coeur jaillissant

 

Je suis remplie d’une belle énergie ce matin ! La nuit fut pourtant courte, à cause ou grâce aux bruits des voisins, vers 5h. J’ai repensé à la scène de l’hystérique, dans la semaine, en relatant les faits à une voisine qui est très ouverte et dont le rire explosif et spontané, démontre un lâcher prise évident. Je n’ai pas raconté cette histoire en me plaignant mais en expliquant les faits tels que je les ai vécus. J’ai été assez stupéfaite par la réaction démesurée de la femme, à la vue de mon affiche qui pourtant n’était pas du tout agressive. Si je m’étais empressée de raconter cette histoire, juste après en cherchant l’approbation extérieure, ça aurait démontré mon besoin de reconnaissance, renforcé le côté victime et reflété mon manque d’assurance, mon incapacité de « défendre » ma position…Je ne dis pas non plus que j’aurais pu réagir avec plus de neutralité, j’ai fait au mieux de mes possibilités, dans le moment présent, de façon spontanée. Je ne me suis pas non plus trop empêchée de parler de cette histoire, sur le moment, j’ai juste constaté que je n’avais plus besoin de me sentir soutenue même si la réaction du voisin de jardin, aux attaques injustifiées de la furie, m’a interloquée. Un homme de soixante ans qui prends une voix d’enfant pour dire « c’est pas moi, je n’ai rien dit ! ». Sa compagne, une femme assez baraquée, est venue le défendre, le réconforter. Ce tableau des diverses réaction de ces personnages m’a laissé songeuse et sachant que tous me reflétaient des aspects de ma personnalité, j’ai compris finalement qu’il me faudrait changer d’air, mais avant tout, acquérir encore plus de paix intérieure par l’amour de soi, afin de ne plus être dans la réaction, mais l’observation. Tant que je vis des situations de ce genre, c’est que tout en moi, n’est pas totalement libéré des schémas victime, bourreau, sauveur. L’étape actuelle, c’est de faire de l’observation, sans commentaires, un réflex premier.

Partir d’ici maintenant, serait un genre de fuite, de démission mais ça ne m’empêche pas non plus de préparer mon départ. Merci la vie, de me montrer la direction, merci aux synchronicités de m’amener à trouver les enseignements qui me fortifient, m’aident à trouver ma voie, celle de l’acceptation de soi et de ce qui est.

J’ai mis de côté quelques messages qui parlent de la sexualité depuis un certain temps mais je sens que l’heure n’est pas tout à fait venue de les publier. Par contre, la vidéo d’Isabelle Padovani, qui aborde le thème de l’amour inconditionnel et des relations de couple, me semble bienvenue.

La fraîcheur matinale me donne tout le loisir de prendre mon temps et ça, c’est cool ! Je dois cueillir les framboises, matin et soir afin d’éviter que les insectes qui en raffolent ne les mangent. Si encore, ils attaquaient un fruit du début à la fin, mais non, ils picorent par-ci, par-là, rendant les restes immangeables. L’odeur et le goût qu’ils laissent sont infectes ! Je n’arrive pas bien à déterminer ce que l’univers me montre par là. Soit le fait d’accepter ce qui est et de trouver les moyens de limiter les dégâts, soit mon manque de capacité à me préserver des attaques extérieures qui pourraient être le reflet de ma façon d’accueillir mes propres parts « parasites ».Pour le moment, je me contente de faire en sorte de limiter les dégâts.

Je vais essayer d’utiliser un peu plus souvent, les méthodes de respiration enseignées par bon nombre de personnes. Ce qui me freine, la plupart du temps, c’est qu’elles sont peu adaptées à ma personnalité. Soit trop longues, soit trop abstraites. La solution, c’est de  les « fabriquer » moi-même, de faire du sur mesure. C’est ce que je pensais faire en commandant l’enregistreur que je ne suis toujours pas allée chercher. Enfin, j’y suis allée un jour où le magasin était fermé. Comme il n’y a pas de hasard, je n’ai pas insisté. D’autant plus qu’avec mon budget limité, je dois accès mes dépenses sur la mise en place du système de chauffage. Espérons que le fait de changer de poêle et surtout l’intégration de l’amour de soi, auront une incidence favorable sur son fonctionnement. De même que la révision de ma vision du masculin et de la sexualité. J’ai souvent fait le rapprochement entre les fausses croyances liées à ce formidable moyen d’expression de l’amour et de l’unité, aux problèmes de tuyauterie, de ramonage…

Nier son désir sexuel, l’effacer en prenant des produits qui freinent la libido, ne résout pas le problème. Seuls les prises de conscience, un regard neutre et amoureux sur son comportement, peuvent amener à changer sa perception des choses et son attitude.

Je suis assez satisfaite de mes progrès et de ma capacité à les reconnaître et à l’exprimer sans tomber dans la vanité. Savoir admettre ses qualités, sa progression est une attitude importante qui amplifie l’amour de soi. La différence entre l’amour véritable de soi et l’estime de soi, bien que ce dernier soit une des conséquences du premier, selon Lise Bourbeau, réside dans le fait que l’estime de soi provient de l’image qu’on a de soi-même. Avoir une bonne estime de soi n’est pas suffisant, même si ça peut constituer un premier pas vers l’amour véritable, ça peut amener à être narcissique, à devenir imbu de soi-même et insupportable pour l’extérieur. Je partage le point de vue de Lise Bourbeau en bien des points. Notamment sa vision, qui est littéralement la définition du dictionnaire, de l’égoïsme qui consiste à se préoccuper de ses désirs au détriment des autres, à enlever quelque chose aux autres pour satisfaire ses besoins. Elle le répète souvent à juste titre parce que nous avons vite fait d’associer cet état au fait de vouloir s’aimer et respecter ses propres besoins.

Il est clair qu’il vaut mieux assumer ses besoins plutôt que d’attendre que les autres les satisfassent. Ce postulat amène à être dans l’attente, l’interdépendance affective et colle une pression énorme sur les épaules de l’autre. Sur soi-même aussi puisque ça va nous obliger à agir pour plaire, afin de recevoir l’attention extérieure.

Or lorsqu’un individu se conforme aux attentes des autres, il renie son être, sa souveraineté, sa capacité à s’aimer soi-même. Il sera très exigeant envers lui-même et envers son entourage. Cette attitude n’amène que de la frustration et à la longue, c’est la porte ouverte à tous les abus. Le besoin de compenser sera de plus en plus fort et pressant, menant la personne à tomber dans tous les excès.

Elle m’a ouvert les yeux sur bon nombre de comportements qui sont des simulacres d’amour de soi. Il n’est pas question de s’en punir, de se dévaloriser mais de prendre conscience de ses « erreurs » et de les accepter pour ce qu’elles sont ; des indications qui peuvent nous amener sur le véritable chemin du cœur.

Après l’acceptation de la réalité que chacun reflète les faces cachées de l’autre, il me faut intégrer l’idée que ceci doit m’amener à être dans l’acceptation de ce que je suis.

C’est seulement en commençant par s’aimer soi-même, qu’on lâche toute attente vis-à-vis de l’extérieur et que l’on peut avoir de la compassion, pas cette vision condescendante de l’autre, mais bien la capacité à accepter ce qu’il est, sans jugement ni commentaires.

J’avoue que je n’en suis pas encore tout à fait là mais je m’en approche. Je saurais que c’est le cas, quand ça viendra de façon spontanée.

A propos de spontanéité, voici la phrase que j’ai répétée pendant ma séance d’EFT tout à l’heure :

« Même si je suis encore impatiente, dans l’attente de résultats immédiats, je m’aime infiniment, je m’accepte comme je suis, je me pardonne et me félicite de l’affirmer avec sincérité et spontanéité ».

Quand j’aurais éliminé naturellement, spontanément, sans l’avoir « pensé »; « je me pardonne », ça voudra dire que je suis passée dans la phase où la reconnaissance de soi est acquise. Le besoin de perfection aura été effacé totalement. Vouloir se pardonner, c’est encore admettre qu’on a de la difficulté à accepter ce que l’on est en totalité, qu’on a encore des exigences de performance. Or, s’aimer véritablement, c’est pouvoir accueillir tous nos aspects fragiles, notre vulnérabilité, notre difficulté à accepter le fait d’être limité, tout simplement humain. Comme le dit Isabelle Padovani dans la vidéo publiée hier : http://lydiouze.blogspot.fr/2013/08/la-puissance-de-lamour-de-soivideo.html#more ,

la magie, la beauté de ce que nous sommes, c’est cette union de l’humain et du divin.

C’est l’heure du ressourcement quotidien auprès de la terre mère. Je vais encore me répéter mais le fait d’arroser illustre à merveille les qualités de l’énergie féminine sacrée, le désir inné de nourrir la vie, avec générosité. Cet exercice me montre aussi la nécessité de trouver le juste milieu dans cet acte ; trop d’eau amène des maladies, tout comme le fait de trop donner amène le déséquilibre et montre aussi que l’on donne dans le but de recevoir. La vraie générosité est spontanée, elle ne demande rien en retour. A ce propos, j’ai «offert » la récolte de framboises d’hier, à la voisine qui en raffole. Je ne l’ai pas vue hier, elle était malade. Peut-être que mon geste est motivé par des attentes bien que je ne le pense pas. J’ai tout simplement préféré lui faire plaisir plutôt que de congeler ses fruits qui sont alors moins bons.

Bien qu’il soit naturel de vouloir stocker, c’est aussi affirmer la peur du manque et nier la loi d’abondance en toute chose. La nature nous offre généreusement ces fruits à longueur d’années et leur variété correspond aux besoins de nos corps selon la saison. C’est encore une invitation à la confiance en la bienveillance de la terre mère, en sa capacité de répondre à nos besoins vitaux. Manger des fruits et des légumes de saison est un bon moyen de reconnaître sa générosité, notre filiation en son amour maternel et de donner le meilleur à nos corps physiques.

Voici la vidéo dont je parle un peu plus haut.

« L’amour inconditionnel et la relation amoureuse »

http://youtu.be/K_aWKwKjQiA

(19mn40)

Publiée le 25 août 2013

Une vidéo en réponse à la question  » Quand nous cherchons à vivre et partager l’amour inconditionnel, le concept du couple et de la vie amoureuse deviennent-ils incohérents face à cette quête ? »

Merci Isabelle, pour ce nouvel éclairage qui apporte de l’eau à mon moulin et confirme, par la synchronicité, le fait que nous soyons reliés, UN.

Je retiens ce qui suit, je cite et résume:

« L’amour inconditionnel = accueillir tout ce qui est, incluant ce qui en nous n’arrive pas à accueillir inconditionnellement, accueillir inconditionnellement notre condition humaine »

 » La plus grande illusion : chercher à éviter une douleur inévitable »

 » Quand la quête de nos idéaux nous conduit à éviter la vie »

Refuser la relation amoureuse sous prétexte qu’elle est une illusion, est une fuite.

C’est refuser de « jouer » le jeu de la vie qui consiste à manifester l’amour divin.

La relation amoureuse, quelle qu’elle soit, est le moyen de manifester l’amour inconditionnel puisque c’est dans la mise en situation que l’on peut l’exprimer effectivement.

« Elle doit être un lieu, de joie, d’échange de tendresse de partage d’amour même si elle peut être l’occasion de grandir spirituellement ».

« Son but premier, c’est la rencontre, le partage, se faire miroir de l’amour que nous sommes, goûter dans le regard de l’autre la manifestation de l’être dans une expression qui a notre préférence ».