par Agnès Bos-Masseron

Retrouvez le sens profond de l’union. Inhérente à l’union est l’écoute. Inhérente à l’écoute, l’ouverture.

Oser lâcher prise, lâcher-prise de ce qui semble être enfermement, lâcher-prise de ce qui semble être un défi ou une préoccupation. Retrouver l’ouverture, celle qui permet d’embrasser tout événement, toute situation ou toute circonstance.

Vous le savez, tout est affaire de positionnement. Les êtres humains choisissent-ils d’appuyer leur attention sur ce qui semble être obstacle, défi ou enfermement ? Ou choisissent-ils d’appuyer leur attention sur ce qui est ouverture, et depuis l’ouverture, d’embrasser les circonstances qui alors, quelles qu’elles soient, ne sont même plus défis ? Elles sont ce qui est, et c’est tout. Que cette situation s’applique au niveau du corps, des circonstances de vie, des relations, ce qui est est, et c’est tout. Et l’être d’ouverture rencontre et embrasse, offrant cette énergie qui guérit et nourrit.

La situation alors est vécue dans la flexibilité, dans la fluidité.

Retrouver ce positionnement qui s’appuie sur l’infinie confiance que Je Suis cet être de lumière que Je Suis. Retrouver ce regard tout offert à cet être de lumière, d’innocence, de puissance et de joie exprimé dans son unicité.

La dévotion est d’offrir toute l’attention à cet être de lumière, de puissance et de joie qui est ce que Je Suis. La dévotion n’est pas, depuis la petitesse, d’offrir l’amour, infini certes, à un être extérieur à nous. La dévotion, et la base du vécu de puissance est de s’établir dans ce choix conscient d’honorer « Je Suis l’être de puissance, de lumière et de joie ». Et le seul choix de cet être de puissance, de lumière et de joie est de nourrir tous les aspects de l’individualisation, nourrir le corps, les circonstances de vie, les relations, nourrir la planète, nourrir l’humanité, nourrir le cosmos, nourrir cette fraternité de lumière.

La relation avec la fraternité de lumière a pour base la reconnaissance que Je Suis l’être de lumière que Je Suis. Une relation qui serait basée sur une dépendance à quelque petitesse et une demande d’aide n’est pas l’invitation. L’invitation est ce partage fraternel de la dévotion offerte à la lumière à travers l’incarnation. Ainsi la relation est sur le diapason juste, et depuis ce diapason juste, les membres de la fraternité s’écoutent et s’honorent, s’offrent à l’infini de l’amour, l’infini du soutien, de l’aide fraternelle et s’émulent pour que l’être que Je Suis offre à l’incarnation et à la création le meilleur de ce que Je Suis éternellement, et que l’être que Je Suis offre à chaque circonstance de vie le meilleur que Je Suis éternellement.

Garder ce diapason juste… Honorer le silence. Sur la base de l’union, offrir l’amour à la terre, au cosmos, à la création. Sur la base de l’union, offrir l’amour à l’amour.

Nous vous saluons.

Source : http://anandamath.org