cherche et plus j’ai peur. Plus j’ai peur et plus je cherche. J’entre dans un cercle vicieux qui m’emprisonne.

Comment vais-je faire si l’argent n’arrive pas jusqu’à moi ? Comment vais-je pouvoir rester vivante si je n’ai pas assez d’argent ?

Ces peurs me soulèvent le cœur et alourdissent mon corps.

J’ai peur de manquer d’argent

Et alors j’entends une voix qui résonne à l’intérieur :

« Est-ce que tu manques d’argent ici et maintenant ? »

Non. Mais si je n’ai plus de quoi vivre d’ici un an ? Il faut que je trouve des solutions pour être sûre de ne pas manquer d’argent. J’ai si peur.

J’ai démissionné de l’éducation nationale et je ne le regrette pas mais comment vais-je pouvoir vivre de mes nouvelles activités ? Je fais mes petits calculs pour me rassurer. Pendant combien de temps mes économies vont-elles pouvoir m’aider à vivre ? Pendant combien de temps l’indemnité que je vais percevoir va-t-elle me faire vivre ? Et après, que va-t-il se passer après ? J’ai si peur !

« As-tu besoin d’argent ici et maintenant ? »

« Non »

« Quel est ton besoin caché derrière ce besoin d’argent ? »

J’ai besoin de me sentir en sécurité financière.

« A quels moments te sens-tu en sécurité ? »

Lorsque je sais que j’ai assez d’argent dans mon compte en banque.

« Si tu étais sûre de gagner assez d’argent pour vivre, comment te sentirais-tu ? »

Oh je me sentirais tellement bien !

« Décris-moi avec précision ce que tu ressentirais »

Je me sentirais en sécurité. J’aurais le sentiment d’avoir accompli quelque chose de merveilleux : gagner ma vie en faisant ce que j’aime. Je me dirais que la vie est magique et que j’ai réussi ! Je me dirais que j’ai réellement choisi le bon chemin pour moi. Je me sentirais en paix, sereine, soulagée. Je serais légère et confiante. Je serais fière de moi et des décisions que j’ai prises pour arriver jusque-là. Je serais tellement heureuse d’avoir eu le courage de changer de métier. J’aurais une gratitude immense envers la Vie. Je me sentirais à ma place et récompensée de mes efforts. Je me sentirais chanceuse de pouvoir exercer le métier que j’ai pleinement choisi. Je me sentirais bénie des Dieux.

« Imagine que ce moment est arrivé ici et maintenant. Imprègne-toi de cette vision. Baigne-toi dans cette vibration.»

Mon corps se détend…

Quelques minutes après j’ai peur à nouveau.

J’entends « Ce n’est pas grave »

« Il faut que mon blog voie vite le jour ! Il faut que j’achète rapidement mes cartes de visite et que je les distribue. Il faut que je me bouge et que je me fasse connaître. Et si personne ne prenait rendez-vous avec moi. Malgré mes peurs je sais que les personnes vont venir. »

« Que ressens-tu lorsque tu dis que « tu sais » que les personnes vont venir ? »

Je ressens de la confiance.

« Tu as confiance ? »

Oui j’ai confiance et c’est grâce à cette confiance que j’ai démissionné. Mais je ne comprends pas pourquoi j’ai confiance car ça ne repose sur rien de concret. J’ai peur.

« La confiance t’aide t-elle ? »

« Oui »

« Que ressens-tu lorsque tu as confiance ? »

Je ressens comme une énergie qui me soutient, un sas de sécurité.

« La confiance te permet-elle de te sentir en sécurité ? »

Oui car lorsque j’ai confiance je me sens en sécurité.

« Te sentirais-tu en confiance et en sécurité si tu étais sûre de réussir ? »

« Oui ! »

« Comment te sentirais-tu si tu étais sûre de réussir ? »

« J’aurais l’impression d’avoir des ailes et d’être légère comme un oiseau. Je serais sûre de moi, des décisions que je prends et des actes que j’accomplis. J’aurais une vision claire des choses. Je ne tergiverserais pas. J’irais droit au but et je ne serais plus du tout inquiète. Je me sentirais bien et en accord avec moi. Tout serait plus léger et plus joyeux. Je serais tellement reconnaissante pour tout ce qui est. »

« Te préoccuperais-tu de l’argent ? »

« Non. Il viendrait naturellement sans que je fasse d’efforts. Les personnes que j’aide seraient tout aussi heureuses que je le suis. Je suis en paix et heureuse de gagner ma vie en étant au service des personnes. Je donne et je reçois. Je reçois et je donne. C’est un cercle vertueux qui m’entraîne dans sa danse. Je danse avec la vie dans la lumière de qui je suis. »

En relisant ce texte, deux ans après, je réalise à quel point mes guides ont été justes dans leur questionnement et que mes réponses, malgré la peur, étaient inspirées par autre chose. Car pendant ces deux ans tout s’est déroulé de façon parfaite sans que je n’ai eu à manquer de quoi que ce soit pour subvenir à mes besoins matériels. (Lire l’article « Ma nouvelle vie avec les anges »). Mes guides m’ont accompagnée sur le chemin de ma peur afin que je m’en soustraie. En affrontant notre peur, nous parvenons à nous en défaire car nous réalisons qu’elle n’est qu’une illusion. La vie est magique n’est-ce pas ?

Retrouvez les chroniques de Caroline Faget sur la Presse Galactique

[do_widget id=text-85]