par Lydia

Je n’ai pas publié ce qui suit au moment où je l’ai vécu parce que j’attendais de sentir la stabilité intérieure revenir.

Avec le recul, ce que j’ai vécu ressemble de très près au cycle du deuil, à ses différentes phases qui permettent de passer de la peur à la joie et d’abandonner ainsi des croyances devenues obsolètes.

C’est un processus qui nous permet de renaitre mais il demande de vivre chaque étape en conscience et en confiance. Ce qui n’est pas facile lorsqu’on est face aux peurs existentielles, profondes et parfois même inconnues. Mais on en ressort toujours grandit, plus confiant, plus équilibré, éclairé et proche de la source, de ces vibrations.

8 11 On peut dire que la journée d’hier a été bouleversante et j’ai eu bien du mal à ne pas me laisser submerger par la peur. C’est un cycle infernal de se focaliser sur une douleur et d’y ajouter des peurs mentalement. Le mental a la capacité de se projeter soit dans le passé, soit dans l’avenir et c’est ce qu’il fait la plupart du temps lorsqu’il panique face à un symptôme.

Quand il est face à quelque chose qu’il ne comprend pas ou qu’il n’accepte pas, il va chercher dans ses souvenirs des situations similaires à ce qu’il vit dans l’instant, que ce soit dans sa propre expérience ou dans celles vécues par des proches. L’imagination est créative lorsqu’elle émane de la paix du cœur, de la joie de l’enfant en soi mais quand on utilise le phénomène de projection ou dit autrement, quand on se fait des films, cela devient dramatique.

 

Qu’on se projette dans le passé ou dans l’avenir lorsqu’on anticipe, c’est très souvent parce que la peur nous envahit. On vibre sur de très basses fréquences qui vont nécessairement nous orienter vers des énergies, des expériences similaires par le phénomène d’attraction.

On peut tous en faire l’expérience, la peur attire naturellement la peur, les pensées anxiogènes nous ramènent à des souvenirs dramatiques, douloureux.

J’ai pu constater combien la peur des symptômes cardiaques d’hypertension en augmentait l’effet jusqu’au vertige à nouveau.

Avec le recul, je constate que c’est le fait de paniquer et de nourrir la peur par la recherche de sens dans le passé et l’anticipation quand à mon devenir qui ont augmenté à la fois les symptômes et en même temps rabaissé la fréquence.

Une chose qui m’a rassurée si on peut dire c’est que ces symptômes trouvent leur origine dans la peur ou l’anxiété. La sensation est devenue plus forte à mesure que le mental paniquait et j’ai dû encore faire appel aux cachets pour calmer le jeu…

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