Il écrit :
Je suis ravi de t’avoir retrouvée et de pouvoir enfin mettre quelques mots pour te définir avec plus de clarté.
Longtemps j’ai dû subir tes assauts poignants qui me laissaient presque sans vie. Je me demandais alors en quoi tes étreintes flamboyantes étaient nécessaires dans ma vie. J’ai voulu t’ignorer, t’oublier, t’anéantir mais rien n’y a fait. Tu te repliais dans l’ombre pour mieux ressurgir.
Aujourd’hui tu n’es plus ! J’ai enfin réussi à te dire ce que tu me demandais. J’ai enfin réussi à franchir le pas de ce qui me faisait si peur. Alors tu t’es évaporée ! Dès mon 1er pas vers la résolution que j’ai choisie. J’ai cédé à ma petite voix ! Elle me disait de ne pas avoir peur. Mais en fait à attendre comme je l’ai fait je n’ai cessé de nourrir cette peur jusqu’à ce qu’elle devienne si intense, « plus vraie », « plus concrète ». Tellement qu’elle s’est ancrée physiquement en moi.
En ce jour de deuil, je voulais simplement te dire bon voyage ! Je ne te déteste pas. Tu m’as permis d’éprouver dans ma chair des sentiments que je ne connaissais pas et que je suis maintenant capable de comprendre chez les autres. C’est avec amour que je te quitte et c’est avec amour que je renais »
Si vous ne parvenez pas à exprimer/confier verbalement et ouvertement à vos amis ou un thérapeute, les souffrances qui vous étreignent vous pouvez dans un premier temps (si vous ne ressentez la nécessité) le faire sous cette forme. C’est un moment d’intimité et de réflexion durant lequel vous pouvez vous libérer sans la peur du jugement de l’autre.