Ce matin, à nouveau, je retrouve la sérénité et la fraîcheur matinales qui sont propices à la guidance de l’âme et au centrage. C’est presque devenu une habitude de faire appel aux dimensions qui me constituent afin de créer l’harmonie. Je m’adresse tout autant à la source, qu’à mon âme, à mes différents corps et aux énergies féminine et masculine. Plutôt que de voir ce que pensent les autres du travail, j’ai posé la question à cet ensemble complexe qui me constitue afin de trouver dans l’unité, la façon de les nourrir, qui corresponde à chacun d’eux. J’hésite à téléphoner au producteur de vin bio pour savoir s’il y a de la place pour les vendanges parce que ça fait pas mal de route. Mais, d’un autre côté, comme le jardin peut se passer de moi la journée puisqu’en deux heures, arrosage et cueillette peuvent être faits, le soir…
Plus ça va et plus je me dis que je ne suis pas prête à transmettre ce que je connais, par expérience. Il me faut encore acquérir plus de confiance en soi et de maîtrise des énergies. C’est peut-être aussi un sentiment d’indignité qui me freine ou encore une exigence de perfection mais je me dis que c’est plutôt la nécessité d’être suffisamment affirmée. L’assurance en soi ne naît pas du vide, (quoi que), elle se cultive tout comme l’amour de soi bien que cette énergie soit la base, le fondement de chaque être.
Ce ne sont pas tant les gestes ou les comportements qui « détruisent » une personne mais la motivation qui est derrière. Tant que je culpabilisais à me dire que je nourrissais la victime intérieure, les pulsions de mort…j’amplifiais l’effet négatif de mes addictions. Maintenant que je sais que celles-ci comblent la dépendance affective maternelle mais aussi celle à la source, donc au « père », en cultivant l’amour de soi par le non jugement, l’équilibre n’est pas rompu, l’amour circule librement apportant la guérison des cellules.
Puisque l’être est en recherche permanente d’équilibre, il est important de ne pas se faire violence en essayant de changer à tout prix mais plutôt d’observer notre façon de faire et une fois que l’on comprends le sens, la croyance qui fait agir, on peut changer celle-ci, en douceur, par la prise de conscience et l’envie de s’aimer mieux.
Rodney Smith
Par exemple, ça n’est pas parce que j’ai vu que j’étais irresponsable vis-à-vis de mon corps physique, par ma consommation de produits nocifs et le fait de ne pas travailler, que je vais changer du jour au lendemain. Mon refus inconscient de me prendre en charge vient de la peur de choisir et de se planter, tout autant que des blessures non guéries de l’âme. Je peux commencer par ne pas juger la situation, l’accepter comme un moyen temporaire choisi par mes corps pour trouver l’équilibre et leur parler afin que chacun d’eux se cale sur les nouvelles croyances. Mon âme me guidera vers les techniques, les personnes, les situations qui m’aideront à évoluer. Quand nous vivons quelque chose de désagréable, c’est qu’une part de nous veut rester dans l’inconscience ou que nous ne sommes pas prêt à nous regarder nus. En amplifiant l’amour de soi, par l’acceptation, peu à peu, les choses cachées sont dévoilées en douceur et tant que nous n’opposons pas de résistance en niant ce qui est, en jugeant ce qui arrive, la scène désagréable n’a plus lieu d’être.
Quand nous prions pour évoluer, il est tout à fait logique que notre divinité intérieure nous montre ce qui cloche, ce qui nous empêche de faire circuler l’amour à l’intérieur et entre nos corps. Espérer voir le bel être de lumière que nous sommes en réalité, nous maintiendrait dans le rejet des aspects plus dense de notre être qui sont indispensables à l’incarnation. Quand on sait cela, on accueille plus facilement ce qui arrive et on peut même remercier d’être amené à plus de compréhension. En étant authentique avec soi-même, en cessant de se mentir, de fuir la réalité, on a une vision des choses beaucoup plus juste. Ce qui bloque le processus naturel de guérison, c’est l’auto-critique, le jugement, la culpabilité, le rejet de la part de soi qui n’est pas comme on le voudrait. Mais elle ne fait que dénoncer notre manque d’amour envers nous-mêmes, notre désir de perfection par rejet, par division. Il n’est pas mauvais de vouloir évoluer, au contraire mais si on le fait en niant la vérité, en refoulant ce qui ne va pas, on se renie et le déséquilibre s’installe.
Nous avons laissé notre ego nous diriger jusqu’à maintenant et il est normal que le fait de vouloir laisser le cœur diriger nos vies, soit long à mettre en place.
Ses stratégies de manipulation on été motivées par son souci de nous éviter de souffrir. Mais la douleur fait partie de la condition humaine, personne n’y échappe. La difficulté nous rend plus fort. Ce qui fait la différence, c’est la façon dont nous l’envisageons. Soit nous percevons cela comme une injustice, soit nous y voyons une occasion de nous élever. En ne focalisant pas dessus, en ne l’amplifiant pas, elle ne créé pas de souffrance.
La mort, la perte, la déception, les maladies, les douleurs physiques, psychologiques, émotionnelles ont toutes un message à nous délivrer. Rien n’arrive par hasard.
Quand on est convaincu d’être sur terre pour s’éveiller, grandir, devenir responsable, on envisage les choses dans une perspective qui nous permet de discerner la leçon à retenir dans toute situation.
Vouloir trouver tout de suite le sens de celle-ci, c’est encore vouloir forcer les choses. Il est nécessaire de laisser chaque corps s’exprimer, se vider de la charge émotionnelle créée par l’événement, avant de pouvoir tirer des conclusions, avant de trouver le sens de la situation. Tant que nous restons pris par le mental ou l’émotionnel, notre vision est faussée. Quand on apprend à s’aimer, on comprend que l’humilité est indispensable. Accepter de ne pas être parfait, se donner le temps de digérer, tout ceci fait partie du processus de guérison, d’élargissement du cœur et de la conscience.
Voici la liste des stratégies de manipulation de masse qui sont les mêmes que celle que notre ego utilise afin de nous éviter la souffrance. Enfin, ça, c’est ce qu’il croit. Il ne fait pas les choses pour nous nuire, il agit selon ses connaissances, selon le passé, les expériences, la compréhension qu’il en a et les projections qu’il fait. Il obéit à la mesure de sa création est il est donc inutile de le diaboliser, de l’accuser. Prendre conscience de sa façon d’être, est utile afin de ne pas tomber dans le panneau. Si on le critique, c’est qu’on s’identifie à lui.
Les 10 stratégies de la manipulation de masse
ces stratégies sont construites sur la base de l’ignorance de la population, tout comme l’ego qui nie notre aspect divin créateur, notre lumière. Il se croit seul maître à bord et agit en fonction des peurs qu’il nourrit grassement. Je vous laisse comparer.
Stratégie de diversion:
Détournement de l’attention du public des problèmes importants, des décisions prises par l’élite, des connaissances essentielles, par la diffusion intensive de distractions et d’infos (people) secondaires qui stimulent l’émotionnel.
Stratégie du problème et de la solution (ou problème-réaction-solution)
On créé le problème qui suscite une réaction du public, toujours au niveau de l’émotionnel et de la morale, qui sera en demande d’une solution et capable d’accepter celle-ci même si elle limite les droits. Attentats, crise économique…
Stratégie de la dégradation :
L’application progressive d’une mesure inacceptable sur une longue période.
La même mesure appliquée brutalement provoquerait une révolution.
Chômage de masse, précarité, délocalisations, salaires à la baisse, flexibilité…
Stratégie du différé :
Faire accepter au public une mesure impopulaire en la projetant dans le futur en la présentant comme douloureuse mais nécessaire. Jouant sur l’espoir d’un monde meilleur qui éviterait le sacrifice.
Stratégie de l’infantilisation :
S’adresser au public comme à des enfants, dans le discours, les arguments, le ton et l’utilisation de personnages débiles. La réaction sera très probablement celle d’un enfant, par effet miroir. Publicités, infos. Exemple pub pour l’euro présentée par une gamine de 14 ans.
Stratégie qui consiste à faire appel à l’émotionnel :
Pour empêcher le raisonnement, le sens critique en jouant sur l’inconscient collectif, les peurs, la morale…La musique des dents de la mer, la même que celle du journal d’infos de 13h…
Stratégie qui consiste à maintenir dans l’ignorance et la bêtise
Rendre incompréhensible à la majorité, les méthodes et technologies utilisées pour l’asservir. Élargir le fossé entre les classes sociales. Les lois, les * et les termes dans les contrats d’assurances, ceux de nos fournisseurs d’accès Internet…
Stratégie d’encouragement de la médiocrité :
Rendre populaire la bêtise, la vulgarité, l’ignorance…Par les médias, les pubs, la télé réalité, où on associe « connaissance » à « prise de tête ». Programme culturels lourds, indigestes qui demandent une certaine culture. Manque de simplification ou complexification de sujets.
Stratégie de la culpabilisation :
On rend le peuple responsable de son malheur par son manque de qualification, d’intelligence, de capacités, d’efforts…On le pousse à se dévaloriser, à culpabiliser pour l’amener à un état dépressif empêchant toute action, révolte.
France, pays de la révolution, premier consommateur d’antidépresseurs…
Stratégie qui consiste à mieux connaître l’individu que lui-même
L’élite bénéficie des connaissances scientifiques acquises qu’elle garde secrètes; la psychologie, la puissance de la psyché, la biologie, la neurobiologie…
Sachant que le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur, je me suis « amusée » à lister ces stratégies de manipulations de masse utilisées par l’élite, pour mieux connaître la façon d’agir de mon ego. Je me répète encore parce que je suis convaincue que le monde pourra changer par la prise de conscience individuelle. L’accusation de soi ou de l’autre maintient dans l’illusion de la séparation, dans l’inconscience et le reniement de notre responsabilité en tant que créateur de notre vie. Une fois de plus, il n’est pas question de rejeter l’ego qui ne fait que son job mais d’en devenir conscient.
Je doute qu’on puisse le déprogrammer mais au moins, en ne s’identifiant pas à lui, tout en l’aimant pour ce qu’il a de bon, on trouve la paix du cœur. Il nous permet d’avoir conscience de notre unicité et ça, c’est quelque chose d’essentiel à l’incarnation. Maintenant, être éveillé, c’est prendre conscience de ces stratégies et d’oser fouiller l’inconscient afin d’en extirper les fausses croyances.
Pour mon rendez vous avec l’assistante sociale, plutôt que de flipper ou d’y voir une pression, j’y vois l’occasion de m’affirmer, d’être encore plus authentique et lucide. Je pensais appeler en urgence la personne du conseil général afin de déterminer comment mettre en place le service que je veux proposer mais je me fie à ce que je ressens. Bien que je sache que ma voie est celle de la transmission des clefs de guérison, je sais aussi que je ne suis pas encore prête. Ce n’est pas la peur qui me fait reculer mais une certaine lucidité. Il n’est pas question pour moi de faire n’importe quoi, d’induire les gens en erreur. Celui qui demande une aide bien qu’il puisse la trouver en lui-même, fait déjà un pas vers la confiance en l’autre et donc en lui-même. C’est à moi ensuite, d’expliquer que chacun choisi de vouloir guérir ou non. Qu’il est plus confortable pour l’ego de se maintenir dans l’inconscience et la déresponsabilisation. Bon je ressasse !