Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron
Nous l’avons dit, nous ramenons les dons. Heureux ceux et celles qui les reçoivent dans l’ouverture sans jamais plaquer ce que l’on croit savoir et ce que l’on croit connaître…
A celui, à celle qui offre son attention avec une ardeur éternellement nouvelle – et non le laxisme de ceux et celles qui croient avoir compris, qui croient savoir – avec une ardeur éternellement nouvelle, rassembler l’énergie, retrouver le centre, le point d’équilibre, le point neutre, point d’infini, à celui-là, à celle-là, sont offerts naturellement les flots d’énergie du ciel et de la terre s’unissant dans le centre du cœur. Par le simple fait de l’union, sont nourris tous les centres. Illuminer les cellules par le simple fait de l’union résultant de l’attention éternellement nouvelle.
Dans ces flots d’énergie, coulant du ciel, émergeant de la terre, sont offerts tous les courants de toutes les traditions. Le dévot, la dévote, reste l’adorateur non identifié à aucun courant ou aucune tradition, et pourtant les embrassant tous avec infini respect et révérence car les voies si multiples ne sont que la voie du un, de l’innommable.
Cela implique concrètement que la structure corporelle est infiniment reliée à tous les points de l’espace, les planètes, les étoiles reliées à tous les points du cerveau. La physiologie humaine est cosmique, les organes reliés aux planètes, le corps cosmique, corps d’adoration.
Car l’attention reste sur rassembler l’énergie avec toujours plus de dévotion, car telle est la nature de l’offrande. Au temple, sont offerts des courants d’énergie simplement. De là, émerge la configuration énergétique de l’être humain cosmique, infiniment relié, infiniment offert. Comprenez-le, cela est la configuration énergétique de chaque être. S’il est vrai que chacun est unique, la divinité est le propre de tous.
Vous le savez, l’attention donne vie. A quoi les être humains donnent-ils leur attention ? L’attention bien placée est celle qui accepte d’être ouvert toujours plus, offert toujours plus, sans s’accrocher à aucune croyance, aucun savoir.
Le corps humain infiniment relié est donc infiniment nourri, éternellement régénéré. Là aussi, la structure même du corps implique l’éternel autodépassement. Aucun concept de ce que devrait être le corps cosmique, la réalité s’autodécouvre. Au cœur de l’union, l’attention reste sur rassembler l’énergie.
Lorsqu’ainsi l’on retrouve les planètes et tous les points du cosmos reliés et même inhérents à son propre corps, l’on reconnaît tout point du cosmos dans sa nature d’être. La matière n’est pas inerte, la matière est être. Chaque pierre, chaque poussière, chaque grain de création est le chant vivant de l’amour, de la dévotion… La relation alors au sein du cœur est d’être à être. Rien n’est inerte ni figé. Chaque corps alors se reconnaît dans sa valeur cosmique.
L’attention reste sur rassembler l’énergie et naturellement, de l’énergie rassemblée, coulent les flots de dévotion. L’on ne voudrait conceptualiser le corps cosmique, bien moins encore croire le connaître. L’on ne peut connaître l’innommable. L’on peut tendre vers lui, vers elle, en flot de dévotion, en flot d’adoration. Cela implique rassembler l’énergie, car là est l’offrande. L’on ne peut entendre cela avec la tête. L’on ne peut l’agripper, en faire un concept ou l’enfermer dans un cadre. L’on ne peut que s’incliner, se taire et s’émerveiller. L’infinie découverte de l’inconnaissable…
Source : http://anandamath.org