Qui suis je ?
Chères lectrices et chers lecteurs, je vous salue.
Puisqu’il est important de connaître un minimum l’histoire de la personne avec qui on a choisi de se confier, c’est avec plaisir que je vous fais part de quelques lignes sur ma vie et qui m’ont amenées à faire ce que je peux vous proposer aujourd’hui.
Durant mon enfance, par peur du rejet, de l’abandon, du jugement, de l’exclusion… je n’osai m’affirmer et j’avais eu pour habitude de me laisser marcher sur les pieds. Toutes ces peurs me rendirent très influençable et fragile, je préférai fuir les autres que de leur parler, et cela, jusqu’au point, qu’un matin, j’avais refusé de me rendre à l’école.
En grandissant, je commençais à m’ouvrir petit à petit aux autres et à la vie, mais c’est dans mes années lycée où j’avais choisi de passer un B.E.P.A (Brevet d’Étude Professionnel Agricole) que cet élan s’amplifia. Dans ce cursus scolaire, j’ai pu étudier des matières telles que la phytotechnie, la zootechnie, l’agronomie, la connaissance du vivant (humaine, animale et végétale), le transfert des matières et de l’énergie (écosystème)…
Tous ces sujets me fascinaient et ils attisaient ma curiosité. Par la suite, je fus amené à effectuer différents travaux de groupe et à mesure que je m’ouvrais aux autres tout en apprenant à m’affirmer, la muraille que j’avais pu construire se brisa peu à peu.
Seulement, lorsque l’on se penche sur le fonctionnement d’une production agricole, on ne fait pas qu’étudier le côté agréable de l’agriculture saine et naturelle. On est confronté à aborder des thématiques bien plus « sombres » de l’industrie agroalimentaire, de la déforestation, de la surproduction, des produits nocifs utilisés, des manipulations génétiques… Je ne vous cache pas que cela fut un bouleversement total, peu de temps avant j’apprenais les lois naturelles et plus tard je découvris que l’on allait vers un écosystème artificiel où tous seraient uniformisés pour un plus grand contrôle.
De ce bouleversement, je ne comprenais plus rien et un profond sentiment de colère pris forme et s’amplifia avec le temps. Je mis tout le monde dans le même sac et à cette période bien sombre, je souhaitai uniquement l’anéantissement de l’humanité que je jugeai être le « cancer de cette planète ».
En parallèle, j’appris la mort de mon meilleur ami et celle d’un ami proche à ma famille. Ces deux événements et d’autres circonstances extérieures transformèrent ma colère en une haine destructrice, je ne broyai pas le noir, mais je fus devenu l’aspect le plus sombre de moi-même.
Malgré ces tourments et avec l’aide des séances psychanalystes, ce fut à partir de cet instant que j’entrepris des recherches sur la vie après la mort, sur l’ésotérisme, sur les médiums… Mais quand on est aveuglé par une haine incommensurable, on refuse de voir le côté « lumineux » des êtres et on découvre d’autres éléments de la société qui alimentent cet état.
Une fois mon B.E.P.A obtenu, je choisis par nécessité de me réorienter vers un apprentissage en C.A.P vente. Un tout autre domaine où j’ai pu découvrir l’importance des codes couleurs, de la musique, des « prix psychologiques », de l’agencement du lieu… qui influencent d’une manière intentionnelle le mental des personnes. Le cauchemar devint interminable, je découvris encore plus de manipulations, mais aussi d’inhumanité dans certains cultes sectaires et je fus imprégné d’une noirceur sans fin, ce qui me plongea dans un état d’extrême violence envers autrui et moi-même (scarifications, alcool, isolement…).
Il vint le jour où mes troubles du comportement prirent trop d’importance et me mirent en danger, c’est ainsi que mes proches donnèrent l’accord pesant de m’interner en psychiatrie durant une semaine afin de me protéger de moi-même, car je ne maîtrisai plus rien.
Pendant ce stage en psychiatrie, j’observai les patients et je pris conscience que si je continuai ainsi, sois je me retrouverais en prison sois, je finirais dans un hôpital psychiatrique et je ne souhaitai pas passer ma vie dans des endroits comme celui-ci. J’avais aussi pris conscience que l’autodestruction que je m’infligeai venait UNIQUEMENTde moi-même
Alors, je me fis la promesse de m’améliorer et de cesser de m’autodétruire. Peu de temps après, j’ai eu l’occasion de faire plus ample connaissance avec un ami qui m’a mis petit à petit le pied à l’étrier en me conseillant des vidéo-conférences, des livres… Je pris aussi l’initiative de consulter différents thérapeutes (psychanalyste, kinésiologue, coach de vie…) et cela pendant 7 longues années.
Peu à peu je repris goût à la vie et malgré la difficulté du parcours pour m’équilibrer et les quelques récidives du début, j’ai réussi avec l’aide de quelques personnes neutres à ma situation à comprendre pourquoi j’étais devenu ainsi et qu’il fut essentiel pour moi de vivre ces tourments.
Aujourd’hui, en prenant du recul sans le moindre blâme ni le moindre regret, j’ai analysé ma vie passée et j’ai compris que tout était lié, mais que j’avais aussi créé ces situations à un autre niveau de conscience pour comprendre le fonctionnement des ténèbres, mais aussi les personnes qui m’ont aidées à me rééquilibrer dans la neutralité.
Il est dit qu’un psychanalyste doit faire tomber son propre masque et avoir un certain vécu de l’ombre pour engager une consultation, car c’est seulement en comprenant son obscurité que l’on peut comprendre celle d’autrui.
C’est parce qu’il n’est pas évident d’établir sa propre analyse ou de plonger dans ses propres abysses que j’ai été amené à faire ce que je peux vous proposer aujourd’hui sur « auchemindesoi » ! Cela étant dit, je suis ravi d’avoir pris le courage de vous confier ma période obscure et de me rapprocher de vous en partageant ces quelques lignes concernant mon aventure.
» Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux,
mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail
est souvent désagréable, donc impopulaire. «
Carl Gustav Jung.
Merci à vous tous, votre ami Kévin Ataael !
Retrouvez les chroniques de Kevin Ataael sur la Presse Galactique
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