La nuit a été entrecoupée de réveils, je me suis levée plusieurs fois pour aller aux toilettes et ce nettoyage a porté ses fruits. Ce matin, je me sens portée par une nouvelle énergie que mon rêve a induit. Depuis quelques temps, je rêve et parle de déménagement. Hier après midi, je rêvais une fois de plus que je changeais d’appartement mais je passais d’un espace réduit à un autre semblable. Ma sœur était présente à chacun de ces déménagements et perturbait grandement le bon fonctionnement des choses. Elle voulait m’aider mais ne faisait qu’empirer la situation. Je me réveillais en colère contre elle et contre moi de voir que je stagnais, que rien n’avançait et qu’on répétait inlassablement le même scénario. Puis, cette nuit, enfin, je déménage seule dans une immense ferme ou plutôt un genre de lieu où je peux accueillir des chevaux. Dans ce rêve, je suis celle qui prend l’initiative de ce « déménagement » et j’agis seule, au départ, puis suis rejointe par l’équipe qui vient m’amener le matériel qui va me permettre de recevoir une dizaine de chevaux.
L’interprétation de ce magnifique rêve qui était pourtant très réaliste, peut-être multiple, mais selon mon vécu, mon expérience et ma façon spécifique de comprendre et d’interpréter ces messages du divin intérieur, j’y vois plusieurs choses dont je me réjouis.
La première, c’est que le lieu d’habitation correspond à tout ce que je suis et le fait d’habiter enfin un espace digne de ce nom, me montre que je retrouve des potentiels et surtout un sens profond de la liberté qui nait de l’amour de soi, de l’acceptation de ma responsabilité dans tout ce que je vis et l’acceptation de tout ce qui me traverse. Deuxièmement, les chevaux ont une symbolique particulière qui peut être liée à la maîtrise et en même temps, à la sexualité, la liberté, la puissance et la noblesse. Accueillir ses animaux en ma demeure, en mon être, c’est une façon de recevoir ou plutôt de retrouver ces qualités. Troisièmement, ce rêve ne vient pas par hasard, il est la conséquence directe de la façon dont j’ai réagis hier, au coup de fil de Jérôme. En effet, pour une fois, je n’ai pas paniqué, refoulé mon appréhension en étouffant tout ressenti (agréable ou pas), par la prise d’un bout de cachet comme j’avais tendance à le faire avant.
Même si les dernières fois je n’avais pas eu le geste, je n’arrivais pas à accueillir les émotions qui venaient et j’agissais en faisant diversion, en parlant sans arrêt, comme pour pallier ma difficulté à gérer mon monde intérieur. Comme si le fait « d’étaler » mes connaissances était une façon de dire « tu vois, je ne suis pas con, tu ne peux pas me tromper ».
Cette tactique était vouée à l’échec puisque par le fait de réagir à partir de ma peur et de mon désir refoulés, je faussais mon comportement et me mettais en position de « supériorité », bien que l’intention première était un mécanisme de défense par anticipation, j’entrais dans un genre de compétition où l’autre se trouvait obligé soit de surenchérir, soit il ne pouvait que se sentir frustré, castré.
Nous avons regardé la vidéo de Yann Thibaud* qui parle de l’alchimie émotionnelle, puis je me suis dit que cette « technique », pouvait aussi être appliquée aux émotions positives. Le pas immense au-delà de mes peurs a élargi considérablement ma vision au niveau de la sexualité.
Pour le moment je suis sur des pistes que la réflexion et la compréhension du processus alchimique intérieur, m’amènent à vouloir continuer d’expérimenter.
Plus je me connais, par la libération des croyances imposées par l’extérieur et mes propres peurs et plus je vois en la sexualité un immense pouvoir.
Pouvoir créatif
Pouvoir de régénération cellulaire
Pouvoir de trouver sa raison d’être et de vivre dans l’extase
D’autant plus qu’il n’y a pas de hasard, les deux livres que j’ai commandés qui parle de la sexualité sacrée, sont en rupture de stock ! En général, quand quelque chose bloque, c’est pour m’amener à puiser en mes propres ressources.
Depuis quelques temps je commence à rassembler les pièces du puzzle de ma vie et au travers de la vision neutre de celle-ci, en ayant amplifié l’amour de soi, je peux voir que la sexualité est un des thèmes choisit par mon âme, dans cette vie. Que celle-ci me permet de retrouver un savoir déjà expérimenté, enseigné et transmis. J’ai déjà eu cette forte impression à la publication d’un texte qui abordait la sexualité, que j’ai écrit au printemps et qui a été diffusé sur la presse galactique, entre autres.
A cette période, je n’étais pas prête à accepter l’idée de partager des connaissances à ce sujet. J’avais encore une vision faussée de la sexualité et les retours par mails des lecteurs, me dérangeaient un peu. Maintenant que l’idée de bien et de mal est à peu près éliminée de mon inconscient, je peux envisager les choses avec neutralité et donc sans peur, sans tabou, de façon plus éclairée.
La visite de Mathilde, tout à l’heure, lors d’une communication avec mon âme, m’a montrée que c’est à travers elle que je retrouvais la connaissance des « mystères » de la sexualité, acquise dans une vie de prêtresse ou de « sorcière ». Je n’aime pas bien ce terme galvaudé qui pourtant désigne une personne dont la sagesse, la connaissance de la nature humaine et divine, permettent de guérir en profondeur, que ce soit au niveau des croyances ou encore des maladies. La maladie étant très souvent causée par une incompréhension, une fausse croyance, en libérant l’énergie bloquée par la vision faussée, celle-ci se décristallise et la santé revient.
Je précise que Mathilde fut une de mes incarnations dont j’ai reçu la visite le 21 décembre de l’année dernière. Je ne cherche pas à contacter ces personnages et attend qu’ils se manifestent pour en savoir plus à propos du trauma qui les a coincé et les empêchent de retourner à la source. Toujours est-il que la sensation d’étouffement ressentie à son approche au niveau du plexus solaire, était accompagnée d’images de torture et de défiguration au vitriol. La première fois qu’elle est apparue dans ma vie, j’ai vu son visage plutôt laid mais bizarrement, j’ai ressenti beaucoup de compassion et en même temps, j’ai su que ça constituait un atout dans ma vie présente. Je ne pouvais en avoir une vision claire à l’époque mais aujourd’hui, j’y vois un enseignement à propos de la superficialité et la raison pour laquelle j’ai toujours eu une certaine conception de la beauté, de l’image, de l’apparence qui empêche l’accès à l’être véritable. Disons que le risque de rester coincé sur l’image, les jeux de séduction et de passer à côté de la vraie beauté et du vrai pouvoir, sont grands.
J’ai respiré sur la contraction de l’œsophage et la brûlure s’est atténuée. Quand je fais ce genre d’exercice, je n’y passe pas des heures, je n’examine pas non plus les choses sous tous les angles, je laisse venir ce qui doit être vu sachant que la connaissances vient facilement, sans forcer. Que celle-ci est en nous et ne demande qu’une ouverture de cœur et de conscience pour intégrer le mental.
Ce n’est certainement pas en faisant un effort de concentration que la sagesse ou la connaissance peuvent être révélées puisque la concentration est une focalisation qui « sort » de soi et limite la perception à cause de l’attente, du cadre que l’on créé.
Or ce qui est nouveau ne peut être appréhendé.
J’ai rassuré Mathilde en lui disant que je l’aimais et que j’accueillais son énergie, que j’entourais ses souffrances, nos souffrances, d’amour et de lumière afin que les talents d’alors soit activés dans cette vie, pour notre guérison mutuelle, notre bien-être et pour répondre au désir de l’âme qui veut apporter sa signature spécifique.
Je reviens à mon raisonnement, celui qui considère que toute émotion accueillie délivre une énergie divine, une énergie qui vient du cœur et non plus de la peur. Sachant cela, la joie, le désir, toute émotion « positive » ou plutôt agréable, doit aussi pouvoir se transmuter en quelque chose de divin, puissant et sacré.
Tout en étant une porte d’accès au divin en soi, ces émotions délivrent leur pouvoir. Ainsi le désir sexuel accueilli, se transforme en énergie de créativité, de matérialisation, d’énergie de vie, de régénération cellulaire et d’extase.
Le plaisir est la quête de tout humain et tous les moyens sont bons pour y parvenir. Evidemment, les plus « intelligents » des humains manipulent les autres par cette corde sensible, leur faisant croire que tous leurs désirs peuvent être assouvis par l’argent, la pornographie, l’acquisition de bien…Ils font appel aux forces maléfiques qui ne sont que la matérialisation énergétique des instincts de basses fréquences de la majorité des humains qui ne sait pas canaliser son énergie, qui ne sait pas accueillir ses émotions. Et qui va assouvir le désir et en perdre l’essence, le pouvoir.
Il y a une différence entre assouvir un désir et vivre l’émotion. L’éjaculation chez un homme, produit une perte énergétique, en canalisant l’énergie du désir, celle-ci peut être utilisée pour créer, aimer, rayonner…Pareil chez une femme, une fois l’orgasme vécu, il y a un genre de fatigue, d’engourdissement. Il peut aussi y avoir de la culpabilité et comme cette énergie fausse tout, difficile de savoir finalement, ce qui reste réellement après un orgasme. Enfin, je parle d’orgasme clitoridien.
Dans une relation avec un homme, l’utérus et le vagin ayant beaucoup de points sensibles, le plaisir peut être atteint si la relation est saine, s’il n’y a pas de tabou, de peurs, de honte, de culpabilité, d’émotions qui s’ajoutent et ne permettent pas d’avoir une connaissance claire de ce qui se passe réellement.
Il y a plusieurs degrés de plaisir, le plaisir qui résulte du frottement sur les points sensibles, auxquels vont s’ajouter les sentiments, les fantasmes du mental.
Déjà, je constate que le fait de ne plus considérer la sexualité comme quelque chose de « dangereux » parce qu’incontrôlable, ni de mauvais, permet d’y voir un peu plus clair.
C’est un sujet qui me passionne et depuis que j’ai réussi à diriger l’énergie du désir jusqu’au cœur, celle-ci ne me fait plus « peur », enfin, je ne m’en sens plus prisonnière.
Ayant libéré les énergies de basse fréquence à ce sujet, ma vision s‘élargit et je vois que mon âme, une fois de plus a bien fait de choisir cet enfance, ce vécu. Il y avait un gros risque de tomber dans la prostitution et de ne connaître que le pouvoir a travers la séduction, le commerce de son corps, mais la sexualité est bien plus sacrée et puissante.
C’est mon intime et cependant très forte conviction que l’expérience m’amènera à valider ou à infirmer mais mon intuition ne trompe pas. Même si c’est avec un partenaire, que l’expérience peut être sublimée, l’accès à des connaissances peut se faire seul, par l’accueil des émotions et la confiance en son âme, sa guidance. Je me sens de plus en plus grande, entière ! Comme ça n’est pas au détriment des autres, comme ça n’est pas en ayant du pouvoir sur les autres mais seulement sur les mouvements intérieurs, il n’y a aucune culpabilité donc aucun frein à cette expansion !
Ma vision sur le couple change aussi radicalement. Puisque chacun est le reflet du monde intérieur de l’autre, les sentiments amoureux permettent, en ne focalisant pas sur la personne mais en contactant sa propre énergie de vie, de se libérer de la dépendance affective…
Puisque l’autre me révèle à moi-même, une fois que je me retrouve, je peux partager librement une magnifique aventure, celle de la sexualité sacrée. Ainsi, être autonome au niveau affectif et sexuel ne renferme pas sur soi, au contraire, ça permet d’aller vers l’autre avec un désir de découverte, d’exploration, d’expansion.
Il ne s’agit plus de prendre du plaisir grâce à l’autre ou à ses dépends puisque celui-ci peut être trouvé seul. Dans la spiritualité, il arrive un moment où prenant conscience de l’effet miroir, on peut chercher la rencontre amoureuse pour évoluer spirituellement, utilisant l’autre pour découvrir ce que notre inconscient nous cache. On est encore dans la manipulation même si celle-ci peut paraitre plus « noble ». Or la relation sexuelle est un échange, un partage, un chemin qui se fait à deux. Puisque chacun n’attend rien de l’autre, s’ouvre alors un potentiel infini de plaisir par ce cheminement.
Evidemment, l’autre doit avoir le même désir mais pour ça, le dialogue permet de se mettre d’accord même dans les relations qui ne cherchent pas le sacré.
Je repense à Mathilde et au fait que si ma vision était restreinte par la notion de bien et de mal, ma peur m’aurait privée non seulement de la guérison au niveau de l’âme mais aussi de connaissances chèrement acquises dans cette incarnation passée.
Tant qu’on croit que les entités qui nous entourent, sont maléfiques, on ne fait qu’amplifier ce qui n’est que la manifestation de leurs parts douloureuses, leur détresse ainsi que nos propres peurs et souffrances.
Si au contraire on est dans l’amour et qu’on se dit que ces énergies cherchent à nous contacter pour que nous les libérions énergétiquement et retrouvions nos talents, nous nous ouvrons alors à recevoir ces connaissances bloquées par nos peurs et notre jugement. En libérant la peur par sa simple observation, on peut voir alors les trésors qu’elle contient.
Merci Mathilde ! En envoyant de l’amour à cette part de moi-même, je comprends maintenant ce que la jalousie veut dire pour moi. Ce sentiment m’était souvent reflété et même si je n’avais pas une estime de moi au point de jalouser les autres, je sentais que quelque chose était à comprendre (prendre avec soi), à ce niveau là. Je crois que ça y’est, par la connaissance de ce vécu antérieur, je peux mieux comprendre pourquoi ça m’est reflété. C’est en fait la peur des jaloux qui voulait s’exprimer. Je ne dis pas que je n’ai pas eu ce sentiment non plus mais ce qui prévalait, c’était la peur suscitée par ce sentiment que beaucoup me renvoyaient.
Je me disais que ça venait du fait que j’avais choisi d’être libre, célibataire et comme les gens se refusent beaucoup de liberté, il me semblait logique que je puisse susciter ce sentiment. Comme cette Mathilde a été vitriolée à cause de la jalousie que suscitaient ses pouvoirs de guérison, cette peur s’est fortement ancrée en moi, allant jusqu’à saboter toute tentative d’affirmation. Allant jusqu’à me faire culpabiliser d’avoir des choses, des biens, de l’argent puisque dans le monde, cette énergie est fortement associée au pouvoir.
Même les framboises ! Je n’ai pas mis une seule photo des paniers pleins de framboises ni de fraises sur ce blog, de peur de rendre jaloux certains d‘entre vous ! Chaque fois que je vais les cueillir, je culpabilise d’en avoir autant et me sens obligée d’en donner.
Il est naturel aussi que je sois réticente à recevoir des compliments, comme si je devais cacher mon « pouvoir », me rabaisser pour ne pas montrer mes capacités. Tout finit par s’expliquer et par prendre un sens au travers de petites choses apparemment insignifiantes du quotidien.
Retrouver des vies passées n’a aucun intérêt si ça n’est de guérir les traumas et ainsi de libérer l’énergie qui porte aussi en elle des talents, des dons. Tout ce passé a été vécu afin de prendre conscience de ma puissance pour retrouver ma souveraineté.
Savoir que l’on créé sa vie peut démoraliser quand on est dans la phase de guérison parce qu’on a tendance à voir nos carences en focalisant sur les événements malheureux. Comme nous créons des situations désagréables puisque tout en nous n’est pas guéri, reconnu et aimé, il en résulte une création plus subie qu’autre chose. Mais quand on fait confiance au processus de guérison, par la responsabilisation, qui est donc la reconnaissance de son pouvoir divin créateur, quand on prend en charge ses émotions bloquées, elles délivrent leur puissance. Je ressasse encore ! C’est si magnifique de découvrir une part de son potentiel que j’en suis stupéfaite. La prochaine fois que je sentirai du désir sexuel, j’essaierai de bien enraciner l’énergie dans les chakras du bas, de bien la ressentir puis de la diriger vers mes chakras du haut…
*Yann Thibaud
Partie 2, « L’aventure émotionnelle » 17mn