Réveil difficile, ce matin ! Je n’arrête pas de bailler, de m’étirer. J’ai été parcourue par un frisson quand je me suis adressée à mon âme, tout à l’heure. La relation est devenue très familière et même si je suis toujours un peu frustrée de ne pas voir cet aspect de ce que je suis, je ressens sa présence de façon très réelle, indéniable. C’est un sentiment magnifique de se savoir accompagné intimement par son « double », de pouvoir lui parler naturellement, simplement comme je le ferais avec un ami, une sœur. Et encore, on n’est jamais totalement intime avec des proches humains. Notre âme nous colle à la peau depuis des siècles et nous connaît jusqu’au bout des ongles. Elle connaît des parts de nous qui ne sont pas encore dans notre conscience et fait tout pour que nous puissions accéder aux faces cachées du diamant que nous sommes. Même si parfois tout ça me semble bien loin de la réalité visible, je me dis que ce qui compte, c’est que ma foi m’élève, me rende joyeuse et me permette de diriger mes pensées vers ce qui est le plus beau, le plus lumineux afin de l’amener dans la matière. Puisque nous créons notre état d’esprit selon nos pensées, autant les diriger vers ce qui nous fait le plus vibrer, vers ce qui nous épanouit. La réalité est si aléatoire ! Selon nos pensées, nos croyances, nous interprétons ce que nous voyons avec plus ou moins d’amour, de lucidité. En tout cas, je me félicite d’avoir déprogrammé mon cerveau des croyances populaires restrictives, limitatives nées de la peur et du manque d’amour de soi. D’avoir libéré bon nombre de schémas de pensée totalement destructeur même si je continue de fumer des clopes. Je me dis qu’un geste devient néfaste quand il est motivé par quelque chose de négatif. Je n’ai pas envie de « lutter » pour me défaire de ce geste, je préfère cultiver ma foi. De toute façon, connaissant la pureté et le pouvoir de l‘être divin qui m’habite, je sais que ça n’est pas quelque grammes de nicotine qui peuvent altérer ce que je suis. Peu à peu, le goût n’est plus si agréable et je compte là-dessus pour m’en libérer naturellement. Je veux faire les choses par amour parce que je sais que seule cette motivation tient la route.
La contrainte, la peur, l’obligation sont des freins plutôt que des moteurs. De plus, ça constitue un genre de lutte qui créée automatiquement un conflit interne. La pire des motivations serait de vouloir arrêter par peur de la maladie. J’ai une foi inébranlable dans le fait que la maladie est une forme de communication de l’âme et ne crains pas du tout celle-ci même si je peux râler quand un déséquilibre se fait sentir. Je fini toujours par me poser et m’adresser à mon corps physique qui est aussi un compagnon de route au même titre que me autres corps et mon âme. Quand on se situe à partir de son cœur, rien n’est jugé, on sait que tout a un sens même si celui-ci nous échappe momentanément. Le lâcher prise, c’est-à-dire la confiance en tous nos aspects en la capacité de nos corps à s’harmoniser, est de plus en plus grande. C’est sur ma foi en l’humain divin que je focalise mes pensées, sur la relation amoureuse avec tout ce que je suis.
Je sais que l’amour inconditionnel est l’énergie christique qui est la plus puissante alors j’en fais mon pain quotidien. Pour le moment, les résultats ne sont pas trop visibles à l’extérieur mais c’est une révolution intérieure qui se réalise. C’est un peu comme le ciel extérieur, la nature qui peine à revêtir son habit printanier. Comme si des ajustements subtils devaient encore être effectués. D’ailleurs, le ciel qui s’obscurcit me laisse à penser que nous aurons encore droit à une journée de pluie. C’est comme ça.
Je vais activer mon soleil intérieur afin qu’il rayonne de toute sa splendeur sur tous mes corps, qu’il ravive, qu’il remplisse mes cellules d’énergie lumineuse et amoureuse.
J’ai regardé le film « la belle verte » hier après midi. Je voulais le publier mais j’ai trouvé qu’il avait plutôt mal vieilli et qu’il ne me correspondait plus aujourd’hui. Notamment la partie où les jeunes expliquent comment leur société a évolué sortant de l’ère industrielle par la condamnation des « méchants ». J’ai trouvé l’ensemble assez infantile, radical, un scénario de 3D qui était un progrès en 1996 mais plus aujourd’hui.
Le procès de Nuremberg n’a pas empêché la planète de continuer de produire des dictateurs, les droits de l’homme n’ont jamais été vraiment appliqués, la peine de mort n’a pas arrêté les crimes…Ce n’est pas une solution.
La seule solution, c’est le pardon. Seul cet état d’esprit qui est en fait l’acceptation de ce qui est, permet de mettre à plat les tensions et de poser de nouvelles fondations. Si on commence à chercher qui est responsable, on n’en finit pas puisque chacun participe à créer le monde tel qu’il est. Chacun crée un tyran dès lors qu’il renie ce qui se vit en lui et qu’il refoule quoi que ce soit.
Le pardon est un geste d’amour suprême qui élève les deux parties. Dès lors qu’il est donné et reçu sincèrement, un dialogue peut s’installer, on peut reconstruire une relation sur des bases plus saines.
Depuis que j’ai accepté l’idée d’avoir endossé des rôles de bourreau dans ma vie, depuis que j’ai pardonné ces facettes de tout ce que je suis, je me sens libérée d’un immense fardeau et pardonner aux « tyrans » actuels du monde devient réalisable.
Evidemment, j’évite de regarder les infos, les reportages sur la misère dans le monde, les injustices, les abus, bref tout ce dont les médias nous abreuvent afin qu’on ne puisse pas réaliser cette alchimie magnifique et libératrice. Parce que ce processus d’auto-guérison rend libre et souverain, responsable de soi-même, capable de gérer sa vie, son monde sans aucune aide extérieure et ça, ceux qui détiennent le pouvoir, n’en veulent pas.
S’il m’arrive de tomber sur des infos comme quand j’ouvre la page d’accueil d’orange pour accéder à la boite mail, j’utilise mes réactions pour voir où j’en suis dans le pardon envers moi-même. Si je tombe dans le piège de critiquer ou de prendre parti, je me dis que mon corps de souffrance n’est pas encore libéré totalement.
J’ai interrompu l’écriture pour répondre à des commentaires. Du coup, ça m’inspire à faire une « liste » des choses à faire et à ne pas faire pour s’aimer inconditionnellement.
Je considère le lecteur comme un égal et suis consciente qu’un frère, une sœur, une partie de moi-même, est derrière ces mots.
J’aurais pu écrire moi-même ces commentaires il y a quelques temps car il est vrai qu’on ne nous apprend pas l’amour inconditionnel et que bien souvent c’est l’inverse qui est montré implicitement ou explicitement. Et ce, dès l’enfance. Tiens ça me fais penser à la chanson de Dutronc : « Fais pas ci, fais pas ça », très bien pour illustrer mes propos. J’ai choisi celle qui suis pour l’exemple de ces enfants qui ne se limitent en rien et sont des « maîtres » en matière de permissivité. Et oui quand le mental ne s’en mêle pas, il n’y a aucune limite!
Moi-même, j’ai eu beaucoup de mal à me défaire des jugements, de l’auto-critique, de l’insulte permanente adressée à soi-même pour des minuscules conneries.
Jusqu’à bloquer l’évacuation naturelle quotidienne de peur d’être « sale » !
S’aimer inconditionnellement, comme je le disais à Nathalie, c’est la seule mission valable est utile pour soi-même et le monde afin d’aller vers l’âge d’or. Même si je n’aimais pas trop cette expression, ça passe mieux depuis que je connais la « valeur » du rayon doré, l’énergie christique qui contient toutes les vertus des autres rayons, en plus de celle d’harmoniser l’ensemble.
Commencer par se défaire des réflexes conditionnés est essentiel. Il est clair que c’est une étape délicate qui demande la foi mais en même temps, chaque pas dans ce sens l’amplifie et nous rapproche de la vérité de l’âme, du cœur et du christ intérieur.
C’est l’étape que beaucoup appelle le tunnel. Mais bien que la lumière soit très discrète dans celui-ci, elle est néanmoins présente et surtout, on peut la percevoir au bout. Merde, je voulais faire concret et je repars dans la métaphore !
Penser et vouloir s’aimer sans conditions va à l’inverse du courant général et c’est en cela que ça n’est pas évident. Je suggère à tous ceux qui veulent emprunter ce magnifique chemin, de se défaire pour un temps, de toute influence extérieure négative comme les journaux, les médias habituels. D’éviter les personnes qui se plaignent qui critiquent tout et n’importe quoi. De s’entourer d’enfants, d’animaux, de tous les êtres purs. C’est à dire de tous ceux qui sont spontanés, vrais, authentiques. Ou de rester seul et de sélectionner tout ce que l’esprit peut recevoir.
Quand nous allons à la découverte de nous-mêmes il est bon d’être transparent, honnête et ça peut donner l’impression de se retrouver tout nu. C’est fragilisant vis-à-vis de l’extérieur qui continue de vouloir jouer le jeu de l’ignorance. D’entretenir la peur, la méchanceté, la négativité…De se cacher à soi-même.
Lâcher tout jugement vis-à-vis de soi demande du courage et de la foi.
Tout est bien, tout est parfait et ça n’est que notre manque de perspective et de confiance en soi qui nous voile cette immense vérité.
Oser exprimer ce que l’on ressent sans chercher à convaincre, laisser aller ses émotions les plus intimes, les plus vraies. Même la colère possède un message. Quand on réagit de la sorte, c’est que la victime intérieure est encore vivante.
Sans cherche à nier cela ou à le juger ou à l’amplifier en se focalisant dessus, peu à peu, si on se dit c’est normal, c’est mon côté fragile, innocent qui se manifeste, la charge émotionnelle diminue. Et l’émotion perd sa force.
Accepter que des parts de nous soient dans l’ombre, c’est reconnaître le but de cette vie. C’est accueillir notre lumière en même temps puisque nous sommes constitués de ces deux forces. Un sentiment de colère peut tout à fait être justifié, il est une vérité pour un ou plusieurs de nos corps. Dès lors qu’on la laisse s’exprimer, on se reconnaît le droit d’exister et de s’exprimer.
Cette étape demande aussi de lâcher les attentes telles que « je dois être meilleur », « je dois m’élever »…
On se doit d’être honnête avant tout vis-à-vis de ce qui se vit en dedans. Il est mieux d’éviter d’éclabousser ces émotions sur l’entourage sinon, la culpabilité s’ajoute et annule le processus.
On peut aller gueuler sa colère en pleine campagne, danser sur de la musique de « dingue » jusqu’à libérer totalement ce trop plein émotionnel. C’est là où votre imagination qui cohabite avec l’esprit, l’âme…intervient. A vous de trouver ce qui vous aidera à libérer toutes ces émotions qui ne demandent qu’à être libérées. Dés qu’elles sont exprimées, elles n’ont plus à se manifester en force.
Je me dis régulièrement des trucs du style :
« Je suis parfaite », « je suis déjà réalisée », « je suis innocente », c’est-à-dire non-coupable.
Je suis parfaite : une dimension de mon être est éternellement unie à la source et cette part qui expérimente, n’a rien à gagner, ni à mériter mais juste à vivre des situations et à les entourer d’amour, d’acceptation, de non jugement afin de guérir et d’enrichir l’aspect invisible de connaissances palpables, vécues dans la chair.
Mon âme, ma présence divine m’aiment totalement et ne me juge jamais. Elles voient mes limites et le fait d’être ici, dans un monde de dualité, comme un exploit courageux et me soutiennent totalement en égales.
Mes défauts, sont autant de qualités en latence qui ne demandent qu’à délivrer leurs messages lumineux.
Ils me donnent une certaine humilité, celle qui me fait considérer mes frères et sœurs, en égaux.
L’humilité est considérée dans le monde, comme une façon de se mettre à genoux, de se flageller, de se rabaisser alors que c’est ce qui nous permet juste de ne pas se sentir au-dessus des autres. On peut marcher la tête haute sans pour autant écraser tout sur notre passage.
Ce qui n’est pas de l’amour inconditionnel, c’est :
La culpabilité
Le sentiment de dévalorisation qui s’installe automatiquement dès que l’on se compare. Chacun est unique est immensément aimé par la source père mère tout comme par son aspect divin intérieur.
Le jugement envers soi et les autres. Si on juge l’autre, on ne doit pas s’en vouloir. On peut se pardonner et demander pardon à l’autre, dans sa tête et son cœur. Si on le fait en face à face, il se peut que ça amplifie notre manque de considération personnelle et que l’autre en joue.
Même si nous voulons être dans l’amour inconditionnel pour soi-même et pour toute vie, les autres n’en sont pas encore là. Il est utile dans un premier temps de se limiter à pardonner d’âme à âme. L’effet libérateur est tout aussi valable.
Car tant qu’on n’est pas dans l’amour total vis-à-vis de soi, on ne peut pas l’être vis-à-vis de l’extérieur.
L’amour aveugle qu’on peut avoir pour un homme quand on est une femme et inversement, est celui là même que l’on peut vivre vis-à-vis de soi-même, de ses aspects divins.
Si nous ne culpabilisions pas dés que nous sommes permissifs, tolérants envers nous-mêmes, si nous n’avions pas des réflexions intérieures du style : « tu exagères », « tu es égoïste », « tu ne devrais pas »…la culpabilité cesserait d’être nourrie.
Libérer ce sentiment est essentiel.
Et puisque nos pensées créent notre quotidien, les focaliser sur ce qui est positif, beau, extraordinaire, optimiste…même si c’est considéré comme fou par le monde et peut-être, surtout si le monde considère que c’est folie, amène à matérialiser et créer des situations de vie de plus en plus belles, amoureuses…
Nous avons vécu de nombreuses vies de souffrance et notre mission, aujourd’hui, c’est de guérir ce passé en faisant du présent quelque chose de magique.
En retrouvant nos rêves d’enfant, en laissant s’exprimer librement tout ce qui est en nous, nous guérissons le passé. Ce qui sort est mis en lumière pour être libéré. Nous avons juste à faire confiance à ce processus en se disant que la guérison s’opère.
Ne pas se focaliser sur ce qui est désagréable en se disant « c’est normal » ou encore, « chouette ça sort donc, c’est fini, ça n’est plus en moi, c’est guérit », aide grandement au processus.
Et c’est suffisant ! Puisque la partie divine qui est en nous agit obligatoirement, c’est son « job ».
Le notre c’est juste d’autoriser à laisser sortir ce qui est sombre et d’autoriser l’amour pur divin à se diffuser dans tous nos corps, nos cellules. Il suffit de le vouloir, de le dire pour que ça se réalise.
Evidemment si on s’attend à ressentir quelque chose de fort, on peut être déçu. Il ne faut pas oublier que nous avons appris depuis des vies, à nous insensibiliser et il est donc logique que nous ne soyons pas hyper sensibles à cet amour.
Là encore, pas de jugement, juste constater que « c’est normal ».
Je peux garantir qu’à mesure qu’on libère tous ces sentiments négatifs vis-à-vis de soi-même, on arrive à sentir cet amour qui nous habite obligatoirement puisque nous sommes vivants et que sans cette énergie ne n’existerions pas.
La découverte de soi n’est pas un chemin difficile.
Trouver l’amour de soi ne demande qu’à s’autoriser à le laisser s’exprimer pour soi-même.
Parce que si on veut l’exprimer d’abord à l’extérieur, c’est que l’on a besoin de reconnaissance et qu’on cherche l’amour qui est en dedans de soi, à l’extérieur.
En lâchant les limitations, les restrictions, on laisse agir notre lumière intérieure.
On n’a pas à craindre de se connaître, nous ne sommes pas des monstres, nous sommes des explorateurs dans la matière, courageux et dotés de tous les outils pour être libres, heureux et souverains.
Pour ceux qui sont seuls, voyez-le comme un super choix de votre âme pour expérimenter la liberté et retrouver votre pouvoir.
Faites tout ce que vous voulez, quand vous le voulez, sans culpabiliser. Il est nécessaire d’apprendre, de réapprendre la spontanéité de l’enfant.
Rassurez-vous, vous ne régresserez pas, vous ouvrirez un peu plus votre cœur.
Souvenez vous toujours que tout est parfait. C’est cette confiance qu’il est bon d’intégrer. C’est faire acte de foi en son âme, son aspect divin et celui-ci se manifeste obligatoirement, réponds à l’appel de votre cœur.
Bon, à propos d’appel, mon estomac réclame de la matière ! Je vais lui offrir les premières fraises du jardin. Je ne sais pas quel animal me les bouffe mais ce cochon ne se contente pas de s’en manger une entièrement, il grignote les plus grosses, par petits bouchées. Je m’en fous tant qu’il m’en reste ! D’ailleurs d’ici peu, ça sera une heure de cueillette tous les deux jours et 4kg de récolte. Dommage que je ne puise pas vous en offrir. Le cœur y est.
Faites vous plaisir, c’est essentiel !
Extrait de mon journal intime publié le 28 avril à cette adresse :