par Karine

 

Je suis sûre que cela vous parle…
Vous le dites-vous souvent ? De temps en temps ? Jamais ??


Hier, c’était un va-et-vient de légèreté et d’agacement intérieur.


Dans des énergies de « prendre mon temps », « écouter mon corps », « suivre le flow », comme on dit.
Trouver un compromis, entre ce qu’il y a à faire, et ÊTRE ..


Je le sais ….Mais … bilan de la journée, je voulais faire plus de choses, allez plus vite… Et je n’ai pas fait tout ce que je voulais.


Mes idées et mon inspiration vont plus vite que mon corps…
Je le sais… Mais, il n’empêche que parfois ça m’agace de ne pas aller au même rythme que ces idées qui me viennent et que j’aimerais voir déjà réalisées…

Je suis cyclique, je connais mes rythmes qui diffèrent au fil des jours et des semaines.
Je le sais…Mais … hier, j’avais envie de faire plus, alors que ce n’était pas le moment pour « faire plus » … ( et c’est aujourd’hui du coup ! C’était donc important, n’est-ce pas de se prendre la tête à ce sujet, hier…)


On le sait pourtant … Mais on veut malgré tout forcer le flux de la vie, son propre rythme…


Une de mes intentions de 2018 est de prendre le temps, aller à mon rythme, m’écouter plus.
Pour ne plus me faire mal.


Ce qui ne veut pas dire ne rien faire, mais ne pas faire plus que je ne le peux, être réaliste, douce et bienveillante quels que soient les éléments extérieurs…


Je vois que l’intention est déjà active, puisque même si je veux faire plus, je n’y arrive pas, comme hier…ou alors je me serais trouvée dans une énergie de « forcing » et je sais que c’est mauvais pour moi.


Je le sais, je l’ai déjà fait et mon corps me l’a fait comprendre par le passé.


Le féminin, c’est l’écoute de soi…


De son corps et de ses rythmes, non de son mental qui veut faire des millions de choses à la minute alors que c’est totalement irréaliste.


Je veux allez à mon rythme, qui je sais parfois est très actif, parfois plus lent. Nous sommes cycliques, en tant que femme.
Mais il y a encore des fois où je me dis que discrètement je vais suivre mes idées et « faire plus », en pensant naïvement que mon corps ne s’en apercevra pas..


Parfois, on a envie d’en faire beaucoup plus, ou on peut faire plus. Mais parfois pas du tout.
Et c’est parfait ainsi.


Car tout est parfait.
Quel que soit mon jugement.
Quoi qu’en pense mon mental qui n’aime pas du tout entendre cela.


Je le sais … Mais … je crois que je ne l’accepte pas totalement encore…


Et vous c’est quoi qui vient à la suite de :

« Je le sais pourtant …. Mais ….. »  ?

 

Source : www.essenti-elles.com